Homo Reptilis

 

Telles des bonnes fées, plusieurs espèces développées se sont penchées sur le berceau de notre humanité. Entre les Élohim, les Anunna, les Olympiens, les Ases, les Titans, les Devas, les Ramas, les Asvins, les Vénusiens, les Fils du Soleil, les Incas, les Quetzalcoatl, les Olmèques et les Viracocha, difficile de savoir qui nous a conçus, qui nous a élevés, instruits et protégés au fil des éons.

 

Le christianisme du bon Jésus nous présentent une kyrielle de candidats : les Elohim, les Anges, les Archanges, les Trônes, les Puissances, les Archées, Yahveh, Adonaï, les démons et quelques autres créatures supérieures, toutes également proches de nous, toutes également capables de nous avoir, sinon créés, disons procréés.

Dans le jardin d’Éden il y a le Serpent qui conseille à Ève de se rebeller contre Dieu. On verra plus tard que ce démon-là n’est pas le mauvais bougre. Maintenant qui est ce dieu-là ? Théos, autrement dit Zeus l’Olympien ? Yahveh ? Adonaï ? Un des Élohim, Élie par exemple ? La Bible catholique ne le précise pas, elle emploie indifféremment le mot « dieu » – c’est à dire Zeus, théos en grec – pour désigner une douzaine d’êtres qui porte chacun un nom différent dans la version originale. Des dieux, il y en a eu beaucoup autour de nous à nos débuts. Et pas tous d’accord entre eux, excepté pour protéger et faire grandir l’humanité actuelle.

 

Généalogie des bonnes fées

De l’humanité précédente nous n’avons que peu de traces. Les Patriarches sont ces géants de grand pouvoir qui ont constitué la quatrième humanité, ou si vous préférez la quatrième génération en charge de la vie et de l’esprit sur cette petite planète lointaine. 

En marge des super concentrations d’étoiles du cœur galactique, nous sommes nichés tant bien que mal dans une banlieue perdue, où des zonards moitié pirates terraforment les planètes sauvages comme la nôtre. Ils sont plus ou moins mandatés par les Grands Dieux du centre galactique, mais ils agissent d’abord pour leur propre compte.

Ce laxisme est rendu possible par l’extrême éloignement où nous sommes. Le centre galactique est tellement loin d’ici qu’on peut se croire seuls au monde ! Nombre de savants en sont d’ailleurs persuadés. Leur grand savoir les dispense donc de réfléchir ? L’intelligence se mesure-t-elle à la somme des leçons apprises et des données admises ? Seul l’exercice quotidien du doute est la garantie d’une science droite. La remise en question de toutes les données reçues et tenues pour justes, telle est la règle infrangible que doit observer un scientifique.

Si la quatrième humanité porte un nom, c’est sûrement celui d’Hénoch. Hébreu חֲנוֹךְ (ḥănōkh), latin Enoch, arabe إدريس (Idris) Hénoch est un patriarche biblique, fils de Yared, père de Mathusalem, arrière grand-père de Noé. (source) Tous ces gens-là ne sont pas seulement des individus, ils représentent des peuples différents. Le Livre d’Hénoch est une véritable encyclopédie de la culture et des mœurs de l’humanité précédente. 

En Allemand, conservatoire de la langue des origines, HEN = poule, NOCH = encore. Ou bien HENd = départ, NOCH = encore. Quand on sait que ce brave Hénoch a passé son temps à quitter cette planète, quand on sait qu’il a accompagné de nombreux départs de la Déesse, on se dit encore un coup que cette brave poupoule d’Hénoch est un peuple, non un seul homme. Ce qui expliquerait pourquoi on lui prête une si longue vie…

Noé étant le dernier des Patriarches, notre humanité, cinquième du nom, serait née après le déluge. Certes, mais lequel ? Des déluges, il y en eut plusieurs, dit le prêtre de Saïs à Solon – si l’on en croit Platon. Alors ? S’agit-il du déluge de -2500, quand une comète géante a frôlé la Terre ? S’agit-il du déluge de -10 500, quand le vaisseau-île Atlantide a causé un gigantesque tsunami sur les deux rives de l’océan Atlantique ? S’agit-il d’un déluge beaucoup plus ancien ? 

D’après les anthropologues, Homo sapiens est apparu sur cette planète il y a plus de 250 000 ans. C’est donc à cette époque que notre tout premier ancêtre a été conçu. Il ne s’agit ni d’Adam ni d’Ève, ces deux-là sont apparus bien plus tard. En cet âge lointain, les Reptiliens étaient les maîtres incontestés de cette planète. Ils avaient développé des sciences parfaites, ils possédaient d’innombrables techniques et acquis autant de savoir-faire. Pour satisfaire des besoins auxquels ils ne pouvaient répondre eux-mêmes, leurs savants généticiens ont façonné la première humaine, Lilith la géante.

 

 

Qui sont les Reptiliens ?

Les Reptiliens ne sont pas des extraterrestres. Ils sont les héritiers de cette planète et ses légitimes propriétaires. Une fraction développée, issus des dinos qui ont régné si longtemps sur terre. Leur existence est attestée par de nombreux textes écrits ou issus de la tradition orale des Sumériens, des Romains, des Grecs, des Perses, Thraces, Scythes, Egyptiens, des Aborigènes d’Australie, des Maoris, Pascuans, Inuits, Amérindiens des Plaines, Mayas, Aztèques, Incas, des Tongouzes, Mongols, Chinois, Japonais, Coréens, des Berbères, Dogons, Yoroubas, Peuls, Zoulous, des Celtes, des Vikings, Basques, Andalous, et tous ceux, innombrables, que j’omets.

Malgré ce déluge d’attestations convergentes, les paléo-anthropologues refusent encore d’admettre leur existence. On se passera de leurs lumières vacillantes. Qui a besoin d’eux pour baptiser cette espèce intelligente ? Certainement pas moi. Au nom de la Mère, du Père et de l’Enfant, je les baptise Homo Sapiens Reptilis. Pourquoi est-ce que j’affirme qu’ils sont de l’espèce Homo sapiens ? Parce qu’ils nous ont créés à leur image. Et parce qu’ils se sont reproduits avec nous. Ce qui fait d’eux des Homo Reptilis. En effet, Sapiens n’est pas suffisant pour ces surdoués. Alors Homo potens ? Homo supersapiens ? Bref, vous avez saisi l’idée. Ces Reptilis nous écrasent dans tous les domaines.

Leur taille, déjà, est le double de la nôtre. Leur force est plus grande encore. Leur durée de vie fait de nous des éphémères. C’est d’ailleurs le nom que Zeus nous donne. Je ne dis pas que Zeus est reptilien, mais je le pense très fort. Son nom sonne comme le sifflement du serpent. Et puis la lettre Z n’évoque-t-elle pas le serpent ? Et la finale S ? Quant au phonème EU, en grec ancien il signifie bon, harmonieux, bénéfique. Zeus est donc le bon serpent.

Parce qu’il y en a des mauvais, comme le Serpent de la Genèse. Le gros vilain tentateur qui pousse Ève à désobéir. Hé, mais c’est pour son bien ! Il ne fait que l’informer. Il lui donne un des secrets de Dieu. Mais alors, me direz-vous, si Zeus est un serpent, et si Zeus est Dieu, et si le Serpent est le diable, il n’y a que des reptiles autour de notre berceau ? C’est vous qui le dites. Toujours est-il qu’un serpent donne le secret d’un autre serpent à Ève la Serpente. Ai-je dit la Serpente ? Mais non, c’est son aînée Lilith qui couche avec les Reptiliens !

En tout cas, Ève compte se servir de ce fameux secret. La connaissance du bien et du mal. Nous l’avons tous dès la naissance, grâce à Ève. Je ne dis pas à cause d’Ève, mais le cœur y est. On ne serait-y pas plus heureux sans ce fameux secret ? Le tigre qui croque les vertèbres du zébu ou de l’homme ne connaît pas le mal. Il agit tigrement, ça lui suffit. L’homme qui abat le tigre sait qu’il agit mal. Ça l’excite ou il s’en fout, toujours est-il qu’il tire. Au pire, il tue. Au pire encore, le tigre le tue. Au mieux ?

Jean-Jacques Rousseau s’est laissé tenter par ce délire de l’innocence. Il se prend à rêver un passé béni pour notre espèce, une douceur de vivre, une douceur de mœurs, une justesse et une honnêteté qu’il imagine être les qualités des peuples primitifs. Ce délire digne des Bisounours a été baptisé le mythe du bon sauvage. Mythe au sens faribole. Sous-entendu : il n’y a pas plus de bon sauvage que de dieu bon. Sacré bon dieu !

Dieu et le Serpent sont deux grandes figures du jardin d’Eden. Le Serpent n’est donc pas le diable, puisqu’il y semble chez lui. À mon idée, Dieu est son invité. Il est venu des étoiles, lui. Avant même que Dieu arrive, le Serpent était déjà là. Souvenez-vous des très anciens occupants de cette planète. Oui, je veux parler des dinosaures. Ce sont les premiers maîtres de la Terre. Ils y ont passé des dizaines de millions d’années.

Au sein de leur grande famille, il s’est trouvé un dino plus malin que les autres. Il a fait son chemin. Il a dominé tous ses cousins. Et maintenant il est là, dans son jardin, à baratiner la belle Ève avec qui il couche probablement. Et Dieu aussi. Les humaines plaisent aux terraformeurs. Alors on a Homo reptilis et Homo stellaris, le surhomme qui vient des étoiles. De la Grande Ourse, pour être précis. Lequel des deux a créé l’Homme ? Si vous le trouvez, vous saurez que l’autre a créé la Femme. Créé. Pas croqué. Quoique…

 

 

Un crocodile s’en allant à la guerre
Dit au revoir à ses petits enfants
Sa longue queue traînant dans la poussière
Il s’en allait combattre les éléphants
Ah ! Les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis n’en parlons plus

Moins il m’en faut, mieux je me sens
Charles Bukowski