Les grands initiés : Rama, Krishna, Hermès, Moïse, Orphée, Pythagore, Platon, Jésus, tel est le titre d’un bouquin d’Edouard Schuré. Le menu est appétissant mais le pavé est indigeste. Le seul intérêt du bouquin est dans le titre. Je vous l’ai donné. C’est la liste qu’il donne des grands initiés. Pour l’étude des initiés en question, faites plutôt confiance à Eden Saga.
J’ai évoqué Moïse, quoique succinctement. L’arche et le Sinaï, mais sans les détails. D’Hermès aussi j’ai dit deux mots. Ce n’est pas assez, j’en conviens. Orphée ? Je n’ai fait qu’effleurer ce poète magique, ce musicien comblé, cet amoureux parfait, ce guerrier sans reproche, ce christ sauveur des hommes. Pour Pythagore, nul éloge. Il n’en mérite aucun.
L’érudition n’enseigne pas l’intelligence. Autrement, elle aurait instruit Hésiode et Pythagore.
Il y a plusieurs périodes distinctes dans la vie de Krishna, chacune d’elles faisant l’objet d’un culte particulier parmi ses fidèles. Son enfance semble avoir inspiré celle de Jésus, tant les deux récits sont proches. Le petit Jésus et le petit Krishna sont frères de lait, n’en doutons pas. Quant à son adolescence, Krishna s’éloigne franchement des gentilles anecdotes pleines de bons sentiments dont on a fait les débuts de Jésus. Krishna est vacher. Au Far Ouest on dirait cow-boy. Et les jolies vachères l’intéressent au plus au point. Voici ce qu’en dit Wikipedia :
Cependant, le jeune Krishna continue son travail de vacher à Vrindavan. Sa fréquentation des gopis, les vachères du village, jeunes filles ou femmes mariées, est le sujet de nombreuses histoires. L’une des plus célèbres, maintes fois illustrée par des miniatures, est l’épisode où, trouvant les gopis se baignant nues dans un étang, il leur vole leurs vêtements et se réfugie au sommet d’un arbre, ne daignant leur rendre leurs affaires que lorsqu’elles viennent les lui demander au pied de l’arbre. Il est aussi, souvent, accompagné de Râdhâ, son amante préférée avant son épouse principale Rukminî, au centre d’une ronde dansée par les gopis, ronde qu’il accompagne de sa flûte banshrî appelée Râsa-mandala, instrument toujours pratiqué aujourd’hui en Inde en son honneur, particulièrement au Manipur où son culte est très actif.
Les rapports de Krishna et des gopis, des femmes qu’il est censé avoir toutes satisfaites, symbolisent le Principe divin auquel les âmes individuelles cherchent à s’unir pour obtenir la libération. (source)
Oui. Ça symbolise. Et puis ça décrit aussi, pas vrai ? Le comportement du dieu dénote un machisme affligeant. Pourquoi s’en étonner ? Les dieux consomment. La bonne bouffe, les belles femmes, tout ce qu’il y a de meilleur pour eux, ils consomment. On cherche vainement la bonté infinie qu’enseignent nos religions. La réalité fut plus prosaïque. Carrément terre à terre. Boire, bouffer, baiser… Nos créateurs nous ont créés à leur image.
Et il a fallu jouer leur jeu. Nos lointains ancêtres n’ont guère eu le choix. Ils se sont tapés les tyrans en pleine poire. Et eux n’étaient pas des petits tyrans, croyez-moi. Jour et nuit, nos ancêtres les avaient sur le râble. Ou ailleurs. Ainsi s’écoula l’heureuse période qu’on appelle le Paradis Terrestre. Oui heureuse. Pour eux…
En fait pour ces professionnels de l’aménagement planétaire, notre planète a été l’occasion d’une bamboula galactique, attirant des bestiaux venus de loin pour se taper sur la gueule, se taper la cloche et se taper nos femmes.
La première mention de Krishna se trouve dans le Rig-Veda (Mandala VIII, 3-4) comme nom d’un sage, mais aussi celui d’un asura. (source) Un asura est un démon dans la tradition hindouiste. Les asuras s’opposent aux devas, protecteurs. Il est singulier de voir qu’un être démoniaque a pu devenir le dieu le plus populaire et le plus vénéré en Inde. Encore un paradoxe. Mais cette fourmilière humaine n’en est plus à ça près.
Une explication simple peut apparaître. Partout dans le monde, quand un nouveau culte se fait jour, les dieux de l’ancienne religion deviennent aussitôt les démons de la nouvelle religion. Sans doute Krishna a-t-il été victime de cette habitude. Il représentait une religion plus ancienne, le nouvel hindouisme l’a diabolisé, avant de le réhabiliter quand une autre forme de culte s’est imposée à son tour.
Il se peut aussi qu’il ait été un vrai démon cruel, et qu’avec le temps les humains aient oublié son aspect monstrueux pour ne retenir que l’aspect charmant.
Krishna n’est pas un diable ou un dieu, il représente aussi ses semblables, les krishna. « Dans l’hymne védique, on trouve le récit d’une défaite de 50 000 krishna et de leurs familles par le dieu Indra. » (source) Si Krishna est un démon, il est juste qu’il soit combattu par les dieux protecteurs. Indra fout la pâtée à 50.000 krishna. Ce qui montre que Krisna n’est pas seulement un homme, un dieu ou un démon. C’est tout un peuple qui lui ressemble. Un peuple noirs, comme les Vizirs qui accompagnèrent Rama, noir comme Krishna.
On retrouve le même phénomène avec Hénoch et Gilgamesh en orient, Quetzalcoatl et Viracocha en Amérique, pour ne citer qu’eux. Sans doute étaient-ils noirs. Sans doute. Ou avec doute ?
« Les populations qui peuplaient la plaine gangétique avant l’arrivée des Aryens ont une carnation foncée qui serait ainsi à l’origine du nom de Krishna. » (source) Une carnation foncée ! J’adore le racialisme blanc quand il évoque les Noirs ! Gêné, gêné, gêné !! Apparemment les Krishna sont tout un peuple à la peau sombre. Ce peuple noir, ne serait-ce pas le peuple d’Osiris ? Les Ouizirs ou Vizirs ? Les premiers maîtres de la Terre, les dirigeants d’un empire planétaire, qui au fil des millénaires ont perdu leur antique pouvoir en voyant fondre leur autorité.
Convenablement interprétés, ces extraits de l’encyclopédie en ligne nous révèlent une foule de choses. Croyez-vous que Wikipédia les a repérées ? Pas du tout. Elle observe un silence navrant. L’encyclopédie en ligne est résolument conservatrice comme son nom l’indique : wikip = we keep. Rien de progressiste là-dedans. Rien.
Soyez confiants, vous êtes en Edenrama et je filme en Sagacolor. Rien ne nous échappera. Suivez la techno saga !
Krishna se déplace sur une monture volante nommée Garuda. Certains textes décrivent un homme-oiseau, d’autres évoquent un dragon ailé. Ceux qui les ont écrits ne sont pas des témoins directs. S’agit-il seulement d’un animal ? C’en est un dans le mythe, mais le mythe n’est pas un témoignage. Voyez le récit de Mahomet traversant l’espace sur sa monture ailée. Pour moi c’est un astronef. Les faits originels s’estompent au fil des générations. Les conteurs adaptent et déforment. D’une langue à l’autre, ils traduisent, et traduire c’est trahir un peu.
Une monture volante, bien sûr, ça fait rêver. Le décor est posé, le mythe est composé. Certains peuvent se dire qu’une telle monture ne saurait exister ; voilà la différence entre des faits historiques et des légendes. Mais regardez autour de vous ! Une monture volante, ça existe, on en voit partout. Dans toutes les régions de France, des aéroclubs accueillent les U.L.M., ultra légers motorisés. Sur nos plages, sur nos falaises, les parachutes ascensionnels ou les parapentes sillonnent l’azur. Et dans le ciel de Provence et du monde, la patrouille de France éblouit les spectateurs avec ses acrobaties.
Quand les textes mythologiques parlent d’une monture volante, il s’agit selon moi d’un avion sans pilote. Un avion intelligent (IA) qui se dirige seul et obéit aux ordres qu’on donne vocalement. Ou cérébralement, par lecture directe du cerveau. En tout cas le pilote semble porté par une monture intelligente. D’où l’homme-oiseau. Il est puissamment armé de mitrailleuses et d’un lance-flamme ; d’où le dragon qui peut cracher un jet de flammes. Les dieux d’avant n’ont rien de pacifique. Keud, nib & que tchi. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil à leur détestable arsenal.
L’image qui précède s’intitule « Krishna soulève le Mont Govardhana » peint par Bikaner, vers 1690. Il s’agit selon moi d’un épisode incompris. Cette montagne évoque à s’y méprendre le cœur d’Hyperborée. On peut imaginer qu’une très ancienne légende orale ait évoqué cette montagne divine, aux jardins magiques et vergers d’abondance, comme la demeure élevée du Seigneur Krishna, ce qui confirmerait son origine hyperboréenne — ce dont je ne doute pas une seconde.
Au fil des ans, de conteur en conteur, la demeure élevée de Krishna est devenue une montagne que le dieu soulève à son gré. Mais oui, Hyperborée peut décoller, se poser, évoluer à son gré dans les airs. C’est un vaisseau-mère.
Rien n’a changé sous le soleil. Quel soleil ? L’étoile familière qui éclaire nos journées ? Ou le Grand Soleil d’Hyperborée ? Aussi brillant qu’un millier de soleils, aussi chaud qu’un million d’étoiles ou parfois plus froid que l’espace infini, ce Soleil-ci occupe la moitié du ciel. D’une masse semblable à celle de la planète Vénus —on a dit que c’est elle— Hyperborée est une planète vagabonde, un vaisseau-mère, comme l’Etoile Noire de Starwars. Produit par une civilisation galactique aux milliards d’années d’existence, la technologie que ce vaisseau met en œuvre est proprement inimaginable. Reportez-vous aux articles qui l’évoque : Après l’Atlantide, Hyperborée — Hyperborée au ciel du nord — Où situer Hyperborée ?
Krishna a la peau sombre. Parlons franc : il est noir. Si l’iconographie hindouiste hésite sur sa couleur, le montrant tantôt noir, tantôt bleu et tantôt blanc de peau, il semble bien que ce dieu –ce peuple– soit celui des Ouizirs, conquérants noirs qui ont marché jadis sous la bannière de Rama pour conquérir toute la Terre.
Comme son ancêtre Rama, Krishna appartient au fabuleux peuple noir, qui depuis les origines a gardé une bonne avance sur les autres races, toujours industrieuses, technologiques et consommatrices alors que les Noirs, depuis des lustres, ont renoncé à ses faux avantages pour revenir à la nature. c’est eux qui ont raison, comme le montrent les nouveaux adeptes du retour à la nature. Ils se mettent à l’école des « primitifs« , beaucoup plus évolués que les « civilisés ».
Cette origine noire fait de Krishna et de son peuple une émanation des dieux d’avant. Krishna est noir comme tous les premiers collaborateurs des terraformeurs. La race noire a été créée la première, normal qu’elle ait pris de l’avance sur les autres, plus récentes.
Krishna n’a rien d’un radin et sa Radha n’est pas une radasse, croyez-le bien. Généreux jusqu’à l’excès, il prodigue ses trésors sans compter. Amoureux de sa parèdre, galant avec toutes les femmes, brillant danseur, chanteur exubérant, séduisant conteur, il est tout à la fois celui qui envoûte et celui qui attire à lui. Krishna a tant de facettes, au-delà de sa personne, on devine tout un peuple à son image. Il est le merveilleux dieu bleu, pour ne pas dire noir. Le petit enfant divin fait le régal de toutes les dames qui l’entourent. Fort comme Hector, mieux comme un dieu, l’enfant Krishna si célébré encore en Inde est le modèle de l’enfant Jésus. C’est à l’enfant Krishna que la légende de Jésus a piqué le chapitre Petit Jésus qui rencontre toujours un vif succès. Ce chapitre n’a pas de source évangélique, on en cherche vainement la trace dans les textes chrétiens canoniques antiques. Il faut une autre source.
D’où voulez-vous que ça vienne ? Toutes les mignardises, les grands attendrissements, l’alarme à l’œil devant le petit dieu tout nu sur la paille, l’offrande de la naissance comme sur la croix le Grand Jésus trente-trois ans plus tard fera offrande de sa mort… en imitation du Christ Mithra ! Toutes ces chansonnettes pieuses vantant la joliesse et l’adorabilitéadorable débilité du petit dieu tout nu qui crèche dans une étable. Ces images pieuses, ces inventions dont on ne trouve nulle trace dans le nouveau testament, ne peuvent que venir d’une tradition sacrée antérieure. Mithra ? Horus ?
Qui sont ces dieux bleus qui font la queue-leu-leu ? Les reliques de l’hégémonie des Noirs ? La preuve d’un racialisme blanc indécrottable ? Quel jaune ou quel blanc admettrait facilement cette évidence : la race noire est la plus ancienne, la plus avancée, la mieux formée par les dieux d’avant. La plus pure aussi : si l’on trouve des gènes néandertaliens chez les blancs et les jaunes, on n’en trouve pas chez les noirs qui ne se sont donc pas mélangés avec Néandertal. Tant pis pour ceux que ça fait chmir.ièch C’est comme ça.
Si vous refusez l’évidence, lisez ces quelques articles, choisis parmi bien d’autres dans la vaste Saga du Peuple Noir :
"J'en ai haussé des femmes ! J'en ai osé des flammes !" (Cahiers Ficelle, idédit)
En 1312, l'empereur du Mali regagne l'Amérique, le continent de ses lointains ancêtres.
Le symbole suggère, l'image montre. Que montre le caducée, arme d'Hermès ?
Ils viennent de la littérature, de la bd, de la pop, de ce qui court,…
Leur mouvement permet la vie, leur ouverture permet la clarté, leur vigueur permet l'éveil.
La richesse de la gnose antique fait ressortir la pauvreté de la pensée unique contemporaine.