Où sont les hérauts(1) qui ont annoncé de grandes vérités sur la noblesse et l’ancienneté de la civilisation noire ? Où sont les héros de la négritude planétaire ? Où se cachent les Diagne(2), les Diop(3) et les Sembène(4) d’aujourd’hui ? Hurleurs d’évidence, leurs grands aînés ont passé la main, brisés par l’incrédulité méprisante de la race blanche.
(1)Héraut, nom commun. 1. En Grèce et à Rome, messager chargé de porter les ordres du prince, de faire les annonces dans les assemblées et de déclarer la guerre. 2. Littéraire. Personne qui annonce quelque événement remarquable. Synonymes : messager – prophète.
(2) Pathé Diagne (1934-2023), universitaire sénégalais, fut un homme multidimensionnel qui a consacré sa vie à la recherche, à l’enseignement à la promotion des langues nationales et à la richesse culturelle et intellectuelle de l’Afrique.
(3) Cheikh Anta Diop (1923-1986), intellectuel sénégalais auteur d’ouvrages sur l’histoire et l’anthropologie. Il a montré l’apport de l’Afrique noire et de la négritude à la culture et à la civilisation mondiales.
Si ces grands hommes ont passé la main, c’est faute de pouvoir passer le relai. Pourtant la révolte gronde, et son écho profond résonne dans mon cœur. Moi qui ne suis qu’un petit cul-blanc sans prétention, il me faut prendre la suite de ces personnalités. Je le fais avec modestie mais aussi avec rage, tant je suis indigné par la mauvaise foi de la race où je suis né.
Nègre blanc je me sens, prophète de la négritude je me veux, à la suite de ces héros bafoués. Le fait d’être blanc empêchera-t-il la mauvaise foi de s’imposer à nouveau contre les faits que j’énonce ? La somme de mes découvertes me donnera-t-elle du crédit, sinon de la respectabilité ?
Je n’y compte guère, tant la mauvaise foi est plus solide que la bonne.
Il est plus facile de faire exploser un atome qu’un préjugé.
Nino Ferrer, « Je voudrais être un noir. »
Soyons honnête, je ne suis pas le premier blanc à prendre fait et cause pour les noirs opprimés. Comme Alan Patton (5), comme Johnny Clegg (6), comme Nino Ferrer (7) et comme bien d’autres blancs, je voudrais être un noir.
(5) Alan Stewart Paton, né le 11 janvier 1903 et mort le 12 avril 1988, est un écrivain et un homme politique sud-africain, fondateur du parti libéral. Il est né dans la province du Natal, aujourd’hui appelée KwaZulu-Natal. Sa famille descendait des colons anglais en Afrique du Sud. Son roman le plus célèbre s’intitule Pleure ô pays bien aimé.
(6) Jonathan Clegg, dit Johnny Clegg, né le 7 juin 1953 à Bacup (Royaume-Uni) et mort le 16 juillet 2019 à Johannesbourg, est un auteur compositeur-interprète, musicien, anthropologue et militant sud-africain. Surnommé le Zoulou blanc, il est surtout connu pour son tube Asimbonanga.
(7) Nino Ferrer, nom de scène d’ Agostino Arturo Maria Ferrari, né le 15 août 1934 à Gênes (Italie) et mort le 13 août 1998 à Montcuq (Lot), est un auteur-compositeur-interprète, chanteur de variétés, acteur italien naturalisé français.
Johnny Clegg, « Asimbonanga »
D’autres blancs se sont insurgés contre cette criante injustice issue du pire des racismes. Les noirs ne sont en aucun cas inférieurs aux autres types humains. Il n’est que de voir les nombreux domaines où ils excellent, dans les arts, la culture, les sports, pour réaliser notre bêtise. Leur façon d’habiter leur corps, la souplesse et l’élégance naturelle de leur démarche, leur beauté plastique, l’extraordinaire talent dont ils font preuve quand ils dansent, par exemple, suffit à prouver leur extrême ancienneté. Les noirs ont tout vu, tout su, tout fait alors que les blancs n’existaient pas encore.
Première couleur humaine, cette ethnie a peuplé la Terre entière quand ils y étaient les seuls représentants de la race humaine. Ils furent les premiers australopithèques, puis les premiers Homo sapiens à fouler le sol de la planète bleue.
Cette planète n’était déjà plus sauvage depuis plusieurs milliards d’années. Les Dieux d’avant l’avaient aménagée avec patience et ténacité dans l’idée d’y implanter une espèce intelligente capable de l’administrer.
L’histoire de notre humanité commence en Afrique avec les australopithèques (8), les anthropologues le savent bien, mais ils n’en parlent qu’à mi-voix et s’abstiennent d’en tirer les conclusions qui s’imposent.
(8) (source). Lucy est le nom qui a été donné à l’un des squelettes fossiles les plus connus de l’espèce Australopithecus afarensis. Le squelette fossile de Lucy a été mis au jour le 24 novembre 1974 à Hadar en Afrique de l’Est. (source) La découverte de Lucy en 1974 en Éthiopie a marqué les esprits en raison de l’état de conservation de son squelette et de son âge, 3,2 millions d’années. Composé de 52 fragments osseux, l’étude du squelette de Lucy révélera qu’elle marchait sur ses deux jambes. (source)
Lucy In The Sky With Diamonds
Picture yourself in a boat on a river
With tangerine trees and marmalade skies.
Somebody calls you, you answer quite slowly,
A girl with kaleidoscope eye.
Cellophane flowers of yellow and green
Towering over your head.
Look for the girl with the sun in her eyes
And she’s gone.
(Chorus)
Lucy in the sky with diamonds
Lucy Dans Le Ciel Parée De Diamants
Imagine-toi dans un bateau sur une rivière
Parmi les mandariniers sous des cieux marmelade.
Quelqu’un t’appelle, tu réponds plutôt lentement,
Une fille aux yeux kaléidoscopiques.
Des fleurs en cellophane jaunes et vertes
Surplombent ta tête.
Essaie de trouver la fille aux yeux pleins de soleil
Mais elle est partie.
(Refrain)
Lucy dans le ciel parée de diamants
Au nom de tous les miens
Au nom de ma race, qui a fait bien des horreurs et perpétré bien des crimes, je présente aux Noirs toutes mes excuses pour les avanies infligées par d’exécrables Blancs. Ils sont la honte de l’humanité et méritent l’opprobre éternelle.
Chers amis nègres et négroïdes, je vous demande pardon pour toutes les injustices, toutes les tortures physiques et morales que vous avez subies et subissez encore.
Qui suis-je pour présenter des excuses à mes frères et sœurs de couleur ? Un élu ? Un député ? Un ambassadeur ? Un politique ? Un homme d’état ? Un illustre romancier ? Un auteur à succès ? Rien de tout ça.
Je ne suis, comme j’ai dit, qu’un tout petit cul-blanc. J’aimerais avoir l’aura d’un pape ou d’un roi, l’influence d’un milliardaire, mais aucun de ceux-là ne sent à quel point cette indignité dure et torture un bonne partie des humains. Celle que j’aime le plus, celle qu’on reconnaît le moins.
En écrivant ces mots terribles, mon ventre se serre d’une douleur familière. Symptôme ressenti devant toute discrimination raciale, cette crispation m’étreint depuis l’enfance. Je n’ai jamais compris ni le racisme ni le racialisme absurde et injuste dont la négritude (9) fait l’objet. Je suis un nègre blanc, je l’ai toujours été.
(9) Nègre, négritude ne sont pas des insultes, loin de là. C’est plutôt le qualificatif Noir qui était mal vécu par Cheikh Anta Diop. C’était tout à fait clair pour lui, il faut revendiquer la négritude, assumer d’être nègre et négresse, se souvenir de l’art nègre si puissant, si merveilleux. Il faut revendiquer la très grande ancienneté de la race nègre, qui fut la première à paraître sur la terre d’Afrique. La civilisation nègre a connu un développement industriel et urbain, qui lui a permis de peupler la terre entière, bien avant l’apparition des Jaunes, des Bruns et des Roses.
Notre Mère qui êtes aux cieux
Dieu est une déesse noire, la mère de cette humanité, la nôtre, cinquième du nom. Notre Mère à toutes et à tous est une géante aux écailles noires, car elle est reptilienne de surcroît. Ne croyez pas que je délire, ceux qui délirent sont vos profs, vos divers savants, vos historiens de tout poil et de toute couleur de peau — à condition qu’elle soit blanche !
J’ai honte pour eux, et c’est peu dire. Voyez ce blanc de peau qui devient rouge de honte dans sa colère noire. Je voudrais convoquer ici le grand Nelson Mandela, l’impérissable Aboubakari II, le génial Bob Marley, tous les chanteurs, musiciens, peintres, écrivains, artistes noirs qui vivifient la plus ancienne culture du monde.
Comment les citer tous ? Eux qu’on a traîné dans la boue, qu’on a couvert d’opprobre, qui ont survécu tant bien que mal, mais plutôt mal que bien, courbés sous le fouet mordant des humiliations et des tortures.
Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute limite.
N’est-ce pas une infâmie De voir la race humaine Dans une telle course de rats ?
Quel dieu unique ? Ils étaient des millions !
Dieu est une déesse nègre, je persiste et signe. Elle est de type reptilien humanoïde. Le dieu unique est une invention machiste, due aux malheureux Hébreux tombés sous la coupe d’un dragon terrifiant. Bouffi d’orgueil et de suffisance, ce monstre leur dit qu’ils étaient son peuple choisi, et leur intime l’ordre de n’adorer qu’un seul dieu, lui-même.
Ce dragon anthropophage n’était ni dieu, ni empereur, ni prince régnant, mais général de corps d’armée. C’est ce que signifie son qualificatif sabaoth.
Les dieux d’avant étaient les employés et les serviteurs des Grandes Déesses, et tous étaient reptiliens. Ils avaient eux-mêmes des serviteurs, les Anges, et des esclaves, les humains.
Les védas nous enseignent que les dieux d’avant étaient plus nombreux que les étoiles du ciel. C’est exagéré, leur nombre étant évalué à 30 millions. Chiffre énorme pour un dieu unique. Le christianisme a néanmoins accrédité cette lubie hébraïque du dieu unique, mais pour convertir les adeptes de la Vieille Religion, la nouvelle a transigé. Le triple dieu unique a vu le jour. Une trinité machiste sans trace féminine, en voilà une étrange façon de croître et de multiplier !
Il fallait bien la caser quelque part, cette trinité celtique en laquelle tout un chacun croyait. Ainsi naquit le dieu triple mais quand même unique. La ficelle était grosse. Mais bon, nos ancêtres crédules ont tout gobé. Pour leur faire oublier les dieux serpents, les prêtres néo-chrétiens leur ont fait avaler tant de couleuvres…
Et pourtant belle…
Honte à la Bible sexiste, machiste, paternaliste et raciste. Honte aux horribles mots qui souillent à jamais plus beau des poèmes d’amour, le Cantique des Cantiques du roi Salomon. En l’entendant au catéchisme, je me souviens d’avoir pleuré.
Je suis noire et pourtant belle, filles de Jérusalem, comme les tentes de Kédar, comme les pavillons de Salomon. Ne prenez pas garde à mon teint noir, c’est le soleil qui m’a brûlée.
La sublime reine du Pays de Saba arrive chez les Juifs où elle doit s’excuser de sa négritude. Noire et pourtant belle !! Le soleil m’a brûlée !!!! Quelle honte ! La Reine de Saba est sûrement plus belle que toutes les blanches qui partagent la couche du grand roi.
Est-ce là d’où vient ce complexe de supériorité que les Caucasiens (10) ont développé et embelli ? La Bible racialiste le clame haut et fort, et nos ancêtres à la peau claire l’ont cru comme parole d’évangile. Nous valons mille fois mieux que les Nègres assurément, disaient ces vieux pâles, et beaucoup le pensent encore. Un complexe de culpabilité détourné ? La honte d’avoir traité la race nègre comme du bétail dont ils ont fait la traite ?
(10)
J’aime cette histoire que me conta jadis une amie gabonaise. Elle témoigne d’un racisme bien plus drôle et très juste, celui-ci. Un blanc qui est beau, il est beau. Un noir qui est beau, mon dieu qu’il est beau ! Un noir qui est laid, il est laid. Un blanc qui est laid, mon dieu qu’il est laid !
Ama co-naissance
L’image qui ouvre cet article représente une vierge noire. Cette tradition a fait couler beaucoup d’encre, recensant bien des âneries. À ma connaissance spécialistes ont suivi leur piste jusqu’au bout. Est-ce possible de remonter si loin ? On situe l’apogée du phénomène au Moyen-Âge, selon moi il faut en chercher l’origine beaucoup plus loin. Aux temps lointains où la Grande Déesse, noire de peau et reptilienne, régnait en présentiel sur notre planète, sa chère Terra. De TER + RA, troisième planète gravitant autour de l’étoile Ra, nom antique du soleil.
Tout simplement parce que Marie, mammifère, ne peut se passer de mâle pour se reproduire. Puisque le vieux Joseph n’y est pour rien, il faudrait soupçonner l’archange Gabriel, ce que je ne puis — même si je l’ai fait dans quelque autre article. Mais si l’on regarde du côté de la Déesse Mère, elle est et reste naturellement vierge, car les Reptiliennes peuvent se reproduire sans le secours d’un mâle.
Pour éluder le problème, les autorités chrétiennes ont bricolé le concept de l’Immaculée Conception — plutôt difficile à admettre s’agissant d’une mammifère. Le mythe de la Vierge Marie a donc été inventé tardivement pour rendre compte d’un mythe bien plus ancien, celui d’Ama, vierge mère reptilienne à peau écailleuse et noire.
Tout est faux dans nos livres d’histoire, il faut se faire une raison. Et pour raison garder face à tant d’inepties, il faut se tourner vers l’Akasha. C’est un cloud plus qu’antique où se trouve à jamais stockée toute la mémoire de cette espèce dans ses différentes variantes, puisque nous appartenons à la cinquième humanité. Les anciens Hindous l’appelaient mémoires akashiques, annales akashiques ou tout simplement Akasha.
On a compris où je veux en venir. Les Vierges Noires sont les représentations de la vierge originelle, mère de tout ce qui vit dans cette partie de la Voie Lactée, impératrice des Cent Mille Étoiles.
La vie = la mort
La Déesse Vierge et Mère règne sur Terra depuis son origine et son règne n’aura pas de fin. À notre échelle tout du moins, car la Grande Déesse est vivante, et tout vivant doit mourir un jour. Elle a beau vire depuis une bonne pincée de milliards d’années, son tour viendra. Toute déesse qu’elle est, la faucheuse lui coupera les pattes et le besoin de respirer.
Ainsi va la vie qui n’est rien sans la mort.
Le 15 août des Druides
La tradition des Vierges Noires a jadis gagné toute l’Europe. De nos jours elle reste vivace en Espagne, sous une apparence moins médiévale. N’empêche qu’il faut y voir encore l’effigie de la Serpente oubliée… que certains druides se font un devoir de ressusciter chaque année au plus chaud des étés, vers le 15 août — date habilement choisie par les autorités ecclésiales pour y coller une fête catho, l’Assomption de la très sainte vierge Marie l’imaginaire.
« Lugnasadh est la fête traditionnelle du mois d’août, qui contient l’assomption, c-à-dire la montée au ciel de la vierge Marie fêtée le 15 août depuis le vème siècle.Bien entendu, le culte de la vierge correspond à nos fêtes celtiques. En effet, lugnasadh est une des fêtes lunaires, c-à-dire féminines, célébrées la pleine lune la plus proche du 15 août.
Ce deuxième mois de l’été est celui des lions, mâles et femelles, mais nous connaissons tous des femmes lion qui tiennent une place importante et qui ne s’en laissent pas compter.
Il s’agit donc bien d’une saison où le masculin déploie toutes ses facultés, mais seule la présence féminine permet l’épanouissement complet de la Nature et des êtres la composant.
C’est pourquoi il est essentiel d’avoir suffisamment d’hommes et de femmes pour réaliser cet équilibre(les gaulois celtes pratiquaient l’égalité hommes-femmes sans états d’âme). » (source)
Les Reptiliens
- Le Peuple Serpent
- La religion d’Adam
- Les dieux serpents
- Le Pré-Existant
- Mythiques Rois Serpents
- Baal Marduk
- Les Néfilim
- Les démons du Zohar
- Serpents Volants Anunnaki
- Le Serpent et le Vautour
- Dragons d’Eden
- Dragons d’Enfer
- Quetzalcoatl serpent à plumes
- L’ombre Archonte
- Archontes de la Gnose
- Les bouffeurs de têtes
- Archontes selon Lash
- Archontes prédateurs
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- Archontes en Questions
- Le cerveau reptilien
- Les Sept Archontes
- L’Archonte Ialdabaoth
- Heureux l’Archonte…
- Servir Dieu et Mammon
- Guerre à Marduk
- Au val d’enfer
- Aux frontières de l’infini
- Le retour des dinos
La Vierge Mère
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- Astarté, Ase de Tartessos
- Les Amazones
- Le dieu taureau
- La Déesse et le Cornu
Hommage à la Mère Terre, Musée de Pachamama, Tucùman, Argentine