Un peuple de géants reptiliens vivaient dans l’antique Irlande, les Tuatha Dé Danann, peuple de la Déesse Dana. Héritiers de la science et de la sagesse d’ Atlantide, ils sont restés en Irlande jusqu’à l’arrivée des Celtes. Sans combattre, ils sont partis pour un mystérieux pays, le Sidhe, dans la terre intérieure, au centre du monde. Mon petit doigt me dit qu’ils n’y sont pas seuls…
Tuatha Dé Dan Ann signifie « le peuple de la Déesse Dana-Ann« . Ils s’appelaient eux-mêmes Ceux de Dame Anne ou Dame Ana, la Grande Déesse des origines. C’est à Elle que les initiés bâtisseurs des cathédrales ont consacré la plupart de leur grands vaisseaux de pierre, qui sont nombreux à s’appeller Notre Dame.
Possédant la science des Atlantes, les reptiliens ont de grands pouvoirs. De si grands pouvoirs qu’ils étaient considérés comme des dieux. Leur haute taille et leur force surhumaine les apparentent à une autre espèce que la nôtre. Ils viennent d’un autre monde — ou tout au moins d’un autre âge que les Celtes.
Quand ces derniers sont arrivés sur l’île d’Irlande, ils y ont trouvé ces demi-dieux de l’ancien peuple des Elfes, seigneurs du monde d’avant.
Fascinés, les Celtes ont bu leur enseignement jusqu’à la lie. Bien des aspects de la sagesse et de l’initiation des Celtes leur ont été transmis par le Peuple de Dana. Les Celtes les écoutaient, avides de leur sagesse, émerveillés par leur magie.
Hors de l’Irlande, ce peuple de géants noirs étaient connu sous d’autres noms. Les Celtes des Mers Fermées les nommaient Ligures. La Ligurie est aussi une petite région de l’Italie. Entre les Alpes et les Apennins, elle forme un arc de cercle autour du golfe de Gênes, en bordure de l’antique mer Ligure. La Ligurie borde aussi la partie Est du département des Alpes-Maritimes en France, le Piémont au nord, l’Émilie-Romagne et la Toscane à l’est et au sud-est. (Wikipédia)
Les Celtes, héritiers des Peuples de la Mer, étaient répartis un peu partout dans le vaste monde. Certains d’entre eux s’étaient installés dans le bassin méditerranéen. En ce temps-là, le détroit de Gibraltar n’était pas ouvert, le fond du bassin méditerranéen comptait plusieurs grands étangs d’eau douce ou saumâtre, les Mers Fermées. La mer Ligure, citée plus haut, était l’une d’elles.
Le niveau de ces mers était plus bas, et de beaucoup. Dans les montagnes du sud, un passage étroit serpentait entre les falaises de la côte marocaine. Les légendes gréco-romaines disent que le géant Héraklès / Hercule a creusé ce passage à mains nues. Aussi les Romains l’ont-ils nommé Les Portes d’Hercule.
Des siècles auparavant, les Tuatha Dé Danaan avaient conquis l’Irlande. Leurs prédécesseurs, les Fir-Bolg, étaient des magiciens demi-sauvages, très rusés, qui pratiquaient le cannibalisme sur les ennemis vaincus. Comme les Tuatha DD, ces magiciens cruels appartenaient à l’ethnie des Serpents, les Nāgas et les Sarpas de l’Inde. Les premiers dieux de Sumer étaient des Serpents comme eux. En Inde, on les appelle des Dravidiens. Ils ont cohabités avec les humains jusqu’au Déluge universel.
Cùchulainn le Tuatha DD a exterminé les cruels Fir Bolg à la bataille de Magh-Tuired ou Mag Tuired — qui se prononce Moïtoura. Depuis lors, il semble que les Tuatha Dé Danaan aient vécu en paix sur la terre d’Irlande. Pourtant leur légende laisse entendre que les Tuatha Dé Danaan ne vivaient pas seulement en Irlande, mais aussi dans un autre monde, le Sidh ou Sidhe.
Que sait-on du Sidhe ? Pas grand chose. C’est la terre promise des Tuatha Dé Danaan. Eux seuls en connaissaient l’accès, disent les antiques légendes. Ce qui n’est pas tout à fait vrai. Il semble que d’autres peuples pré-celtiques pouvaient s’y rendre aussi. Les guerriers Fianna notamment.
Dans la mythologie celtique irlandaise, les Fianna sont une troupe de guerriers et de chasseurs. Leurs aventures sont relatées dans le Cycle fenian, également appelé Cycle ossianique. Ils sont aussi décrits dans d’anciens manuscrits irlandais, tels que la Silva Gadelica d’O’Grady. Selon la légende, leur dernier chef fut Finn Mac Cumaill, aussi orthographié Finn MacCumhaill. Il était le fils de Cumhaill MacBaiscne, et le père d’Ossian. Ils sont censés avoir servi le roi d’Irlande au 3e siècle.
Leur rôle était de maintenir l’ordre et de prélever les impôts. On faisait parfois appel à eux en tant que mercenaires.
La légende évoque la belle Niahm, blonde fille du Roi du Sidhe. Cette princesse ne s’embarasse ni de morale ni de principe. Les humains sont là pour la distraire, et elle ne s’en prive pas.
Elle les trompe, elle les allume, elle les amuse, elle en use, elle en abuse. N’acceptez jamais ni nourriture ni breuvage de la blonde Niahm du Sidhe. La moindre gorgée ferait de vous son esclave à jamais. Niahm-niahm, elle vous gobe et s’en pourlèche… Demandez donc au barde Ossian ce qu’il en pense.
Ossian — ou Oisín, »petit faon » en irlandais est un barde écossais du 3e siècle, auteur d’une série de poèmes gaéliques traduits en anglais au 18e siècle, qui eurent un énorme retentissement dans toute l’Europe.
Un jour, Oisín a voulu explorer la lande avec les Fianna, d’habiles guerriers chasseurs. Pendant leur chasse, ils sont tombés en arrêt devant un spectacle extraordinaire : une splendide jeune femme aux longs cheveux roux qui danse sur une jument blanche. Elle s’appelle Niamh. Elle est la fille de Manannan Mac Lir, roi de Tír na nÓg. Il semble que ce royaume ne soit pas sur terre, mais dans le Sidhe.
Les yeux d’Oisin ont rencontré ceux de Niamh, et ils sont tombés amoureux. — Viens avec moi à Tír na nÓg, lui dit-elle. C’est ainsi qu’ensemble, ils ont traversé la mer jusqu’au fond, et par un passage que Niahm ouvrit en chantant, se sont installés dans ce royaume intérieur.
300 ans se sont écoulés à la surface de Terra, mais pour Oisín, ce n’était qu’un seul jour. Personne à Tír na nÓg ne vieillissait ou ne tombait malade. Ils vivaient des moments de jeunesse remplis de bonheur.
En dépit de la beauté de la terre intérieure, malgré l’amour profond que les éternels amants partageaient l’un pour l’autre, Oisin se sentait seul. Il fit part à Niamh de son désir de revoir sa famille. Mais quand on quitte le Pays Enchanté, on en paye le prix fort… (lire la suite)
Par certains côtés, le Sidhe apparaît comme un lieu imaginaire. Par d’autres, il est aussi réel que l’Irlande. Certains pensent que le Sidhe est ailleurs, sur un autre plan… On raconte que les dolmens et les allées couvertes sont les entrées secrètes du Sidhe. S’agirait-il d’un monde souterrain ? Le Sidhe est-il l’Enfer, l’Abzu, l’Agartha ? Possible… mais pas certain. Plusieurs auteurs croient que les dolmens sont des Portes des étoiles. Ou vers un autre monde. Réel ? imaginaire ? astral peut-être ?
Une entrée souterraine ne mène pas nécessairement à un monde souterrain. Voyez la version de Tolkien, dans le Seigneur des Anneaux. On a supposé que Tolkien, à son insu sans doute, a retrouvé une page importante de notre histoire qu’il a puisée dans les annales akashiques — tout en restant persuadé qu’il inventait des fables. N’en est-il pas toujours ainsi pour notre imagination ? Pour nos rêves ?
Comme une comète flamboyante, j’ai parcouru les nuits infinies, les espaces interstellaires de l’imagination, de la volupté et de la peur.
Très tôt j’ai compris que ce qu’on nous enseignait dans les manuels avait un côté provincial, sans imagination, qui manquait d’air.
La raison, c’est l’intelligence en exercice; l’imagination, c’est l’intelligence en érection.
L’imagination est plus importante que le savoir.
Ce qui n’ôte rien, bien au contraire, à son immense talent. Les auteurs qui font comme lui sont les plus appréciés : les lecteurs eux aussi ont des antennes… Eux aussi connaissent le chemin de l’Akasha… Cette authenticité profonde explique l’énorme succès planétaire de ce chef d’œuvre, alors que l’ère nouvelle nous lance en quête de nos vraies racines.
Gandalf ne serait-il pas le véritable Merlin, la version originale en tout cas ? Merlin-Gandalf fut un des plus fameux sorciers de l’âge de bronze, quand les Elfes régnaient en maîtres sur la Terre du Milieu, qui serait l’Irlande des Tuatha. À la fin du Seigneur des Anneaux, les Elfes embarquent sur leurs vaisseaux magiques pour d’autres terres… dans le ciel.
Dans son Seigneur des Anneaux, J.R.R. Tolkien nous conte ce passage de relais en Terre du Milieu. Le moment où les Elfes-Tuatha ont laissé la terre aux hommes. « Voici venu le temps des hommes », dit un des Elfes de Tolkien au moment de quitter la Terre du Milieu
De même, dans la légende irlandaise, les Elfes-Tuatha se sont embarqués pour le Sidhe, leur pays secret où ils vivent depuis lors, invisibles aux yeux des hommes. Cette parenté étroite n’est pas dûe au hasard, qui n’existe pas.
Le hasard n’existe pas. Tout ce qui arrive est voulu.
Mais le Sidhe, lui, existe bel et bien. Ça pourrait être le nom que les anciens irlandais donnaient à Nibiru, le vaisseau-mère des Anounna.
Alors ? On est bien avancés… Le Sidhe est-il en l’air, au dessus du pôle, dans le grand vaisseau Hyperborée ? Ou se cache-t-il plutôt dans les profondeurs du globe, qui, selon certains plongeurs russes, sont bel et bien habitées par des géants pas commodes…
Cette confusion entre les profondeurs terrestres et la grande altitude d’un vaisseau-île a été reproduite par un quasi contemporain de Tolkien, l’amiral Byrd.
Le nom irlandais aos sí ou aes sídhe signifie littéralement « habitant du sidh ». Il désigne un peuple ou un être surnaturel lié à la mythologie celtique des Gaëls. Ce peuple non humain se confond parfois avec les divinités Tuatha Dé Danann dans la littérature gaélique médiévale.
Dès le Moyen Âge, les légendes et croyances envers ces êtres sont très importantes dans les régions gaéliques : île d’Irlande, île de Man, Écosse. Les aes sídhe sont ultérieurement désignés simplement par sidhes, le peuple surnaturel habitant les collines et anciens tumulus.
La croyance et la mémoire des aes sídhe disparaissent peu à peu entre le 17e et le 19e siècle. Les peuples gaéliques les ont confondus progressivement avec les créatures légendaires du folklore anglo-saxon, les fées et les elfes.
Les Tuatha DD sont qualifiés de divinités parce qu’ils sont davantage que les humains. Mais ils seraient mieux nommés Elfes, le titre qu’ils se donnaient entre eux, et qu’on retrouve fidèlement chez Tolkien.
Les véritables divinités d’Irlande sont des déesses, ce en quoi je les admire pour la qualité de leur mémoire. Les dieux d’avant sont bien gentils, mais leur pouvoir est soumis à celui des Déesses, leurs mères et nos mères à tous.
Étain ou Eithne, reine d’Irlande, mère de tous les dieux. Boann ou Brigit, déesse éponyme de la Boyne. Mórrígan, déesse guerrière, patronne de la souveraineté. Macha, autre aspect de Mórrígan, responsable de la faiblesse des Ulates. Son amour des chevaux est tel qu’elle prend souvent leur apparence.
Par ce caractère équin, elle évoque la Déesse Épona, protectrice des chevaux vénérée par les Gaulois. C’est une déesse très populaire dont les représentations sont variées : cavalière assise en amazone ou à califourchon sur une jument, jument allaitant son poulain…
Selon la coutume romaine, Épona a été intégrée dans le panthéon romain. Les conquérants romains faisaient ainsi de tous les dieux qu’ils rencontraient chez les vaincus. Qui croit en tout ne croit en rien, disait Socrate qui adorait se moquer d’eux.
Très fin, maître Socrate…en position quand il se gratte Mais vous auriez pu dire bien des choses en somme… Que l’Épona des Gaules rappelle une nymphe que les Romains avaient déjà jointe à leur panthéon. Son nom lui ressemble beaucoup, et pas que le nom. Épona et Pomone sont toutes deux protectrices des fruits.
La nymphe des fruits Pomone est si belle que tous les dieux champêtres en sont amoureux, mais elle les dédaigne. Elle leur reste indifférente, préférant ignorer l’amour de ces dieux pour ne se consacrer qu’à son jardin.
Selon les Métamorphoses d’Ovide, le dieu des jardins Vertumne, fou amoureux d’elle, n’abandonne pas facilement et recourt à des déguisements utilisant ses pouvoirs pour l’approcher. Il vient chez elle d’abord comme vendangeur, puis comme gardien d’une vigne, pêcheur et soldat, vantant chaque fois les mérites du dieu Vertumne. Elle continue cependant à le mépriser et à l’ignorer.
Dans une dernière tentative, il vient à elle sous l’apparence d’une vieille femme, décrivant les vertus du mariage et les dangers qui existent à rejeter l’amour. Mais Pomone, lasse de la vieille, refuse tout simplement d’écouter. Finalement, Vertumne décide d’apparaître sous son vrai visage. Pomone cède alors à ses avances et elle tombe amoureuse de lui. (source)
Les géants noirs ont introduit l’agriculture et l’élevage,
l’architecture, l’astronomie, la gastronomie,
le maquillage et l’art de la séduction.
Bref, ils ont affiné les mœurs,
transformé les barbares en civilisés.
Avant ces dieux, notre espèce était sauvage.
Mais ils nous ont domestiqués. Larmes de joie. Allelluia.
Est-ce une raison pour les traiter si mal ?
Anna, sainte-vierge et Déesse-Mère, vit depuis si longtemps qu'on a oublié son âge.
En 1989, une idée géniale a sauvé mon agence de communication qui battait de l'aile...
C'est admirable ce que tu fais. Tu me permets d'avancer le gigantesque puzzle d'Eden Saga.
Petit ou grand, un puzzle se commence par les bords, les pièces sont plus faciles…
Deux siècles après sa mort, Heine reste un écrivain discuté, surtout dans son propre pays.
Dépêchez-vous, mangez sur l'herbe, un de ces jours, l'herbe mangera sur vous. (Jacques Prévert)