« Au monde entier je déclare que la terre est creuse et habitable intérieurement » déclare John Cleves Symmes en 1818. Inutile de vous dire que cette déclaration a fait le plus grand bruit. Et ce n’était pas la première fois. Ni la dernière.
Existe-t-il un autre monde sous nos pieds, où vivent des hommes supérieurs, plus grands, plus savants que nous, sous la lumière d’un soleil central qui ne se couche jamais ?
John Cleves Symmes passera le reste de sa vie à défendre cette thèse, qui influencera ensuite de nombreux auteurs de fiction : Jules Verne et son Voyage au centre de la Terre ou encore Edgar Rice Burroughs et son Tarzan au coeur de la terre. Ce qui rendit la théorie de la terre creuse de plus en plus populaire. Dans les années 1900, deux nouveaux essayistes développent la thèse de Symmes. Pour Reed et Gardner, la terre est creuse, ouverte aux pôles. Reed imagine que les aurores boréales sont en fait la réflexion de phénomènes lumineux qui se passeraient à l’intérieur de la terre.
Peut-être les reflets d’une activité volcanique ? L’idée fait son chemin. Plus tard, Raymond Bernard écrira : « Nous vîmes quelque chose de si étrange que nous en restâmes muets de stupeur. En pleine mer, devant nous, se dressait soudain une sorte de grande montagne dans laquelle, à un certain endroit, l’océan semblait se déverser ! Intrigués, nous continuâmes dans cette direction et nous nous trouvâmes bientôt en train de naviguer dans un vaste canyon qui conduisait au centre du Globe. Nous n’étions pas au bout de nos surprises. Nous vîmes un peu plus tard qu’un soleil brillait à l’intérieur de la Terre. » (source)Raymond Bernard, La terre creuse
Des êtres qu’on pourrait bien appeler des dieux. Décidément l’agartha, ce monde souterrain habité par des dieux, géré par le Roi du Monde, ça me rappelle beaucoup de choses. Dans la mythologie grecque, on trouve l’histoire d’Ouranos qui se réfugie dans le monde souterrain. Mais il n’y a pas qu’en Grèce… Dans la mythologie celtique, les Tuatha se réfugient dans le monde souterrain du Sidhe. Dans la mythologie chrétienne, sous la terre se trouve l’enfer où vont les damnés pour l’éternité.
Et dans la mythologie sumérienne, Enki le dieu créateur, las de ses affrontements permanents avec son frère Enlil, lui abandonne la surface terrestre dont Enlil devient l’administrateur, en Sumérien le Sadam, ou le Satan. Et Enki-Dieu, où s’en va-t-il ? Il s’enfonce sous terre pour rejoindre l’abzu.
Selon les Sumériens, toutes les planètes sont creuses, et leur espace intérieur se nomme abzu. Selon la NASA, qui vient de publier l’info récemment, il se pourrait bien que les Sumériens aient raison. Il y a des océans intérieurs dans la Terre, dans la Lune, dans Mars… En attendant la suite. Mais revenons aux vieux mythes…
Ce partage entre dieux du monde d’en haut et de celui d’en bas se retrouve dans les mythes égyptiens et grecs. Et même dans la religion romaine dell’inferno.
Souverain du monde, dieu civilisateur, Osiris enseigne aux Egyptiens la loi, l’agriculture, et le respect de la religion. Mais sa popularité auprès de ses sujets provoque la jalousie de son frère Seth qui tue Osiris, le dépèce, et en disperse les morceaux à travers le pays. Isis, soeur et femme d’Osiris, recueille ce qui reste de son époux et, grâce à ses incantations, parvient à le ressusciter. C’est alors qu’est conçu Horus, qui vengera la mort de son père et qui règnera longtemps sur la terre d’Egypte… ou celle d’Atlantide. Quant à Osiris, il gagne le monde souterrain où il devient le maître du royaume des morts, et le juge de l’âme des défunts.
En Grèce, après la victoire sur Cronos, Zeus règne sur la Terre, Poséïdon sur la Mer, Hadès et Héphaïstos sur les Enfers et le monde d’en bas. Ce monde sous nos pieds est omniprésent. Tous les peuples antiques étaient donc des abrutis et des naïfs ? Nous ne sommes ni les premiers, ni les plus malins. Les Mayas se disent gardiens de souterrains sacrés.
Creusés il y a des millénaires par des machines inconnues sous l’Amérique latine, ils étendent leurs ramifications du golfe du Mexique à l’Antarctique. Je crois que les mythes sont le testament des Dieux. Aucun mythe ne contient de détails inutiles.
En dépit de son aspect fantaisiste, cette légende mérite d’être prise au sérieux. Je dis ça, je ne dis rien. Attendre et voir.
Qui a creusé ces galeries et ces villes souterraines, et pourquoi tout ce travail ?
"J'en ai haussé des femmes ! J'en ai osé des flammes !" (Cahiers Ficelle, inédit)
En 1312, l'empereur du Mali regagne l'Amérique, le continent de ses lointains ancêtres.
Le symbole suggère, l'image montre. Que montre le caducée, arme d'Hermès ?
Ils viennent de la littérature, de la bd, de la pop, de ce qui court,…
Leur mouvement permet la vie, leur ouverture permet la clarté, leur vigueur permet l'éveil.