Il se peut que les Nāgas et les Sarpas ne soient qu’un seul et même animal, le Serpent. Pas un serpent tel qu’on le connaît aujourd’hui, le Serpent. Un être supérieur, plus noble, plus intelligent, plus docte, plus pédagogue : en un mot, plus proche de l’humaine — Elle se nomme Lilith dans la Bible. Les Serpents l’ont créée pour les aider… et pour les distraire.

 

Reptiliens et Serpents

Nāgas et Sarpas signifient tous deux serpents dans l’hindouisme. Ils sont vénérés par les hindous depuis l’Antiquité. Aujourd’hui, nagas et sarpas sont souvent utilisés comme des synonymes. Mais il y a une différence entre eux. Selon Harivamsa, Vasuki est le roi des Nagas. Takshaka est le roi de sarpas.

Les Nagas sont semi-divins et ont des pouvoirs. Les Sarpas ne sont pas divins et n’ont aucun pouvoir. Les Nagas peuvent prendre n’importe quelle forme à volonté. Les Sarpas n’ont pas ce pouvoir. Les Nagas ont leur propre monde souterrain. Les Sarpas n’ont pas de monde à eux, ils vivent donc sur terre.

Les Nagas sont généralement associés aux dieux Shiva, Vishnu et aux Devas. Les Sarpas sont le plus souvent associés aux démons. Ils semblent avoir certaines qualités négatives.

Pour plus d’informations sur le sujet, consultez ce site en anglais.

 

Le livre de Dzyan

Héléna Blavatsky mentionne l’ancien livre de Dzyan comme étant de source sanskrite, mais elle est la seule à en parler… Ce livre inconnu  évoque et décrit une race de serpent qui descendit des cieux et instruisit l’espèce humaine.

« Le Livre de Dzyan est supposé être un ancien texte, d’origine tibétaine, et possiblement relié à une branche ésotérique du bouddhisme tibétain. Il a formé la base de la Théosophie, le mouvement spiritualiste ésotérique fondé par Helena Blavatsky en 1875 et diffusé par la Société théosophique » dit Wikipédia qui n’a pas l’air de croire à son authenticité.

En effet, H.P. Blavatsky s’est souvent laissée aller à baptiser ses propres textes de noms tibétains. Elle s’en défendait bien entendu, se retranchant derrière des dons de voyance qui lui faisaient lire un livre disparu comme s’il avait été sous ses propres yeux.

Possédant ce don moi-même, je ne la tournerai pas en dérision. Mais je préfère des qualités moins évanescentes, comme celles qu’a développé son fils adoptif Krishnamurti.

 

Sarpas ou Séraphins ?

Contrairement à Wikipédia, R.A. Boulay semble la croire sur parole : « Madame H.P. Blavatsky passa trois ans au Tibet, au Bhoutan et au Sikkim, accumulant des milliers de sources sanskrites qui furent compilées dans le livre de Dzyan.

Ces sources concernent un peuple ancien appelé les Nagas ou Sarpas, des êtres semi-divins au visage humain et dotés d’une queue de dragon. Blavatsky pensait que ces Sarpas étaient sans aucun doute les Séraphins de l’Ancien Testament, qui auraient donc les mêmes racines étymologiques que les Sarpas de l’Inde antique. » (R.A. Boulay – Le passé reptilien de l’humanité, p.97)

Une ethnie indienne porte encore de nos jours le nom de Nāga, qui veut dire serpent. Les Nāgas forment un groupe ethnique d’environ deux millions et demi de personnes, dans l’Inde du Nord-Est. Ils sont répartis entre les États du Nagaland (où ils sont majoritaires), du Manipur, de l’Assam, de l’Arunachal Pradesh et à proximité de la frontière avec la Birmanie (Union du Myanmar).

Originaires du Yunnan et de Birmanie, leurs dialectes font partie de la famille des langues tibéto-birmanes. (source)

 

Eve et le Serpent, d’après William Blake

Le Nakash biblique

En hébreu, on retrouve la même racine Na-aa dans le terme נָחָשׁ (nāḥāš ou nākāš). Le nakash désigne le Serpent dans la Bible. Il désigne notamment le serpent de la Genèse, qui entraîne la chute d’Adam et Ève. C’est aussi le terme utilisé quand le bâton de Moïse se transforme en serpent dans le Livre de l’Exode et dans l’épisode du serpent d’airain du Livre des Nombres.

Nakash est trouvé 31 fois dans la Bible. En voici quelques occurences :

Genèse 3.1 Nakash était le plus rusé de tous les animaux des champs.
Genèse 49.17 Dan sera nakash sur le chemin, vipère sur le sentier. 
Exode 4.3 L’Eternel dit: Jette-la par terre. Il la jeta par terre, et elle devint nakash.
Nombres 21.6 L’Eternel envoya des nakash brûlants sur le peuple, beaucoup de gens moururent en Israël.
Psaumes 58.4  Ils ont un venin pareil au venin du nakash.
Ecclésiaste 10.8 Celui qui creuse une fosse y tombera, celui qui renverse une muraille sera mordu par le nakash.
Esaïe 27.1 L’Eternel frappera le léviathan, nakash fuyard, nakash tortueux et il tuera le monstre de la mer.
Amos 9.3 J’ordonnerai au nakash de les mordre.

 

Les Nāgas et Bouddha

Un seul et même animal, Nāga et Sarpa ? Oui et non. Les textes sanskrits leur donnent deux noms différents, il semble bien que les Nāgas et les Sarpas ne sont pas les mêmes êtres. Qu’ils appartiennent à l’une ou l’autre espèces, ou que ces deux espèces n’en fassent qu’une seule, tous les anciens Serpents étaient capables d’émotions, de réflexion, d’écrire et de parler. 

Peut-être ont-ils enseigné le langage articulé comme l’écriture à nos ancêtres Adam ?

Dans le bouddhisme, les Nāgas se tiennent au service des dieux. Citons l’indianiste Heinrich Zimmer :

« D’après les idées bouddhiques, tous les génies de la nature se réjouissent avec les plus hauts dieux de l’apparition d’un rédempteur incarné, le Bouddha. Et les Serpents n’y font pas exception, étant la personnification principale des eaux de la vie terrestre.

Soucieux de servir le maître universel, les Nāgas surveillent avec sollicitude ses progrès vers l’illumination finale, car il est venu pour racheter pareillement tous les êtres, les créatures de la terre, des cieux et des enfers ». (source)

<< Né le 6 décembre 1890 à Greifswald en Poméranie et mort le 20 mars 1943 dans l’État de New York, l’Allemand Heinrich Robert Zimmer est un indianiste doublé d’un historien de l’art d’Asie du Sud.

 

Nagarjuna, prince des serpents

Certains textes disent que le Bouddha, quand il commença à prêcher sa doctrine, comprit vite que les hommes n’étaient pas prêts à l’accepter tout à fait. Alors il confia l’interprétation profonde de la réalité à une audience de Nāgas, qui acceptèrent d’en prendre la responsabilité jusqu’à ce que l’humanité fût prête à la comprendre.

Les Nāgas ont patienté sept siècles pour qu’un grand sage soit capable de pénétrer le premier secret de Bouddha. Nāgārjuna, Nāga Arjuna, le Prince des Serpents, fut initié par les rois-serpents dans la certitude que tout est vide (śūnya). C’est lui qui transmis aux humains les enseignements bouddhiques parachevés, ceux du Mahāyāna. (source)

Dialecticien virtuose, il s’appuie bien sur le corpus bouddhique, constitué de textes religieux et d’une kyrielle de commentaires érudits, mais il préfère la rigueur logique à l’argutie des gloses, qu’il déconstruit.

C’est dans les Stances du milieu par excellence, son livre phare aussi connu sous le titre de Traité du Milieu, qu’il défend l’idée d’un vide ayant une certaine consistance, toujours en mouvement, « impermanent », dont il fait le ressort de la réalité. 

Nāgārjuna est le promoteur d’une autre conception du réel, fondée sur la « vacuité ». La vie de ce moine bouddhiste, né entre le IIe et le IIIe siècle au sud-est de l’Inde, reste peu connue et largement mythique.

Nāgārjuna est cependant réputé pour avoir fondé l’École du Milieu, en hommage à la Voie du Milieu prônée par l’enseignement de Bouddha. 

 

Le roi-serpent Mucalinda protège le Bouddha

 

Le bouddha et Mucalinda

Le motif du roi-serpent Mucalinda abritant sous son capuchon le Bouddha des intempéries est un thème préféré de l’art bouddhique, y compris hors de l’Inde. Au Népal, les Nāgas sont liés à Amoghasiddhi dont ils ornent le dais et à Dīpaṅkara dont ils sont le « véhicule ». Ils sont également attachés au culte de Rāto Matsyendranāth qu’on appelle aussi Avalokiteśvara.

Des génies-serpents, la tête prolongée par une langue dardée au-dehors, décorent le baldaquin de ce dieu. Ils assurèrent, dit-on, les lustrations rituelles de Matsyendranāth lorsque les prêtres en charge de la divinité eurent fui au moment de l’attaque du roi Mukunda Sena de Palpa. Vāsuki aida du reste le roi Narendradeva à introduire Matsyendranāth au Népal (ch. VI) et de nombreux détails de la fête de ce dieu évoquent les génies-serpents. (source)

 

Nāgas dans l’hindouisme

Les histoires impliquant les Nāgas font toujours partie des traditions culturelles contemporaines dans les régions à prédominance hindoue d’Asie, notamment l’inde, le Népal et l’île de Bali. Dans le giron hindou, les Nāgas sont considérés comme des esprits de la nature, protégeant les plans d’eau tels que les rivières, les lacs, les mers, les sources et les puits. S’ils sont correctement adorés, ils apportent la pluie, et avec elle la richesse et la fertilité. Cependant, on pense également qu’ils provoquent des catastrophes telles que les inondations, la famine et la sécheresse s’ils sont méprisés par les actions irrespectueuses de l’humanité sur l’environnement, car de telles actions empiètent sur leurs habitats naturels.

 

Shesha aux cent têtes

 

Shesha s’entête

Le Nāga le plus célèbre de la tradition hindoue est sans doute Shesha, le plus reconnaissable avec ses cent têtes. Il est souvent représenté avec Vishnou, qui tantôt s’abrite sous lui, tantôt s’allonge sur lui. Quoi qu’il en soit, Shesha s’entête à se reproduire. Chevauché ou chevauchant, il s’accouple sans cesse et donne une abondante progéniture.

Balarama, frère de l’incarnation de Vishnou Krishna, a parfois été identifié lui aussi comme une incarnation de Shesha. Le serpent n’est pas exclusivement lié à Vishnou : il est très présent aussi dans l’iconographie de Ganesh et de Shiva.

Dans le cas de Ganesh, le serpent est souvent drapé autour de son cou ou de son ventre, ou enroulé autour du ventre comme une ceinture, autour d’une main ou des chevilles , ou enroulé en forme de trône. Pour Shiva, le serpent est le plus souvent en guirlande autour de son cou. Les lingas de Shiva le montrent souvent abrité par de nombreuses têtes de nagas. (source)

Le lingam ou linga (pluriel lingas) est un objet dans lequel Shiva est présent ; quand on l’y invoque, il est conçu comme un pratika, un symbole de dévotion. Ce mot sanskrit se retrouve chez nous dans les pratiques religieuses.

 

Ganesh et son Serpent

 

Les Dravidiens

La mythologie et la littérature Hindoue sont remplies de liaisons sexuelles entre les dieux et l’espèce humaine, procréant ainsi de nombreux êtres étranges appelés Dravidiens et Dasyus.

Les Dravidiens sont ces populations de l’Inde qui ne parlent ni les langues aryennes ni les langues himalayennes, mais des langues propres, venues des Serpents : les langues dravidiennes. Vingt-six langues dravidiennes sont recensées, parlées par plus de 250 millions de personnes.

Cette race habitait  de grandes villes fortifiées. Ils étaient grossiers, cannibales, de peau foncée et camus. Les Aryens qui sont venus plus tard, rencontrèrent les descendants de cette race serpent ; ils sont décrits dans le Ramayana :

« Près de Bhogavata, il existe un endroit où demeurent les hôtes de la race serpent, une ville de boulevards, fortifiée et interdite, gardée et défendue par des légions vigilantes. Rendus affreux par leur dent de venin, les jeunes serpents sont terriblement violents. Sur son trône dans le couloir impérial, Vasuki, le plus violent, les gouverne tous. »

 

Mohenjo-Daro, reconstitution d’une des cités de l’Empire de Rama

 

La vallée de l’Indus

Les Dravidiens antédiluviens furent éliminés par le Déluge. Quand la Terre fut repeuplée, Harappa et Mohenjo-Daro devinrent le centre de la culture Dravidienne. 

La civilisation de la vallée de l’Indus plonge ses racines il y a 8000 ans à Mehrgarh. A cette lointaine époque, la culture de l’Indus avait largement dépassé les frontières de l’actuel Pakistan, elle était centrée au Sind et au Penjab. Les deux plus grandes cités, Mohenjo-Daro et Harappa, émergèrent beaucoup plus tard semble-t-il, vers -2600 le long de la vallée de l’Indus, sur la rive indienne et sur la rive pakistanaise.

Cette civilisation connaissait l’écriture, possédait des centres urbains, une structure sociale et économique, et jouissait d’un confort et d’une qualité de vie sans doute supérieures à la nôtre.

Elle fut redécouverte dans les années 1920 lors de fouilles conduites à Mohenjo Daro en Sind près de Sukkur et Harappa, à l’ouest du Penjab et au sud de Lahore.

De nombreux sites, s’étendant du pied de l’Himalaya au Penjab indien, et du Gujarat jusqu’au Baloutchistan ont également été découverts et en partie étudiés. Le site archéologique d’Harappa fut endommagé, en 1857, par les ingénieurs qui construisaient la voie ferrée Lahore-Multan.

Pour faire le ballast, ils firent retirer de nombreuses briques du site de ruines. Ce n’était pas la première fois, sauf peut-être sur une si grande échelle. Malgré cette lourde perte, on retrouva une abondance d’objets d’art. (source)Wikipedia

Bijoux de métal précieux finement ciselés, poteries, sculptures, tous ces objets témoignent d’une grande maîtrise artisanale et d’un goût raffiné. Des outils et des ustensiles bien conçus confirment ce sentiment de développement commun à Harappa et Mohenjo-Daro.

 

Mohenjo Daro : ruines de la cité dravidienne au Pakistan

 

Mahabharata et Ramayana

Une grande partie des preuves que Dravidien, Dasyus et Nagas étaient tous des noms différents pour ces gens peuvent être trouvées dans les grandes Épiques de l’Inde, le Mahabharata et le Ramayana.

« Les deux Épiques concernent les contacts des Aryens avec cette race serpent, quelques-uns, amicaux et d’autres, hostiles. Dû à l’intermariage des Aryens avec ces gens, une sorte d’ambiance, un rapport amour haine se dégage de ces deux grands Épiques.

Dans l’Épique du Mahabharata, un groupe d’êtres « célestes » arrive par voiture aérienne pour assister à la fête de mariage des rois Aryens : « Les dieux arrivèrent en chariots ennuagés pour voir la belle scène. Des Suparnas ailés, des Nagas écailleux, des chariots célestes brillants, tous ensemble naviguaient dans le ciel sans nuages. » (source)R.A. Boulay – Le passé reptilien de l’humanité

 

Croisements humains

Ces Nagas s’unirent avec des Aryens, produisant des rois et des héros. Par exemple, dans le Rig Veda, des noms comme Divodasa indiquent qu’il y eut un croisement entre les Dasyus et les Aryens peu après 1500 AECAvant l’ère commune Plusieurs anciens dieux hindous s’unirent à des humains et, comme à Sumer, produisirent un hybride mammifère-reptile — les rois semi-divins qui hantent la littérature de Sumer et de l’Inde.

La littérature Hindoue affirme que des gens divins descendirent et dirigèrent des expériences biologiques avec les singes. En fait, Hanuman, le dieu singe qui, avec Rama, héros du Ramayana, fut conçu quand le dieu Shiva donna un gâteau sacré à Anjan, le singe. Cette référence évidente à une expérience génétique produisit Hanuman, le super-singe, évocateur de l’Enkidou de l’Épique de Gilgamesh. 

 

Le système stellaire de Mahātala

Les Nāgas viennent d’un autre système planétaire, on l’a dit. Et toute l’Asie souscrit à cette thèse. Il serait temps que les occidentaux y souscrivent à leur tour…

Sarpas

« Le système planétaire au-dessous de Talātala est connu sous le nom de Mahātala. C’est la demeure de nombreux serpents à capuchon, descendants de Kadrū, qui sont toujours très en colère. Les grands serpents qui sont importants sont Kuhaka, Takṣaka, Kāliya et Suṣeṇa.

Les serpents de Mahātala sont toujours troublés par la peur de Garuḍa, le porteur du Seigneur Viṣṇu, mais bien qu’ils soient pleins d’anxiété, certains d’entre eux jouent néanmoins avec leurs femmes, enfants, amis et parents.

 

Nāga

Près de Rasātala se trouve un autre système planétaire, appelé Pātāla ou Nāgaloka, peuplé de nombreux serpents démoniaques, les maîtres de Nāgaloka, nommés Śaṅkha, Kulika, Mahāśaṅkha, Śveta, Dhanañjaya, Dhṛtarāṣṭra, Śaṅkhacūḍa, Kambala, Aśvatara et Devadatta.

Leur chef est Vāsuki. Ils sont tous extrêmement en colère, et ils ont de très nombreux capuchons — parfois cinq capuchons, ou sept, ou dix — d’autres en ont cent ou mille. Ces capuchons sont ornés de pierres précieuses, et la lumière émanant des pierres illumine tout le système planétaire de bila-svarga.

Ici, Vasui est mentionné comme roi de Nagas, cependant le Seigneur Krishna dit : Je suis Vasuki parmi les Sarpas. Et, je suis Ananta parmi les Nāgas. Cela signifie que Vasuki est mentionné comme Sarpa dans BGBhagavad Gita 10.28. Aussi, Kaliya est mentionné comme Sarpa ici mais dans SB 10.16, les mots Sarpa et Nāga sont utilisés pour Kaliya. Comme Sarpas et Nāgas ont la même catégorie, parfois des mots sont utilisés de manière interchangeable pour eux.

Les Nāgas vivent à Nagaloka ou à Patala loka mais les Sarpas à Mahātala loka – les Nāgas ont des pierres précieuses dans leurs capuchons – les Nagas ont beaucoup, beaucoup de capuchons. Le Seigneur Brahma a nommé l’un d’eux roi de Mahātala loka et un autre, roi de Patala loka ». (source)

 

 

Sarpas, les Serpents

Les serpents occupent une place importante dans les textes sanskrits en raison de leurs caractéristiques uniques et de leur association avec le poison.

Les serpents sont des reptiles avec une histoire de 240 millions d’années, avec environ 2 000 espèces dans le monde, dont 216 en Inde. En Inde, 52 espèces de serpents peuvent causer des symptômes toxiques chez l’homme.

Les serpents sont souvent associés à des rituels anciens et à des pratiques de propitiation.

 

La science des Serpents (Sarpavidyā)

Le terme ‘vidyā’ signifie connaissance, et Sarpavidyā est mentionnée dans le Śatapatha Brāhmana. Sarpavidyā est la connaissance des serpents, englobant la toxicologie et les remèdes contre le poison. 

Sarpavidyā est synonyme de Gārudavidyā, qui concerne le contrôle des serpents et la gestion de leur poison. La toxicologie est considérée comme une branche dérivée de Sarpavidyā.

Les serpents sont mentionnés dans la littérature védique, qui souligne leur importance rituelle et symbolique. Trois voyants serpents sont cités dans le Rigveda. Le Yajurveda et l’Atharvaveda font référence au culte des serpents et incluent des mantras pour apaiser les serpents.

 

 

 

Nos maîtres reptiliens

 

Le Roi Prêtre Moloch, monnaie dravidienne 

 

 

Xavier Séguin

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Xavier Séguin

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