Folon
Cet article est la troisième partie du Livre des Déesses qui compte 375 versets. J’en ai déjà traduit une centaine. Parviendrai-je à tout mettre au clair? Les mots restent simples, mais le propos devient difficile. Un des anciens Védas souffre du même défaut — qui est sûrement une qualité précieuse. Inspire-moi, Éloha !
Le Livre des Déesses, c’est la bagatelle de 375 versets. Tout est imprimé dans ma vieille caboche en prenant des tas de notes car je suis comme la grande Jeanne, j’ai la mémoire qui flanche, j’me souviens plus très bien. J’ai souvent la main heureuse dans mes voyages astraux. Cette fois-là, la Déesse m’a pris dans ses bras. Un chœur d’adorables reptiliennes m’a chanté Ramona, ou plutôt les interminables péripéties de leur œuvre majeure.
On l’apprenait dans les écoles quand Elles étaient encore parmi nous, il y a de ça… Wouf! Ça ne nous rajeunit pas. À mesure que se déroulaient leurs vocalises inspirées, leurs mots se gravaient dans mon corps. C’est un pouvoir que je n’ai pas, ou plutôt que je n’ai plus. Les ans en sont la cause.
Et voici que je retrouve toute ma mémoire d’antan. Je suppose que la Déesse m’a donné un coup de pouce. Elle voulait fort que ce Livre sublime parvienne jusqu’à mon époque. Toujours prêt à rendre service, je l’ai laissée faire.
Maintenant il m’appartient de traduire cette révélation dans un langage compréhensible. À partir du verset 101, si les mots restent simples, le sens m’échappe encore. On a affaire à la description d’une réalité inédite qui n’a aucun point commun avec la nôtre, cette réalité simulée que la majeure partie des humains tient encore pour vraie…
Livre des Déesses, versets 75 à 79
75 À la toute fin, il ne restera rien de ce monde opaque
76 Les dernières vapeurs de l’illusion seront dissipées
77 Les prisonniers du passé ne seront plus
78 Les ruines se couvriront de fleurs jaunes
79 Avant de sombrer dans l’inexistant
La Matrice
Retour sur la disparition de notre monde. Quand le Livre évoque les vapeurs de l’illusion, on est dans le droit fil de la pensée védique. On rejoint aussi Matrix, le blockbuster des sœurs Wachowski, que les physiciens découvrent avec candeur : sommes-nous dans une réalité simulée ? Le Livre des Déesses leur donne une raison supplémentaire d’explorer cette hypothèse.
Eux et leurs semblables sont depuis si longtemps prisonniers du passé. Des gens d’avant-hier accrochés des griffes et des dents à une description du monde périmée. Celle que les artistes-auteurs battent en brèche depuis plus d’un quart de siècle.
De gré ou de force, semble dire le Livre, ces êtres rétrogrades devront laisser la place. À qui ? À quoi ? La suite de cette révélation en parle longuement, mais je n’y comprends pas encore grand chose. Ce qui est présenté comme une éternelle félicité ne semble pas si cool et peinard qu’on pourrait le souhaiter, vu d’ici et maintenant.
Oui mais voilà, l’ici et maintenant décrit notre espace-temps. Qui justement doit disparaître. Une fois encore, on n’aura pas le choix. Il faudra s’adapter ou s’évaporer. Sombre dimanche.
Reste une énigme : que sont ces étranges fleurs jaunes qui poussent sur les décombres ? Des fleurs de soufre ?
Matrix
La Matrice produit des humains qu’elle gère en hybernation. Ils ont tous l’impression de vivre dans une réalité pourtant rêvée. Ça ne vous rappelle rien ? Lisez vite Réalité simulée.
Livre des Déesses, versets 80 à 84
80 En des temps qui viendront
81 Les humains ne seront plus humains
82 Le frère ne connaîtra plus son frère
83 La fille sera le père de son père
84 La mère n’aura plus d’enfants
Dans combien de temps ?
Ces temps sont notre futur proche. Mais que veut dire proche à l’échelle de la Grande Déesse dont la vie se prolonge des milliards d’années ? Demain, l’an prochain, dans quatre siècles, dans dix mille ans ? Je ne puis le dire, car je n’en sais rien. En mon for intérieur, qui est un joli fortin, je sens moi aussi que ces temps sont proches. Quant à donner une date, je m’en garde. Il est plus facile de donner une datte.
Nous ne serons plus humains ? Que serons-nous alors ? Des animaux comme nos mauvais maîtres ? Ou des dieux… Ceux qui seront admis dans le couloir du Passage auront fait germer la graine divine qui croît dans le cœur et s’épanouit en fleur. Jaune, qui sait ?
Déjà de nombreux frères sont les pires ennemis. Déjà bien des filles aimantes maternent leur vieux papa quand la mort lui tourne autour. Que n’ai-je eu des filles ! Mes garçons s’occupent de leur vieille maman…S’agit-il de ça ? Il n’est pas dit que la fille sera la mère de son père, mais le père. Ça pourrait évoquer un retour en arrière. Avant de s’effacer tout à fait, le temps fera-t-il volte face ? Connaîtrons-nous ce que nous avons oublié ?
Cette hypothèse est confortée au verset suivant. Si la mère n’a plus d’enfant, est-ce parce qu’elle devient stérile, ou parce que ses enfants seront ses parents ? Là encore, retour vers le passé.
Part hantée
Livre des Déesses, versets 85 à 89
85 Nulle parole ne sortira d’aucune bouche
86 Les mots s’oublieront, devenus inutiles
87 Les langues s’agiteront en vain
88 Les esprits seront vides comme l’espace
89 Néant déserté, sans étoiles, sans lumière
Finis les bavardages, les conciliabules, les parlottes, les baratins, les boniments, les médisances, les imprécations ! La langue, disait Ésope, est la meilleure et la pire des choses. Surtout la pire, ajouterai-je. La parole est d’argent mais le silence est d’or.
Les mots sont les maux. La parole n’épargne nul être quand elle est vaine et factice. Quand elle n’est pas rôle, elle n’est parole. Qui donc a dit « Au commencement était le verbe et le verbe était dieu » ? La Genèse n’est pas signée. Ce début-là ne ressemble à rien. Ce n’est pas la parole, mais l’acte qui crée. Ce dieu verbeux n’en est pas un.
Si donc la fin de ce monde se passe de commentaires, pourquoi devrais-je en ajouter ? Respectons le silence intérieur qui transforme les mots en volatiles. Des mots ailés aux maux zélés. Six lances.
Six lances
Livre des Déesses, versets 90 à 95
90 Ce n’est pas seulement la Terre
91 Ce n’est pas seulement le Soleil
92 Ni ses planètes et leurs satellites
93 La disparition concernera l’espace infini
94 Toutes les étoiles visibles
95 Et toutes les galaxies
Matière et lumière
Oui, la matière toute entière verra la fin de son règne. La lumière ne sera plus obscurcie par l’épaisse masse durcie qui tout ralentit. Sans matière, finiront l’espace et le temps. Des concrétions, des amalgames solidifiés, des tas d’ondes repliées sur elles-mêmes qui ne tournent plus rond, voilà ce que nous appelons matière. Voilà avec quoi nous vivons. Illusion des illusions, tout n’est qu’illusion.
Ce que nous appelons matière est de l’énergie dont la vibration est si basse qu’elle peut être perçue par les sens. Il n’y a pas de matière.
La vibration de la lumière est si haute qu’elle aveugle nos sens grossiers. Son éclat ne peut être perçu que par nos sens subtils.
Livre des Déesses, versets 96 à 100
96 D’autres univers connaîtront le même sort
97 Le temps de la matière inerte aura vécu
98 L’espace entre les mondes se réduira
99 L’intelligence disparaîtra
100 Viendra l’ère de l’instant sans fin
Omniprésent
Oui, la matière s’enfuira. Et ceux qui sont amoureux d’elle souffriront de grands maux. De gros mots. Tant pis pour eux, personne ne les a forcés à ne s’intéresser qu’au grossier, au périssable, au vain. Vanité des vanités, tout est vanité.
Si l’écran matériel disparaît, l’espace est aboli. Sans espace, il est évident que les mondes se toucheront jusqu’à se confondre. Celui des morts rejoindra celui des vivants. Plus besoin de trou de ver ni de tunnel trans-monde pour aller ici ou là. Plus besoin d’ici ni de là. Tout se ramène à ici et ici.
Sans la parole qui tisse la toile où elle s’épanouit, l’intelligence perdre beaucoup d’intérêt. Les émotions et les sentiments peuvent se passer de paroles, le raisonnement n’existe que par la parole. Fin du mental réactif, fin de tout mental. Place à l’Esprit. Il se passe d’intelligence puisqu’il est omniscient, omniconscient, omniconstant, omniconsistant.
S’il n’y a plus d’espace, tout est présent. Il n’y a donc plus de temps. Viendra l’ère de l’instant sans fin.
Le temps est une illusion obstinément persistante.
L’instant présent
Livre des Déesses, versets 101 à 106
101 Un seul grand être formera l’union des séparés
102 Une seule maison pour abriter les sans logis
103 Un seul esprit pour nourrir les affamés
104 Un seul cœur pour consoler les orphelins
105 Ils auront perdu plus que leur monde
106 Ils auront perdu la raison
Là ça devient plus difficile à saisir. Nous serons au sens propre les parties d’un seul grand être. De minuscules parties, puisqu’il faudra nous unir tous. Humains, animaux, extraterrestres… La part personnelle se réduit jusqu’à l’infiniment petit. Avons-nous assez de cœur et d’ouverture pour appréhender une notion si généreuse ?
Ishtar la Guerrière
Livre des Déesses, versets 107 à 110
107 Naguère unis par la chair, ils seront désunis par elle
108 Autrefois connus par l’image, ils seront inconnus sans visage
109 Dans la lumière blanche qui les habille, s’uniront-ils ?
110 Dans le vide infini de l’incréé, s’en iront-ils ?
Les notions qui s’expriment dans les versets suivants sont de nature à provoquer crainte, refus, voire dégout. Tout le contraire de la lumière qui vient de nos Mères. Tout le contraire de l’espoir que suscitera leur retour. Les temps ne sont pas encore venus.
J’ai expliqué dans un article précédent que le verset 101 marquait une rupture de ton. Sa vibration de plus en plus dématérialisée devient difficilement supportable pour les êtres matériels que nous sommes encore. Mais je dois continuer à transmettre ce legs tel que je l’ai reçu : avec reconnaissance.
Le Livre des Déesses sera publié dans sa totalité pour trois raisons premières :
– Afin que l’humanité actuelle fasse place à une nouvelle race, celle des élus.
– Afin que du passé nous fassions table rase.
– Afin que le règne de l’amour remplace celui de l’argent.
Ainsi chacun profitera pleinement de la sagesse, de la vérité et du cœur, dons de la Déesse.
"L’Égypte pharaonique est une civilisation africaine, élaborée en Afrique par des Africains"
Vous connaissez les sept chakras qui palpitent sur le corps d'énergie. Et les autres ?
Qui a creusé ces galeries et ces villes souterraines, et pourquoi tout ce travail ?
"J'en ai haussé des femmes ! J'en ai osé des flammes !" (Cahiers Ficelle, inédit)
En 1312, l'empereur du Mali regagne l'Amérique, le continent de ses lointains ancêtres.
Le symbole suggère, l'image montre. Que montre le caducée, arme d'Hermès, le messager des dieux…