Nous n’avons qu’un soleil, mais ce ne fut pas toujours le cas. Certains systèmes stellaires possèdent plusieurs étoiles. C’est arrivé ici même il y a fort longtemps. La deuxième étoile, très proche, brillait beaucoup plus fort que la première. Auprès d’Elle si proche, si vive et si claire, notre vieux soleil était trop pâle et bien trop lointain.
Mais parfois, la deuxième étoile s’éteignait, au grand désespoir des petits humains. Quelle deuxième étoile? J’y viens. Permettez-moi d’abord une introduction qui n’a rien à voir, mais qui explique tout.
Ça ne date pas d’hier. Les femmes étaient des géantes de 4 mètres. Les petits mâles les regardaient de loin. Terrifiantes femelles d’alors. Maintenant encore, beaucoup de petits mâles ont la trouille des femmes. Pourtant leur taille est plus raisonnable. Mais si la mémoire mentale est courte, le cloud de notre aura se souvient. Il nous repasse des images, très vieilles archives, insupportables à voir : faut voir ce qu’elles font, c’est à peine croyable !
Ces géantes sont anthropophages ou pire: androphages. Elles ne bouffent que les mâles. Quand elles déboulent en bandes, toutes griffes dehors, les petits mecs changent de trottoir. Ils se font tout petits. Minuscules. Elles les voient quand même, elles en chopent un, toujours le plus gras. Et hop, au barbecue! Elles le dévorent à belles dents. Ces grandes carnes ont toujours les crocs. Les petits mâles ont toujours la pétoche.
Maintenant, on peut commencer par le commencement.
Il fut un temps où les Noires sont descendues du Grand Luminaire pour peupler la terre. Elles se sont installées en Afrique. Elles ont extrait des minerais, des pierres précieuses, de l’uranium pour nourrir le Luminaire, pour alimenter les mille circuits du Grand Vaisseau des déesses d’avant. Elles étaient noires comme la nuit et longues comme un jour sans pain.
Il fut un temps où parmi les humains il n’y avait ni blancs, ni rouges, ni jaunes. Il fut un temps où toutes les humaines étaient noires comme l’ébène et lumineuses comme des soleils.
Les Noirs de ce temps-là constituaient la cinquième humanité à peupler cette planète. Tous des Fils du Soleil, ils sont les Grands Anciens. Par l’âge, pas par la taille.
Avant eux, il y eut un autre peuple, la quatrième humanité. Elle ne comptait que des femmes. Des géantes de 4m de haut. Et ces géantes étaient noires. Elles nous ont tout appris, juste avant de commencer à nous croquer.
Que les sexistes me quittent, que les racistes changent de site, que les phobiques détalent à toutes jambes, il me semble que Dieu le Père est en fait la Déesse Mère. Elle est Noire et reptilienne.
Dans un récent article, j’énumère plusieurs pistes qui donnent de la consistance à mon propos. Je me vois dans l’obligation de reproduire ces liens ici afin de ne pas surcharger le présent article avec des redites. Les lecteurs que cette question concerne voudront bien s’y reporter.
On a du mal à imaginer que cette belle et grande planète, avec toute la diversité de la vie, habitée par tant d’animaux divers, tant de plantes aux fleurs multicolores, soit peuplée seulement par une sorte d’humains : des géantes noires, uniformément noires, sans les nuances que nous connaissons aujourd’hui. Ces nuances proviennent des nombreux croisements inter-ethniques entre les premiers noirs, nos ancêtres à tous, et les autres couleurs de peau qui n’ont émergées que beaucoup plus tard.
Comment ont-elles émergées? Si le genre humain était entièrement noir à l’origine, comment des jaunes, des rouges ou des blancs sont-ils apparus? À partir de quoi? Une fois encore, sans le recours aux dieux d’avant, à leurs manips génétiques et à leur goût pour la bagatelle, on semble à court d’explications.
Les généticiens ont sans doute leur idée, sinon leur science serait bancale. Mais leur silence est assourdissant.
Voulez-vous le fond de ma pensée ? Toutes les sciences du vivant sont bancales, car elles éludent l’essentiel : le vivant lui-même. C’est un mystère que la science tente de banaliser. On ne peut pas banaliser un mystère. On ne banalise que le discours sur le mystère.
La pensée elle-même n’est pas la vie, mais un discours sur la vie. Ce monde que nous croyons réel est une fable, un faux grossier. Seul est réel le monde astral où nous dérivons toutes les nuits.
C’est un des précieux apports de Wittgenstein à la pensée scientifique. Soigneusement distinguer la chose et l’état de choses, d’une part. Ne pas confondre la chose en soi et la description de la chose, par nos perceptions, par notre cerveau, par nos a-priori etc.
En clair, primo, une chose est modifiée par son environnement et secundo, une chose reste résolument extérieure à l’observateur. Il ne peut tenter de la rejoindre autrement que par une description : texte, image, captation sonore, olfactive etc.
Est-ce la différence entre Dieu et l’Homme ? Tandis que nous ne pouvons que décrire ou ressentir ce qui nous est extérieur, Dieu partage la substance intime de toute sa création. Dieu est consubstantiel au créé, dit la théologie chrétienne. Ce matin, pour moi, ça fait sens. J’achète. Quitte à le refourguer demain sur le bon coin.
Mais attention ! Par un subterfuge dialectique, j’ai permuté deux notions qui n’ont rien à voir: un Dieu incréé comme Source du créé, et les dieux terraformeurs qui ne sont que bricoleurs géniaux à côté de ce Dieu-là… s’il existe.
S’il n’existe pas, ELLE existe. Elle, la Grande Déesse. Ses employés les terraformeurs participent –comme nous– à la Gloire du Vivant…
Je suis bien embarrassé pour appréhender ce niveau-là. Ma ‘consubstancialité’ ne s’étend qu’à la description de la chose et pas à la chose en soi, à la chose elle-même.
La chose en soie, la chose elle m’aime, dirait la Langue des Oisons.
Il brille d’un éclat sauvage qui éclabousse tout le ciel du nord. On l’appelle le Soleil — à majuscule, pour ne pas confondre avec la petite loupiote toute pâlotte toute falote. Ses habitants sont les Filles du Soleil, titre qu’on ne donne pas aux femmes, mais aux princes de tous les pays qui possèdent de très anciennes cultures. Le patriarcat a masculinisé les déesses et leurs titres. Il ne pouvait s’imposer qu’en niant les faits.
Le Grand Luminaire n’est pas une étoile. Habité comme le sont les planètes, il n’a rien d’une planète non plus. Sa peau résistante comme le métal le plus dur peut devenir souple et transparente pour diffuser la plus radieuse lumière. Sa vitesse de croisière, subliminique et zigzagante, n’est rien à côté des raccourcis dans l’espace-temps qu’il sait prendre à la volée comme on attrape le bus. Voyez mon article Merkaba, vous comprendrez mieux.
Le Grand Luminaire était un vaisseau spatial habité par une race de visiteuses venues de la Grande Ourse.
Une race noire de peau. Des fines écailles translucides, séquelles d’un lointain passé reptilien, couvraient leurs épaules, leurs jambes et leur avant-bras. Ces visiteurs étaient des visiteuses. Des géantes de 4 mètres. Des athlètes dangereuses et mortelles. Face à elles, les petits Adam de moins de 2 mètres ne faisaient pas le poids. D’une pichenette, elles les envoyaient dans la stratosphère pour faire trois fois le tour de la terre. Des bêtes, des bestioles, des bestiasses.
Elles étaient les reines du Grand Luminaire, les filles de la Déesse, les astronautes de la Merkaba. Elles aimaient manger, se battre et faire l’amour. Mais pas avec les Adams. Elles préféraient Lucifer le porte lumière et sa joyeuse bande de lézards humanoïdes.
En fait, il y a deux races noires originelles : la race noire humaine issue de la génétique des dieux d’avant, et la race noire divine qui a fourni des gènes à la race noire humaine.
En prenant en compte une intervention extérieure, tout devient clair. La race noire est apparue la première, elle a été conçue et programmée pour deux tâches précises, le travail dans les mines et la guerre. L’instinct belliqueux a été poussé au max dans les épures génétiques qui ont servi de modèle aux premiers clones humains. Ce que les guerriers du nagual appellent le moule de l’homme.
Le dieux noirs et les dieux blancs se sont côtoyés dès les premières opérations de terraformation. Comme je l’ai dit, si la présence des Noirs est certaine, celle des Blancs est moins sûre. De même, si la réalité des déesses et de la Grande Déesse ne fait aucun doute, celle des dieux est sujette à caution.
Le fait que la race humaine à son origine se soit limitée aux femmes, assortie d’une reproduction in vitro par clonage, semble provenir d’une coutume des visiteuses des étoiles. Celle du pouvoir féminin. Celle de la suprématie des femmes chez les dieux d’avant, que pour toutes ces raisons je ferais mieux d’appeler les déesses d’avant.
Sur cette planète si résolument machiste, le pouvoir mâle est chose récente. Il dure depuis trois mille ans à peine — ce qui peu comparé aux quelques cent mille ans du matriarcat.
Abandonnez ici vos derniers repères. Il n’y a plus de jalons connus sur cette orée que j’explore. Voici les origines de notre humanité, voici l’humanité qui nous a précédés, les sœurs de Lilith. Des géantes reptiliennes. Des super-femmes, mesurant quatre mètres, fortes comme dix hommes et noires de peau.
Ma déformation bédéiste me les fait voir comme des big mamas blacks telles que les croque Maestro Robert Crumb. Visionnaire et caustique, ce génie ne respecte rien, c’est pour ça qu’on l’aime. Il a passé le costard usé du Woody Allen de la BD — un 9e art qui sans lui marcherait à cloche-pied. Il est allé chercher aux annales akashiques le prototype ancien de la mama noire, telle que les dieux d’avant l’ont voulue : bombe sexuelle incontrôlable et jument hennissant sous l’effet d’un rut permanent.
C’est honteux, déplacé, incorrect, obscène et tout à fait douteux, j’adore.
Je suis persuadé que l’éternel malentendu qui oppose les sexes puise son origine dans les soubresauts cruels du matriarcat finissant. Après une très longue période de paix sociale dans l’adoration de la bienveillante Déesse Mère, cette dernière est entrée en dormance. Les reptiles ont besoin d’une dormance régulière, chaque fois que la Déesse s’endort, commence un nouveau kali yuga.
Le cycle des yugas trouve ainsi son explication. Ce qu’on prend pour des rythmes de la nature sont les biorythmes de la Grande Déesse. Non seulement par la taille, grande aussi par les ans. Parlez-en. Son âge se chiffre en milliards d’années. Qu’elle ait besoin de roupiller 4000 ans tous les 60’000 ans, ça se comprend. Une petite sieste à son âge n’a rien d’anormal. Sauf que…
Quand la chatte n’est pas là, les souris dansent. Comme à chaque kali yuga, l’ordre qui prévalait disparaît. Le dérèglement coince les rouages. Peu à peu, l’harmonie divine se disloque. Première conséquence: de gros ennuis s’abattent sur la cinquième humanité.
La Déesse endormie ne pouvant plus les juguler, les archontes se mettent à pulluler. Ils tirent les hommes vers leur monde, celui de la matière morte, du virtuel et de l’ego. Ils nous ont détourné de notre vocation. Nous sommes incarnés pour dépasser le mental et l’ego, non pour rapetisser entre leurs griffes. L’humain ne grandira qu’en se dédiant tout entier à l’Esprit et à l’éveil.
Faute de suivre notre voie, tout s’est gâté pour cette inhumaine humanité. Elle a écouté de mauvais maîtres. Elle a suivi de faux dieux. Regardez où nous en sommes. Voyez ceux qui vous entourent. Ne trouvant plus le dieu en eux, les gens sont devenus des démons.
La cruauté des grandes femelles a précipité notre déclin. Sans sa figure de proue, le matriarcat s’est mis à décliner, laissant les mains libres à la garde impériale. Déjà cruelles quand la Déesse veille, les guerrières ont profité de son sommeil pour se muer en hordes assassines. Traquant sans répit les petits mâles, elles les castrent, les éviscèrent avant de les cuire à la braise. Elles font grand cas de leurs parties génitales qu’elles dégustent bien grillées. On peut y voir l’origine des saucisses au barbecue.
Les keums n’ont pas du tout kiffé. Ils ont palabré, aiguisé leurs faux, affuté leurs faux-cils et leurs marteaux. À deux cents contre une, ils se sont rués sur les géantes qui ont péri sous le nombre.
Du coup ils ont ont pris une décision définitive : plus jamais le moindre pouvoir aux nanas. Font trop chier. Voilà la raison du comment du pourquoi. Je me suis souvent demander ce qui poussent les mâles à tant détester les femmes, au point de les rabaisser, les humilier, les battre, les mépriser, les agresser, les violer et pire encore. Les femmes ne sont-elles pas nos mères, nos sœurs, nos complices, nos compagnes et nos chéries? Et dans leur ensemble, ne sont-elles pas bien plus cool que les hommes?
Les archontes se sont chargés de gauchir nos esprits fragiles. La guerre des sexes a toujours prévalu. On en est encore là. On est faits comme des rats. Condamnés à se haïr. À s’affronter sans faillir. À se latter sans faiblir. Et c’est pas près de finir.
Le Soleil Noir brillait plus fort que dix étoiles majeures. S’il s’appelle ainsi, aucun rapport avec sa couleur, c’est à cause de celle de ses passagères. Les premières sorcières, les druidesses qui imposaient leur lois sur tous, étaient noires elles aussi. Jusqu’à ce que se lève un grand homme, dieu lui-même et fils d’un Cyclope, pour arrêter cette infâme guerre des sexes, des couleurs de peau, des religions, de l’or et du pétrole.
Ce géant a réussi mais ça n’a pas duré. Les archontes ont ramé pour le faire oublier. Ils nous ont forcés à adorer de faux dieux, à imiter de vrais démons, à cultiver de pseudo valeurs et à lancer des idées perverses. Pendant ce temps, la Déesse dort encore.
La dictature des mâles a remplacé celle des femelles. A-t-on gagné au change? C’est douteux. Il faudrait demander l’avis des trois responsables de tout ce big bazar, le trio des inventeurs suprêmes. Mais c’est impossible. Même en hurlant tous ensemble, nous resterons inaudibles. À leur échelle, un millénaire dure à peine un millième de nanoseconde. Et notre système solaire est cent mille fois plus petit qu’un quark.
Sous vos yeux palpite le cœur du mystère, rouge de vie, arraché à la divine poitrine du Premier Homme. Il est venu, il était nu, il a vu cet univers des milliards d’années avant qu’il existe.
Lui le TPA, le Tout Premier Adam, sa compagne et son compère, étaient trois ophidiens humanoïdes. De fameux léviathans. Attends! Je ne peux pas donner une idée de leur taille, elle est inconcevable. L’univers entier ne peut les contenir.
Manipulateurs de la vie, ils ont créé des espèces, des bestioles, des babioles, des babs, des toubabs, des baobabs, des arbres de vie et de mort, toutes sortes de trucs vivants et de machins qui poussent dans tous les sens. Qui poussent mémère dans les orties. Qui poussent des cris, des feulements, des grognements, des couinements, des hennissements, des bêlements, des meuglements, des sifflements, des rugissements, des glapissements et des lotissements.
Magiciens de la physique, ils ont inventé le temps pour le plier sur lui-même et le replier jusqu’à ce qu’il s’arrête à cause du temps perdu. Ils ont rajouté des dimensions à des dimensions jusqu’à se retrouver enfermés dans trop de cloisons étanches. Alors ils ont décomposé, déposé, entreposé et laissé reposer.
Génies métaphysiques, dans leur labo virtuel incréé, ils inventent comme on respire. Juste pour tuer le non-temps. Ils jouent à s’amuser, studieux penseurs décérébrés, sans penser à rien ils ont inventé le Big Bang. C’était un lundi.
L’invention a fait du bruit. Son écho nous arrive à peine. Attendez qu’il éclate! Demain nous serons sourds.
"J'en ai haussé des femmes ! J'en ai osé des flammes !" (Cahiers Ficelle, idédit)
En 1312, l'empereur du Mali regagne l'Amérique, le continent de ses lointains ancêtres.
Le symbole suggère, l'image montre. Que montre le caducée, arme d'Hermès ?
Ils viennent de la littérature, de la bd, de la pop, de ce qui court,…
Leur mouvement permet la vie, leur ouverture permet la clarté, leur vigueur permet l'éveil.
La richesse de la gnose antique fait ressortir la pauvreté de la pensée unique contemporaine.