On nous en a appris des bêtises à l’école ! Par exemple que notre civilisation oxydantalela faute est voulue trouve son origine dans la Grèce antique. C’est faux. Ni en Grèce, ni à Rome. Le point de départ est très antérieur.
Notre culture n’est pas gréco-latine. Les Romains et les Grecs n’ont pas tout inventé. La philosophie n’est pas née en Grèce, ni la science, ni notre civilisation. Comme tous les autres peuples antiques, les Grecs n’ont pas tout inventé, ils se sont surtout contentés de reproduire des connaissances antérieures. Et ils n’y ont pas compris grand chose. La source de cet enseignement était trop lointaine. Trop différente de ce qu’ils connaissaient à leur époque.
L’Antiquité gréco-latine n’est pas une source, mais un relai filtrant. Une transmission hachée, bâchée, partielle et partiale. Et très incomplète. parce que ni les Grecs ni les Romains n’ont rédigé toutes leurs sources, mais la majeure partie de ce qu’ils ont transmis ne nous est pas parvenu. On estime que nous ne possédons que le dixième des écrits et des œuvres de Grèce et de Rome. Le dixième! Ce qui nous manque pourrait changer de fond en comble notre vision du passé lointain. Je m’y emploie dans ce site.
J’en ai prou de vos Grecs et de vos Romains! À vous entendre, on ne peut pas faire un pet qui n’ait déjà été pété deux fois par eux! Et les Hébreux! Et la Bible!… Mais longtemps avant le Christ il y avait une révélation supérieure à celle d’Israël, mes petits frères! Elle ne venait pas d’Orient, mais d’Occident! Et les druides l’ont reçue du dieu des mers, c’est vous dire qu’elle venait de l’autre côté!… (source)Henri Vincenot, Les étoiles de Compostelle, p.66
Transmise par les Druides celtes, la révélation sur nos origines venaient des dieux d’avant. De l’Atlantide où régnait Poséïdon le dieu des mers. D’Hyperborée où régnait la Grande Déesse sur le vaste océan de l’espace, son empire des Mille Étoiles — Ana d’Alcor, représentée sur Terre par son chef de guerre, Rama Zeus Yahweh le conquérant.
Non, en aucun cas nous ne sommes nés en Grèce. Nos historiens auraient pu le comprendre s’ils s’étaient donné le plaisir de lire Diogène Laërce, l’érudit grec qui a écrit Vie, doctrines et sentences des philosophes illustres. L’auteur y énumère plusieurs dizaines de penseurs, savants et sages antiques, en se gardant bien d’en citer un seul qui ne soit pas Grec. Son zèle le trahit pourtant dès l’introduction :
« On a dit souvent que la philosophie n’était pas née en Grèce. AristoteLivre de la Magie et SotionFiliations, Livre XXIII disent qu’elle fut inventée par les Mages de Perse, les Chaldéens d’Assyrie, les Yogis d’Inde et les druides Celtes et Gaulois. Ils citent d’antiques sages phéniciens, thraces et lybiens. Quant aux Egyptiens, ils prétendent qu’Héphaistos, le créateur des principes de philosophie enseignés par les prêtres et les prophètes, était le fils du Nil. » (source)Diogène Laërce, La vie et l’oeuvre des grands philosophes
Diogène Laerce récuse ces objections, naturellement. Pour lui, bon Grec, et pour le reste du monde derrière lui, c’est évidemment son cher pays, la Grèce, qui a tout inventé. « En attribuant aux étrangers les propres inventions des Grecs, tous ces auteurs pèchent par ignorance, car les Grecs n’ont pas seulement donné naissance à la philosophie, mais au genre humain tout entier. » (source)Diogène Laërce, La vie et l’oeuvre des grands philosophes
Bon, l’affaire est claire, ce Grec flatte l’ego de son public grec, il en rajoute, ça peut se comprendre. Il se sent tout de même obligé de citer les véritables origines de la pensée grecque : les druides celtes, les mages de Chaldée, les prêtres d’Égypte, les Yogis d’Inde, et ajouterai-je, à la source de tout leur savoir, la science atlante.
« L’histoire de l’astronomie prétend bien légèrement que c’est l’astronome et mathématicien grec Hipparque (194 à 125 AEC) qui aurait découvert ce phénomène astronomique. Mais… est-ce bien exact ? On n’a recueilli aucune œuvre de cet astronome qui aurait découvert la précession vers 150 AEC. » (source)Alfred Weysen, Le temple du secret et de l’apocalypse, p. 330 Il l’a sans doute découverte dans un texte antérieur, comme Pythagore qui a recopié son fameux théorème dans des écrits datant de 2 millénaires avant lui.
Ainsi, Hipparque s’est vu attribuer l’invention de la trigonométrie, jusqu’à ceci : « Après de longues études, des scientifiques de Sydney (University of New South Wales – UNSW) ont découvert le but d’une célèbre tablette d’argile babylonienne de 3700 ans, révélant qu’elle est la table trigonométrique la plus ancienne et la plus précise au monde, éventuellement utilisée par les anciens scribes mathématiques et architectes pour calculer la façon de construire des palais et des temples et construire des canaux.
La nouvelle recherche montre que les Babyloniens, héritiers de Sumer, après certaines lois astronomiques, ont aussi battu les Grecs sur l’invention de la trigonométrie – l’étude des triangles – de plus de 1000 ans et révèle une ancienne sophistication pour les mathématiques insoupçonnée jusqu’ici. A ce train, on va imaginer que toutes les découvertes mathématiques attribuées aux anciens Grecs (ici c’est bien les « inventions » de Hipparque et de Pythagore qui sont remises en question !) ne pourraient être en fait que des recopies d’anciennes découvertes Sumériennes et Babyloniennes (voir Harapéennes quand on voit la qualité et sophistication des constructions de la civilisation de l’Indus…).
Connu sous le nom de Plimpton 322, la petite tablette a été découverte au début des années 1900 dans ce qui est maintenant le sud de l’Irak par le négociateur en antiquités, archéologue, universitaire, diplomate Edgar Banks, la personne sur laquelle le personnage de fiction Indiana Jones a été basé. Elle comporte quatre colonnes et 15 lignes de nombres écrites dans le script cunéiforme de l’époque en utilisant un système de base 60 ou sexagesimal… » (source)
Bien d’autres découvertes vont dans le même sens. Elles pointent des connaissances astrologiques extrêmement anciennes, déduites de l’observation de l’horloge mégalithique de Stonehenge ou le déchiffrage des images et des codex olmèques comme l’a fait l’astronaute US Gordon Cooper.
Décidément, les anciens Grecs furent surtout des transmetteurs, et parfois bien maladroits, comme Platon ou Homère. Non, nous ne sommes pas nés en Grèce… La question se pose donc de savoir à quelle source antérieure les Grecs de l’antiquité ont puisé leur immense savoir ? Avant toute autre source, il y a Sumer, évidente héritière d’une civilisation beaucoup plus avancée. Et puis, bien sûr, les savants Celtes dans les fameuses universités druidiques.
Platon a manifestement reçu l’enseignement des Druides celtes, mais il n’y a pas compris grand’chose, comme je le montre des plusieurs articles, La caverne, Le logos, Le ciel des intelligibles… Qui n’était intelligible que pour lui et une poignée de ratiocineurs moisis, heureux comme des souris dans des monceaux de papiers jaunis. Quant à ce triste sire que fut Pythagore, il a tout volé à d’autres, comme je l’explique dans les articles Le théorème et Une prof. De son côté, Homère n’a pas à se vanter de son plagiat, qui à l’époque a si fort choqué Héraclite l’Obscur. Je raconte ces faits dans l’article Le Ramayana et l’odyssée.
Homère méritait d’être chassé des concours à coups de bâtons, et Archiloque aussi.
Sumer et Babylone, les voilà les antiques sources des Grecs. Et les Celtes. Et les Vikings. Et l’Égypte. Et l’Amenta, autrement dit l’Atlantide. Mais ça, Laërce ne pouvait pas le mentionner. À son époque, l’Atlantide était déjà un mythe presque oublié, une légende, un conte pour enfants.
Pourtant, la question de nos origines revient sans cesse, irritante, fondatrice. Pourquoi toutes les civilisations premières ont démarré sans passé ni racines ? Leur savoir semble avoir été parachuté. Bien sûr, puisqu’elles ont toutes été initiées par les dieux d’avant, les surhommes de l’espace détenteurs de la science et de la technologie atlante.
Qu’on ne se méprenne pas : si la Grèce n’a pas tout inventé, son génie nous éblouit encore. La Grèce antique a fait preuve d’un art et d’une sagesse qui ont de quoi émouvoir. Ce pays brillant n’est évidemment pas l’origine du monde, ni celle des hommes, ni celle de toute science.
Car c’est bien ce que signifiait le mot philosophie, qu’on peut traduire par aimer la sagesse. Cette sagesse-là contient le savoir, la droiture et l’élévation spirituelle.
Des exercices physiques, des sortes de yogas, étaient proposés aux adeptes de chaque école philosophique. Les Péripatéticiens, les Stoïciens, les Pythagoriciens étaient aussi réputés pour leurs yogas respectifs.
Même cette façon de faire, qui semble typique de la Grèce antique, vient également d’un modèle antérieur, celui des druides, héritiers du savoir Atlante et du sang divin d’Hyperborée. N’oublions pas que l’élite grecque allait faire ses humanités soit en Égypte ou en Chaldée dans les Temples d’Isis, soit dans les universités druidiques de Gaule, par l’enseignement oral, initiatique, ainsi que par de nombreux exercices physiques. Tous les Grecs savaient fort bien que Laërce leur jouait du flûtiau, mais ils adoraient y croire. De même, on peut trouver une source commune au savoir-faire des Yogis de l’Inde et à celui des Druides, qui deviendra celui des Templiers, le yoga occidental.
Moi-même, ici à Erquy, j’enseigne un reki qui ne doit rien aux Japonais, mais tout aux anciens celtes. Je n’appartiens pourtant pas à la tradition druidique, mais à sa cousine, la tradition des enchanteurs. Merlin est mon modèle, et ma vie s’est avérée pleine de ressemblances avec la sienne. Finirai-je dans un cercueil de cristal au fond de l’étang de Guerlédan, envoûté par une fée de quarante ans ma cadette ? Qui vivra verra. Et qui mourra prouvera.
Comme chacun le fait sans le savoir, j’ai tout puisé en connaissance de cause à la source commune. La source première, hyperboréenne et atlante, telle que transmise par l’empereur Rama, le Charmeur, le Yogi, le Conquérant de l’âge de Bronze, ou en version hindoue, du dvapara yuga.
Parlant de Rama, n’oublions pas sa défaite contre les armées grecques. Si l’on en croit Platon, ce sont en effet les Athéniens qui arrêtèrent l’invasion atlante des Peuples de la Mer. Ils furent la seule nation de Méditerranée qui tint tête au Bélier et résista aux sections d’assaut du puissant Ram, il y a de cela une bonne pincée de millénaires.
Mais là encore, on peut soupçonner le chauvinisme et la vanité.
D’abord publié en octobre 2014, cet article a connu 27 modifications en 2015, 2016, 2018, 2019, avant cette version très augmentée.
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