Cette nuit, j’ai vu Marduk à Babylone. Un dragon. Il me connaît, il dit qu’on s’est déjà rencontrés. Il a énuméré mes pouvoirs, il sait que je maîtrise la ligne de temps. CVe rêve me fuit, je ne me souviens de rien. J’ai cherché des infos pour me remettre en selle.Voici une première vision du dieu bouc, le BelSeigneur de Babylone.

 

Marduk le Grand est connu pour avoir tué la déesse Tiamat. Dieu de Babylone, il est devenu Baal Marduk c’est à dire Zeus, patron des dieux, maître absolu des humains. Il l’est encore, et pour longtemps.

Bélénos pour les Celtes, Baal dans la Bible, il est Amar-utu en sumérien, ce qui signifie « Veau du Soleil »Et aussi tout autre chose, voir ci-dessous. Outre sa fidèle ennemie l’hydre Tiamat, ce dieu puissant possède une arme secrète, le marrou, ainsi qu’un allié de poids, Mushussu, un dragon volant cracheur de feu. Comme lui-même?

Langue des oisons

Amar-utu est le contraire de Rama ou Tout. Une déformation, une altération, une négation du grand Rama, empereur du Tout. Comme la Torah, éminemment sexiste, est une altération, déformation, négation de la parole de la Déesse, Hator. Tiamat signifie: Elle t’aime, ti amat.
Il y a plus de sagesse dans cette langue-là que dans toutes les autres…

 

Réalité ou rêve alité?

Rama est Bélier, tandis que Marduk est veau, car issu du Taureau. D’où son culte, celui du Veau d’Or, condamné par YHWH dans la Bible. Il est Veau du Soleil, c’est à dire issu d’Hyperborée, ce vaisseau-mère aux allures de super Soleil qui a engendré de nombreux fils. Qui suis-je pour lui? Son pire ennemi, sans doute, quoique à ses yeux un être insignifiant. Un éphémère.

S’il daignait ouvrir sa gueule incendiaire, je ne ferais pas long feu. Malgré ça, il a peur de mon jugement. Quand il sent venir le pet, il s’écrase et change de sujet. Tant pis pour lui. Ma résolution est prise et depuis longtemps. Je serai impitoyable, implacable, impérial. Et le petit roi Marduk va s’en prendre plein la tête. Ça lui fera les pieds.

Finalement la rencontre s’est plutôt bien passée. Je n’ai pas appris grand chose, alors comme d’habitude je vais ménager mes effets, ne révélant mes découvertes que derrière le récit que nous ont laissé les Sumériens, dans une série de tablettes cunéiformes traçant la Liste des Rois de Sumer. Ce que la Liste ne dit pas, je l’ajouterai d’après ce que j’ai vu.

Maintenant voici ce que j’ai trouvé. Place à Marduk Bélénos Baal Damarutu Zeus. Et Balor. Et Indra?

 

 

La liste des Rois de Sumer

Cette liste impressionnante commence il y a un peu plus de 240.000 ans. Rien que ça! Un peu de proto-histoire : la planète Nibiru est arrivée dans notre système solaire il y a 500.000 ans. Les 260.000 premières années de la colonisation terrestre par les dieux reptiliens anunnakis se sont déroulées sous le règne du dieu Alalou.

Dans le nom de ce premier dieu des dieux d’avant, on retrouve les syllabes d’Allah. Et la sonorité s’approche d’Allahou, comme dans Allahou Akbar.

Ces dieux reptiliens avaient une longévité proprement ahurissante. Alalou fut assassiné par son fils Anou, dont l’avènement marque le début de la liste des Rois. Bien qu’il fut le plus jeune fils d’Anou, Enlil devint à sa suite le dieu le plus puissant du panthéon sumérien. Son frère aîné Enki entretiendra avec Enlil une rivalité farouche. Quelques 200.000 ans plus tard, Mardouk prendra la place d’Enlil comme dieu suprême des Babyloniens. Et de Terra

Donc il y a 40.000 ans seulement. S’il doit vivre aussi longtemps que ses ancêtres, on l’a encore sur le dos pendant 100.000 ans au bas mot. Sombre dimanche.

Tous ces comptes sont impressionnants, bien qu’à notre échelle, ils ne signifient pas grand chose. Ils sont là pour que le lecteur se fasse une idée de la durée de vie de nos maîtres reptiliens. À côté d’eux, nos reptiles font figure d’éphémères: 120 ans pour le crocodile, 190 ans pour la tortue…

 

Généalogie de Marduk

Ne cherchez pas Marduk dans la liste des rois de Sumer. En tant que dieu, il est au-dessus d’eux tous, et son règne sera beaucoup plus long que les leurs, déjà considérables. La généalogie des rois hébreux de la Bible semble inspirée de cette liste-là. Elle est moins impressionnante. En règle générale, toutes les traditions de cette partie du monde sont éclipsées par la magnificence de Sumer, l’éclat de ses rois et leur ahurissante longévité

Les Mésopotamiens en faisaient le fils aîné d’EaEnki et de la déesse Damkina. Dieu agraire d’importance secondaire à l’origine, Marduk finira par supplanter Enlil (et absorber ses attributions) comme dieu suprême du panthéon. Il acquiert toute son importance sous le règne de Nabuchodonosor Ier, souverain de Babylone de 1125 à 1104 av. J.-C. Le Poème de la Création (Enuma elish), écrit à cette époque, est destiné à justifier cette promotion. On lui associe le dragon (Mušhuššu), la planète Jupiter et le nombre 50 (également attribué à Enlil)   (Wikipedia)

 


 

Trônes de Salomon

Au temps qui est avant les temps comptés, Marduk siégeait à Babylone dans son sanctuaire l’Esagil, jouxtant la ziggourat qu’on nomme Tour de Babel. C’est du moins ce que disent les tablettes sumériennes. Pour vérifier ces sources, le mieux c’est d’aller voir. Ce que j’ai fait.

Et j’ai vu les aéronefs de Marduk qui décollaient depuis le sommet de la Tour de Babel. Avant le décollage, le pilote et deux passagers devaient escalader l’Esagil. Est-ce agile? Assurément.

Le guerrier qui voyage sur toute sa ligne de temps est un passe-muraille qui nous montre le chemin à suivre.

Lao Surlam

 

Marduk possédait son propre astroport à Babel, en son sanctuaire l’Esagil « le temple au pinacle surélevé ». Ce pinacle surélevé doit désigner la ziggourat jouxtant le temple, comme le clocher d’une église. Le terme ziggourat vient du mot babylonien « zaquru » et signifie « être élevé et au-dessus ». Il désigne le sommet d’une montagne ou une tour à étage, celle-ci servant de plate-forme artificielle sur la plaine mésopotamienne. (source)R.A. Boulay, Le passé reptilien de l’humanité, éditions Aquarius.

 

Zaquru

Zaquru ne désigne rien d’autre que ce que la postérité appellera un trône de Salomon, une plate-forme de décollage pour ses engins volants. Marduk disposait de toute une flotte d’astronefs, d’aéroplanes et de sous-marins volants que les Hindous ont appelés des vimanas. Mais son principal astroport était dans la très antique cité qui portait son nom, Baalbek.

La plaine mésopotamienne est sans doute la principale implantation des Anunnas sur notre planète. Ils ont bâti de nombreuses villes dans ce secteur, et on peut encore admirer une plate-forme cyclopéenne destinée à Baal Marduk, dans sa ville de Baalbek. Elle servait de piste de décollage pour l’astroport faisant la liaison avec le vaisseau Anunna. Ce vaisseau-mère en vol stationnaire, les Grecs l’ont nommé l’Olympe et les Romains, Hyperborée.

Les Anunnas l’appelaient Urusaganna, qui se décompose en Uru Sag An Na,  la ville principale des cieux; ou encore Uru Sag Anna, la première ville de la grande déesse Anna, qui règne sur la planète Ur, sous le soleil d’Alcor, dans la grande ourse.

Cette plate forme a été réutilisée par les Romains comme fondation du temple de Jupiter, lors de la colonisation romaine. À cette époque, les Anunnakis étaient rentrés chez eux depuis longtemps. Mais s’ils ont vu cette œuvre depuis Ur d’Alcor, ils ne l’ont pas jugé impie. Baal Marduk, premier propriétaire du lieu, est passé du statut de dieu local à celui de dieu principal de Terra, le dieu des dieux de Babylone. Par la suite, Marduk reçut des Grecs le titre de Zeus. Quoi de plus naturel qu’on lui consacre un temple sur cet astroport devenu inutile?

 

 

La terrible Tiamat

L’ascension de Marduk commence sous le règne de Sumu-la-El au 19e siècle avant notre ère (AEC). Puis le puissant roi Hammurabi permet la diffusion de son culte.  C’est au 12e siècle AEC que se produit le véritable tournant pour Marduk. L’Épopée de la Création ou Enuma elish est rédigée à cette époque, qui donne la part belle à Marduk. Son élévation officielle en fait le roi des dieux, parce qu’il a vaincu Tiamat. Cette déesse génitrice a engendré des dieux, ce en quoi on pourrait l’identifier à Athéna ou Ninhursag. Mais à la différence des deux déesses précédentes, Tiamat est un redoutable monstre marin, une hydre aux têtes hideuses.

Marduk remplace alors son oncle Enlil. Il a accompli un haut-fait qui mérite ce nouveau statut. Ni Anu-Anou son grand-père, ni Enki-Ea son père n’avaient réussi à vaincre Tiamat.

Tiamat est une déesse mésopotamienne, personnification des eaux primordiales. Elle apparaît avant tout dans Enūma Eliš, l’Épopée de la Création babylonienne, en tant que maîtresse des forces du chaos, et antagoniste principale du grand dieu Marduk. L’hydre Tiamat est un terrible monstre, que Anu et Ea Enki ont renoncé à tuer. Marduk y est parvenu et en a tiré toute gloire, au point de supplanter Enlil et Anu à la première place du panthéon babylonien. (Wikipedia)

 

Veau du Soleil

Amarutu, son nom sumérien, signifie « Veau du Soleil« . Amarutu Marduk est venu du Soleil d’Hyperborée, le vaisseau-mère hyper lumineux des Anunnas. Leur nom se décompose en Anu + (A)nna, une façon de dire que si ces visiteurs de l’espace étaient les fils d’Anu, dieu de Terra et grand-père de Marduk, ils étaient avant tout les enfants de la grande déesse Anna, qui régnait sur un empire de mille soleils depuis sa planète natale Our en Alcor. Anna et Anu sont les parents et les chefs du peuple venu d’Alcor dans la Grande Ourse.

De la même façon,  Tuatha Dé Danann se décompose en Tuatha, le peuple + Dana An, l’antique déesse Dana ou Ana.

Ainsi s’explique le Soleil de son nom sumérien. Mais pourquoi le veau? Marduk, comme d’autres dieux sumériens, est représenté avec des cornes de bovidé sur sa couronne. Mais on lui donne aussi un corps de taureau. Or le veau est le petit du taureau. Faut-il croire que Ea Enki, son père, était le taureau qui engendra le veau Marduk?

Ou dois-je me livrer à ma gymnastique préférée, la fameuse Langue des Oisons? Amarutu, racine (root) d’Ama. Ou bien Amar donne Rama en verlan. Quant à utu, prononcé à l’anglaise, c’est you too. Toi aussi mon fils. Tu quoque filii, dit César à Brutus. Mais c’est une autre histoire…

 

 

Les dragons et les humains

Grand dieu de Babylone, Marduk ou Amarutu en sumérien était le fils ainé d’Ea-Enki et de Damkina. Son animal fétiche, Mushussu, était un dragon. Son nom vient du sumérien MUŠ.HUŠ, littéralement « serpent/dragon rouge », c’est-à-dire dragon furieux, le rouge représentant la grande colère. Cette créature possédait un corps de serpent et une tête cornue, ses membres antérieurs étaient ceux d’un lion et postérieurs ceux d’un rapace. (wikipédia)

Les dragons sont nombreux dans les anciennes traditions du monde. Les humains les ont côtoyés pendant une très longue période de temps. Tantôt bienfaisants, ils ont aidé nos ancêtres, les ont éduqués, et leur ont appris une foule de choses utiles, y compris des notions de mathématique et de géométrie.

Ces dragons sont aussi présentés comme des prédateurs, c’est leur vocation naturelle. Carnivores, ils adorent la chair humaine et s’en font des ventrées qui les laissent assommés par la digestion. Ces animaux font de longues siestes, ils sont même soumis à la dormance reptilienne qui peut les faire dormir près du tiers de leur vie, considérablement longue.

 

Mushussu

Mushussu le dragon serpent a un statut particulier. Il fut l’animal fétiche ou le symbole de nombreux dieux sumériens avant de devenir celui de Marduk. Je ne crois pas aux symboles. Je récuse cette manie de nos archéologues et autres professionnels du passé d’interpréter de façon symbolique tout ce qu’ils ne comprennent pas.

Mushussu n’est ni un animal fétiche, ni un symbole. Il pourrait être ce que le nagualisme appelle un allié. Le roi Marduk avait un grand pouvoir personnel et s’était acquis la précieuse collaboration de ce dragon redoutable. À moins? À moins que Mushussu soit Marduk lui-même. On sait en effet que Marduk est un dieu d’Hyperborée, donc un reptilien, et un dragon lui-même.

C’est l’animal-symbole personnifiant plusieurs divinités. Il semble qu’il soit à l’origine associé à Ninazu, dieu vénéré à Eshnunna et à son fils Ningishzida de Gishbanda puis à Tishpak, qui devient le dieu principal d’Eshnuna au début du IIe millénaire av. J.-C.. Après la prise de ce royaume par Babylone, le concept du dragon-serpent est réattribué à Marduk, alors dieu tutélaire de la cité, qui deviendra ensuite la principale divinité de la Mésopotamie. (wikipédia)

Il est facile d’imaginer que le titre de Mushussu soit donné à ceux des dieux gouverneurs qui font montre du plus grand courage. De la même façon, les empereurs romains qui ont succédé à Jules César ont porté le titre de César. Dans cette hypothèse, Marduk serait devenu Mushussu, le gouverneur divin au grand courage, à la suite de sa victoire sur l’épouvantable Tiamat.

Que Mushussu soit son allié castanedien ou bien Marduk lui-même, c’est grâce à la colère du Dragon Rouge que Marduk est parvenu à défaire Tiamat, l’hydre marine. Mais c’est aussi grâce à son arme secrète…

 

 

L’arme secrète

Il y a encore une troisième hypothèse possible.Sur l’image précédente, on peut voir Marduk pourchassant, non la terrible Tiamat, mais son fidèle Mushussu. Cette représentation babylonienne est explicite: Marduk est en train de mettre en fuite le dragon furieux. De deux choses l’une : ou Mushussu et Tiamat ne sont qu’un seul et même monstre dont Marduk serait venu à bout, ou bien le même Marduk aurait défait plusieurs monstres, Tiamat l’hydre, et Mushussu le dragon. On comprend qu’il soit devenu le dieu principal des Babyloniens, et, j’en ai peur, le dieu tutélaire qui règne encore sur Terra, notre planète en déshérence.

Sur la même image, pour faire fuir le Mushussu, on voit que le Dieu-Roi brandit une arme étrange, que les Sumériens appellent marrou. Marduk est à l’origine divinité agraire, comme en témoigne son attribut, le marrou, une sorte de bêche. (source) Divinité agraire, mon œil! Le marrou n’est pas un attribut. Il n’a rien de symbolique, encore moins d’agraire. Le marrou est une arme. Mes lecteurs attentifs l’ont tout de suite reconnu, cette arme est celle qu’en Inde on appelle un vajra.

 

Les deux vajra

Les Hindous et les Bouddhistes de l’Inde ont consacré une abondante littérature à cet objet mystérieux. Arme sacrée, son pouvoir meurtrier jugé néfaste aurait été ôté par Bouddha, qui en a rapproché les pointes. Ce faisant, si la légende est vraie, Bouddha aurait commis une grossière erreur, transformant un objet utile en un colifichet symbolique, dénué de toute opérativité. Mais il n’en était pas de même avant nos religions modernes qui ne se souviennent de rien et transforment en bouillie indigeste des mythologies qui les dépassent.

Écoutez les mots du Rigveda: « Maintenant, je décris les faits glorieux d’Indra, qui détient Vajra. Il a tué le serpent et a fait couler les eaux. Il a brisé les cœurs des montagnes. Il a tué le serpent qui se réfugiait dans la montagne. Tvashta a fait le Vajra pour lui. Comme les vaches qui faisaient des sons, les eaux qui coulaient atteignaient la mer. Mighty Indra a choisi Soma et a bu de trois conteneurs. La généreuse Indra a tenu Vajra à la main et a tué les premiers nés parmi les serpents. » (source)Rigveda 1.32

Le vajra était une sorte de pistolet laser. Il projetait la foudre vers l’adversaire. « Comme on lance une arme de jet, le coup de foudre indestructible a éclaté comme une boule de feu météorologique à travers les cieux, dans un tourbillon de tonnerre, de feu et de foudre. »  (source)Nitin Kumar, dans son article Ritual Implements in Tibetan Buddhism

 

 

Le porteur de vajra

Mais le vajra ne faisait pas que détruire. Il pouvait aussi guérir, voire éveiller les personnes visées. Ici intervient la curieuse légende du bodhisattva Vajrapani, dont le nom signifie porteur de vajra.

Vajrapani appartient à l’une des principales traditions bouddhiques, celle du Vajrayana. Les premiers bouddhas appartenaient à cette tradition, disent les bouddhistes. La Voie du Vajra serait-elle l’art de massacrer des géants et d’autres monstres hostiles aux humains ? C’est bien possible, même si les bouddhistes modernes ne le croient pas.

Confits en dévotion pour Bouddha leur idole, Ils parlent du vajra aux pointes refermées, le vajra objet rituel, et non l’arme de poing qui avait à l’origine ses pointes dardées. L’image ci-dessous vous montre les deux modèles. Je précise que le vajra ouvert n’est pas une arme véritable, mais une copie tardive, qui n’a jamais eu la prétention de fonctionner.

C’est bien le problème avec ces armes antiques. On n’en trouve que des représentations ou des copies factices. On n’a jamais retrouvé les couronnes d’Osiris et des autres pharaons d’Égypte, pas plus que les armes divines, les engins volants, et autres équipements précieux et dangereux que les terraformeurs n’ont pas confié à la garde des humains. Ils les ont remporté avec eux sur leur vaisseau-mère.

Ainsi en est-il de Mjöllnir le soi-disant marteau de Thor, dieu scandinave. Pour moi il s’agit non pas d’un marteau mais d’un objet de haute technologie, une arme mortelle qui peut tuer à distance. Le parallèle avec le vajra a fait l’objet d’un autre article.

 

Les titres de Marduk

Seul de tous les dieux, et après la défection d’Anu et d’Ea lors de la création, Marduk osa se mesurer avec la monstrueuse Tiamat. Après sa victoire, les dieux témoignent leur reconnaissance au tueur de Tiamat en lui décernant cinquante titres, dont ceux-ci:

Marduk,
La lumière du père qui l’a engendré,
Le rénovateur des dieux,
Le seigneur de l’incantation pure qui fait vivre les morts,
Marduk,

Celui qui connaît le cœur des dieux,
Le gardien de la justice et du droit,
Le créateur de toutes choses,
Marduk,

Le premier de la totalité des seigneurs,
Le seigneur des rois,
Le pasteur des dieux.

 

 

La Légende Dorée

Titres prestigieux auxquels manquent toutefois les principaux : Marduk vainqueur de Tiamat, Marduk porteur du vajra-marrou, Marduk Mushussu, colère du dragon rouge. Puisqu’il est lui aussi porteur du Vajra, ou Vajrapani, Marduk appartient à l’une des principales traditions bouddhiques, celle du Vajrayana. Les premiers bouddhas appartenaient à cette tradition, disent les bouddhistes. La Voie du Vajra serait-elle l’art de massacrer des géants et d’autres monstres hostiles aux humains ? C’est bien possible, même si les bouddhistes modernes ne le croient pas. (voir plus haut)

Marduk pourrait-il être un Bouddha? Pourrait-il être Indra lui-même?

Tout est possible. Chaque peuple, chaque tradition locale est fille de la grande légende planétaire, cette légende dorée de nos origines, qu’on pourrait écrire : la Légende d’Orée. Les différentes lignées humaines s’approprient des bribes de cette légende globale, qu’ils adaptent à leurs coutumes, leur histoire, leurs croyances. c’est ainsi que le grand Rama est raconté de cent façons différentes par chacun des peuples qu’il a soumis. Et comme il fut le maître de toute la terre et le premier empereur des humains, beaucoup de légendes nous parlent de lui, à une période différente de sa très longue vie, et sous des noms d’emprunt.

La relocalisation des faits et des héros de la Légende Dorée est une constante de la proto-histoire. Faut-il que je sois inconscient ou un con sciant pour m’attaquer à un dragon de sa trempe! Les fils d’Aaron y ont laissé leur peau pour beaucoup moins que ça. Ils s’étaient contentés de brûler de l’encens. Pour les punir (de quoi?) le dragon Hachem les a rôti pour les dévorer à l’abri des regards.

 

L’armée des Loups

Vous avez compris mon inconscience ou ma folie. C’est Marduk que j’ai choisi comme adversaire. Contre lui j’engage une armée –soyons modeste, une escadrille– de Loups Volants. Ils viennent de partout, ils me connaissent ou m’ignorent encore, ça n’a pas d’importance. L’essentiel est l’engagement. Une fois pour toutes, il importe d’en finir avec le règne du feu, la tyrannie de nos maîtres éternels, les dragons archontes.

Ils se sont penchés sur notre berceau, ils nous ont initiés, ils nous ont aidés à grandir, voici qu’ils réclament leur salaire. C’est à notre âme qu’ils en veulent, car ces malheureux n’en ont pas. C’est à la vie éternelle qu’ils aspirent, car la mort de leur corps est un terrifiant terminus. Leur vie est certes longue, démesurément. Pour eux pourtant, elle passe comme un instant.

Pour mieux résister à l’épuisante pression de la gravité, ils ont pris refuge dans l’astral, non dans cet astral lumineux et doré qui accueille les initiés humains, mais dans les eaux glacées du calcul égoïste, où ils se sont aigris. La jalousie les dévore et les rend vulnérable. Ils veulent cette supra-conscienceet non supra-mental, ce qui est un contresens en français qui leur fait si cruellement défaut. Elle est réservé aux êtres nés du Plérôme, ils n’en font pas partie.

Dans un prochain article, j’évoquerai le combat astral qui nous oppose. Dantesque et cyclopéen. À la fois divin, surhumain et bestial.

 

 

Xavier Séguin

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Xavier Séguin

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