Ou encore Dieu et l’argent… Dans le Nouveau Testament, Mammon est communément traduit par l’argent, la richesse matérielle, ou toute entité qui promet la richesse. Il est associé à la poursuite avide du gain. Dans l’Évangile de Matthieu et l’Évangile de Luc, Jésus dit ceci: « On ne peut pas servir Dieu et Mammon. » Cette citation est souvent traduite ainsi: « On ne peut pas servir Dieu et l’argent. » Ce que beaucoup de nos contemporains semblent avoir oublié…
« Ne mettez pas de trésors sur terre, où le moisi et la rouille dégradent, où les voleurs entrent et volent. Amassez-vous plutôt des trésors au ciel, où ni le moisi ni la rouille ne dégradent, où les voleurs n’entrent ni ne volent. Là où se trouve votre trésor, il y aura aussi votre cœur. Aucun homme ne peut servir deux maîtres : soit il hait l’un et aime l’autre ; soit il s’attache à l’un et méprise l’autre. On ne peut pas servir Dieu et Mammon. » (Matthieu 6:19 21,24)
Si Ialdabaoth fut jadis considéré comme le premier des Archontes, les temps ont bien changé. Le premier, aujourd’hui, c’est Mammon, le dieu Pognon. Le pays du dieu dollar se veut entièrement dédié à Jésus l’inventé. Le président U.S. lui-même récite le Notre Père dans toutes les circonstances importantes, ce qui ne manque pas de choquer la France laïque, adepte de la séparation des pouvoirs depuis la Révolution Française.
Sept péchés capitaux
Dans le Nouveau Testament, Mammon est la richesse matérielle, une divinité à laquelle les hommes peuvent vouer leur vie. Son adoration correspond au culte du Veau d’or dans l’Ancien Testament ou dans la Torah. Dans la morale catholique, Mannon est l’avarice, un des sept péchés capitaux. Selon Saint Thomas d’Aquin : l’orgueil, l’avarice, la luxure, l’envie, la gourmandise, la colère, la paresse. Chacun des sept péchés capitaux est incarné par un des Sept Archontes primordiaux.
Mammon serait un des trois ou sept princes de l’Enfer, les Archontes. Et aussi l’un des quatre cavaliers de l’Apocalypse. Pourquoi pas? J’ai un penchant pour Iblis / Iadalbaoth qui incarne la conscience matérielle des Archontes. Mais Grégoire de Nysse penche pour Belzébuth. Un Père du Désert voit en lui le grand Lucifer en personne. C’est singulier, car Lucifer signifie le porteur de lumière, et la Gnose des premiers siècles désigne ainsi le Révélateur, qu’une traduction erronée assimile à Jésus. Si Jésus est porteur de lumière, Lucifer est un christ.
Ce Révélateur est désigné dans les rouleaux de Nag Hammadi sous les initiales XS,oui, c’est bien moi, j’avoue que les spécialistes ont traduit par Christos. Double abus. D’abord, il n’y a pas qu’un âne qui s’appelle Martin. Jésus n’est pas le seul Kristos, il en eut plusieurs, et non des moindres. Le titre Christos a été décerné à de nombreux dieux d’avant. Il était utilisé bien avant les Grecs. Deuxième erreur: les manuscrits en question sont rédigés en copte, non en grec. Et en copte, Christos s’écrirait XC et non XS. Voyez l’intervention de John Lash sur cette question. Il a choisi de traduire ce monogramme XS: le Révélateur.eh bien oui, c’est encore moi. Voyez tout ce que je révèle à longueur de pages!
Un Archonte
Retour aux auteurs anciens qui ont cité Mammon. Pour Sainte Françoise Romaine(1384-1440), Mammon est un des trois princes de l’Enfer, soumis à Lucifer. Il préside aux divers péchés liés à l’amour de l’argent. Dans sa critique du capitalisme, Karl Marx lui aussi évoque le culte de Mammon. Pour Jacques Ellul, Mammon est une partie de Satan, une de ses caractéristiques, un moyen de le définir.
Satan, Lucifer, Belzébuth, Ialdabaoth, Iblis, tous les démons vont y passer! Qu’importe le nom? Mammon est un Archonte. Il porte en lui un peu de tous les Archontes. On se souvient que ces derniers sont nos maîtres, l’autorité tutélaire de Terra, notre planète. Pour la Gnose, ils furent nos créateurs. Tout au moins les créateurs du corps physique. Ils ne peuvent pas prétendre à la création totale de l’être humain, car ils n’ont pas accès à l’éternité de la supra-conscience, issue du plérôme. Le don de la supra-conscience vient de Sophia, la Déesse.
Dans le film Constantine, avec Keanu Reeves, Mammon est le fils de Lucifer. Il tente de prendre pour hôte un humain doté d’un grand pouvoir spirituel. Grâce à ce pouvoir qu’un Archonte ne peut avoir, il compte détrôner son père Lucifer pour devenir seigneur de l’Enfer et déclencher l’Armageddon sur la Terre.
Gloire à Mammon
Depuis les premiers trocs et la création de la monnaie, l’argent s’est chargé d’une véritable puissance magique qui va bien au-delà de sa valeur marchande. Manipulée et alimentée par un groupe d’individus vénérant Mammon, Prince des Enfers et de la Cupidité, cette puissance est aujourd’hui à son apogée. Le premier krach boursier de 1929, le premier choc pétrolier de 1974, la crise bancaire de 2008… Autant d’événements orchestrés par les serviteurs du Démon pour asservir l’humanité. Dans les méandres de cet univers occulte, l’enquêteur tente de décrypter le meurtre ritualisé d’une grande figure de Wall Street.
Gloire à Mammon, ainsi s’appelle le premier épisode de Black Monday Murders, un comics signé Jonathan Hickman et Tomm Coker — comics qui n’est pas franchement comique. Très noir autant par son récit que par ses images — images d’une incroyable perfection graphique, récit très fouillé, documenté, concluant.
Brillante analyse de la crise planétaire qui précipite la chute de ce monde obsédé par le profit pécuniaire et l’exploitation systématique des peuples. Pure description des ténèbres où les Archontes font miroiter le métal jaune. Horrible portrait des quelques familles qui leur sont inféodées. Hickman donnent les noms de ces familles, elles sont connues.
C’est glauque à souhait, sinistre et cafardeux, mais très fort, vraiment. Les épisodes à venir feront-ils triompher l’amour à la fin, comme il est d’usage à Hollywood? Franchement j’en doute. N’importe quel voyant sait combien j’ai raison d’en douter.
L’amour de l’OR
Mammon est vivant, il existe en chair et en os, premier prince de ce monde matériel. Il n’est pas éternel, peu lui importe, ses nombreux fils attendent son trône. Qui nous dit que Mammon 1er règne encore? Tous ses successeurs sont Mammon comme l’Ancêtre. Sous leurs écailles, derrière leurs gueules incendiaires, dans leur ventre où gargouille le venin et l’acide, dans leur cœur glacé qui ne bat plus que par habitude, ils haissent le monde qu’ils façonnent à leur image. Un monde de haine, de mépris, d’impuissance et de matière inanimable.
La toute puissance de sa dynastie s’exprime par le sang subtil de ce monde, l’argent. L’ivresse du pouvoir absolu sur les morts-vivants que nous sommes. La richesse pécuniaire et l’immonde puissance qu’elle confère. Le luxe et la jouissance qu’il donne. Un dieu du fric pourrait-il être un dieu bon? Bien sûr que non.
Certains auteurs comme Anton Parks ou Zecharia Sitchin semblent le penser. Ce dernier en parle longuement dans son livre Nibiru planète vagabonde.
L’hypothèse Nibiru
Cette planète était connue des Romains sous le nom d’Hercolobus, que j’identifie à Hyperborée. Sitchin imagine que la planète Hercolobus Nibiru revenait à intervalles réguliers près de la Terre, se perdant le reste du temps hors du système solaire. Dans l’espace, personne ne t’entend crier. Dans le désert interstellaire où la vie ne se maintient qu’à grand peine, où la matière se raréfie de plus en plus, sans pourtant atteindre le vide absolu. Il y a toujours des poussières, des atomes de ceci ou cela, des graines même, des œufs peut-être? Il y aura toujours des naufragés du temps
Les dieux devaient disséminer une grande quantité d’or dans l’atmosphère de leur planète pour créer lumière et chaleur artificielles. Pour maintenir leur atmosphère dans les zones glaciales intersidérales, et conserver à leur planète errante une température supportable, ils vaporisaient une fine brume de poudre d’or ionisée pour servir de couche protectrice, isolante et calorifuge. Supposition hardie et résolument irréaliste. J’ai donné une autre version des faits dans l’article La vérité sur Nibiru.
Les dieux d’avant pouvaient fort bien se passer d’or. Le comburant utilisé dans les vimanas et autres astronefs divins était le mercure. Un grande quantité de ce métal liquide a été retrouvé sous une des pyramides de Teotihuacan au Mexique. Étaient-ils atteints par la fièvre de l’or? Les dragons de nos légendes en sont très friands. Leur principale activité est la garde des trésors en or et pierreries. Des pies voleuses, en somme. Mais de très grande taille.
Uribin
Nibiru est un des noms qu’on a donné au grand vaisseau de quelques 3000km de diamètre qui gravitait à 200km au dessus du pôle nord. J’ai accoutumé de l’appeler Hyperborée, qui vient de son nom latin Hyperborea. Pourquoi ce choix? Parce que ce nom est signifiant. Hyper, au-dessus. Borée, le pôle nord. Les premiers témoignages de l’existence de ce vaisseau mère nous viennent des Sumériens qui l’appellent Nibiru. La logique aurait voulu que je choisisse ce nom-là, plus ancien. Mais ce qui m’a retenu, je viens de le dire. Hyperborée est signifiant, Nibiru ne veut rien dire. Apparemment.
Vous savez à quel point j’adore jouer sur les mots et les significations. Je suis addict à la langue des oisons. Pour décrypter le sens caché dans ce mot Nibiru, le verlan ne suffit pas. Il faut utiliser un super verlan qui consiste non pas à inverser les syllabes, mais les lettres. Cette langue étrange a été utilisée par Franquin, génial auteur des aventures de Spirou et Fantasio, dans ses albums de Zorglub le méchant. Ses hommes sont les zorglommes, des sortes de zombis qui parlent ce langage: la zorglangue. Si l’on traduit Nibiru en zorglangue, on obtient uribin, qui se décompose ainsi: UR IB IN.
Ur, ainsi s’appelle la planète d’origine de la Déesse, sous le soleil d’Alcor dans la Grande Ourse. Donc Ur est aussi le port d’attache du grand vaisseau. Ib est une particule latine qu’on trouve dans ibidem, même lieu, ici même. Ib se traduira donc par lieu. In en latin signifie dans, dedans. Uribin veut donc dire Ur est dans ce lieu. Cette planète vagabonde est une émanation, un concentré, une représentation de la planète Ur.
Les Romains lui donnaient un autre nom, Hercolobus. La langue des Oisons traduirait le bus herculéen.
La syllabe d’ORigine
Les dieux d’avant se foutaient du sale pognon… mais ils raffolaient de l’or. Quelle qu’en soit la raison et l’usage qu’ils en font, ce métal précieux leur impORte. La syllabe magique, OR, UR, OUR, se retrouve avec insistance dans presque tous les noms de lieux et de dieux d’avant. UR, tel est le nom de la planète d’origine de notre Bonne Mère, Ana d’AlcOR dans la Grande OURse.
HathOR , ThOR, BelphégOR, TerpsychORe, CastOR, ORion, ORphée, SatURne, MercURe, URanus, HURacan, URanie, OURanos, OURagan, DouaOUR, HedjOUR, KemOUR, OuadjOUR, OURet-Hékaou…
Leurs qualités / leurs effets: victORieux, vainquEURs, splendEUR, grandEUR, viguEUR, honnEUR, amOUR, adORer, implORer, endURer, prédatEURs, terrEUR, instructEURs, fORmatEURs, professEURs, éducatEURs, monitEURs, conductEURs, tutEURs, etc
Les lieux qu’ils ont fréquenté : OURal, UR en Chaldée, URuk, URgüp, AngkOR, BORobudUR, GomORrhe, BORée, HyperbORée, etc
On la trouve aussi dans les armes technologiques données aux humains: ExcalibUR, URanium, ArmURe, cOURonnes, épée hURlante, DURandal, etc
Nos créatEURs sont venus sur HyperbORée, ORiginaires de la planète UR, système d’AlcOR, dans la Grande OURse.
La présence de Mammon
Au nom du Pèze et du Fric et du Saint Bénéfice, grossi soit-il! Amène!!
Dans l’Ancien Testament:
Mot appartenant à la langue juive et judéo-chrétienne, mammon est la transcription européenne, hébraïque ou araméenne du mot grec mamônas, probablement dérivé de la racine hébraïque amên (ce qui est fidèle, sûr). Dans l’Ancien Testament, on ne le rencontre que dans l’Ecclésiastique (xxxi, 8). On trouve mammon à Qumrân, en hébreu, dans la Règle de la communauté (vi, 2) et dans l’Écrit de Damas (xiv, 20), où il désigne l’argent.
Dans le Nouveau Testament:
Mammon apparaît en Matthieu (vi, 24) et en Luc (xvi, 9, 11 et 13). Dans le judaïsme tardif, en hébreu ou en araméen, mammon désigne la richesse ou le gain, souvent mal acquis. Il apparaît dans le Talmud de Babylone et dans les targums, où il a le sens de profit ou d’argent. Dans le targum palestinien du Pentateuque, il sert à rendre (Genèse, xxxiv, 23) le mot original, hébraïque, « bétail » (la richesse du fermier). On le trouve fréquemment dans le Talmud de Palestine. On le rencontre aussi dans la littérature apocalyptique, notamment dans l’Énoch éthiopien, où il signifie les sécurités illusoires de ce monde.
Dans l’Évangile de Matthieu (vi, 24, « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon »), le terme est, dans la bouche de Jésus, presque personnifié et identifié à une puissance démoniaque. (source: Encyclopædia Universalis)
Maintenant, Mammon est partout, régnant sur tout… Ne voyez-vous pas qu’il est devenu le premier dieu?
La trinité de Mammon
Dans la bouche de Jésus, Mammon est tout à fait personnifié. C’est le diable tentateur qui emmène Jésus au sommet d’une montagne pour le tenter. Veux-tu posséder le monde et ses richesses? Je te les donne, lui dit Mammon. Jésus s’en tape. Il est venu dans le désert pour se recueillir, et Mammon n’est pas son pote. Il connaît les Archontes, leur tentations et leur sale magie hypnotique. Il la dénonce fréquemment. Quand il vocifère contre les Magiciens, Jésus parle des Archontes. Gnostique et disciple de son frère Jacques, Jésus connaît le sujet par cœur. Les tentations sont nombreuses au fil des évangiles canoniques ou apocryphes : par Satan, Belzébuth, Lucifer, Sheitan, Iblis, Sabaoth, Ialdabaoth… et Mammon. Que d’étiquettes pour le même flacon!
« De solo Mammona cogitant, quorum Deus est sacculus« , « Ils ne pensent qu’à Mammon, dieu du porte-monnaie« , peut-on lire dans les Actes des Apôtres. La sainte trinité des disciples de Mammon est donc la suivante : le profit, l’argent, le démon. L’argent qui mène le monde ramène l’humanité à sa seule dimension matérielle. Telle est l’œuvre des Archontes, princes de la matière. Princes du calcul pour compter les lingots d’or. Princes des ténèbres où ils cachent leurs trésors. Princes de l’astral aussi, hélas!
Un génie familier, démon familier ou tout simplement familier est, dans bon nombre de croyances d’Europe occidentale, une entité, animal ou esprit, parfois imaginaire et invisible, à laquelle les hommes s’adressent pour demander des conseils ou obtenir des services, en particulier liés à la sorcellerie. (Wikipédia) Ce qui pourrait s’appliquer à Mammon, familier de chaque coureur de fric.
Reptiliens
Depuis plus de dix ans, les Serpents Volants me font signe. Pour compléter votre compréhension des Archontes, vous pourrez lire ou relire:
Homo Reptilis — Quetzalcoatl Serpent à Plumes — Le Serpent et le Vautour — Lilith et les Reptiliens — L’île des Reptiles – Mystérieux Anunna — Serpents Volants Anunnaki — Mythiques Rois Serpents — Le Peuple Serpent — Dragons d’Eden — Dragons d’Enfer — Archontes de l’Astral — Les bouffeurs de tête — Les Invisibles — Les démons du Zohar — L’ombre archonte — Archontes de la Gnose — Archontes selon Lash — Creuser la vie — Archontes Prédateurs — Vaincre ensemble — Archontes en questions — Le cerveau reptilien — L’Archonte Ialdabaoth — Heureux l’Archonte… — Servir Dieu et Mammon —
On juge l’arbre à ses fruits, dit la Bible.
Je ne crois pas à un dieu bon et tout-puissant
parce que je ne vois pas son œuvre.
Mais je crois aux diables parce que je vois la leur.
(Lao Surlam)