De Ramos d’Hyperborée à Rāma l’empereur du monde connu, les cent visages du dieu Ram, conquérant, séducteur, pacificateur, druide, prophète et renonçant sont au coeur de l’enseignement initiatique occidental et pourtant nous avons tout oublié.
Rāma est né, Rāma a régné, Rāma est mort. Et les siècles, et les millénaires ont passé. Maintenant que tout souvenir de lui a été soigneusement effacé par le temps et quelques zélateurs dénués de scrupule, nous en sommes quittes à relever sa trace dans les nombreux témoignages que Rāma a laissé dans notre langue, dans nos croyances et dans nos religions.
Commençons par le Christianisme. Pourquoi Jésus répète-t-il à l’envi : « Je suis l’agneau de Dieu » ?
Cette association de Rama et d’Adam n’est pas unique à l’Islam. En Inde, l’isthme qui reliait l’Inde à Sri Lanka s’appelle le pont de Rama ou pont d’Adam. Le Coran ou Co-Ram est le code de Ram, composé bien des millénaires avant la naissance du Prophète. Recyclage, ô recyclage, tu n’as pas été inventé par nos écologistes.
Le passage de Rama le Conquérant (ksatriya) à Lama le Renonçant (brahmane sanyasin) est un itinéraire de vie spirituelle que l’on retrouve présent partout où l’esprit atlante a laissé son empreinte.
C’est le chemin initiatique des dieux d’avant, Atlantes et Hyperboréens. Dans le Tarot initiatique dit de Marseille, dont l’origine atlante est pour moi assurée, ce passage se traduit par l’arcane XI La Force interrompue par l’arcane sans nombre Le Mat, ou le renonçant.
Ce passage de la Force au Mat se retrouve dans l’esprit de la chevalerie médiévale, où différentes phases de vie sont les étapes nécessaires de la quête du Graal.
Une telle évolution de la force à la douceur se retrouve chez les Hyperboréens avec Cuchulainn le guerrier et son avatar Kukulkan le pacificateur ; elle se retrouve aussi dans la vie de Ram lui-même : il est d’abord le Père, la force, Ram le chef de guerre, avant de devenir le fils, l’amour, Lam le pacifique, Lamb l’agneau ; elle se retrouve enfin dans les différentes phases de vie d’un saddhu, moine hindouïste. C’est aussi l’aventure spirituelle de Saint Paul, grand massacreur de Chrétiens.
Après s’être dédié tout entier à la force brutale, Saül de Tarse connaît soudain sa rédemption sur le chemin de Damas : il devient Paul, fidèle disciple de Jésus, un des premiers saints et le véritable fondateur du Christianisme… avec Constantin, bien sûr. On retrouve la même évolution chez Saint Augustin, qui mène une vie de patachon, de débauché sans retenue, avant de connaître l’éveil et une conversion intérieure. Plus près de nous, Charles de Foucault a vécu la même révolution pacifique.
On retrouve cette puissante leçon de vie dans le Tao. « Celui qui est conscient de sa force et sait garder la douceur de la femme, il tient le Tao dans ses mains. »
L’influence pacificatrice des Atlantes est partout présente dans le Tao Tö King comme dans d’autres écrits fondateurs de la pensée chinoise.
Ceci montre l’influence de Rama jusqu’en Chine. Faut-il s’en étonner ? La Chine s’est toujours montrée perméable aux influences spirituelles venues de l’Inde. Ainsi le Bouddhisme, religion née en Inde, est-il de nos jours davantage pratiqué en Chine. Et le bouddhisme originel, c’est le Lamaïsme, la religion de Lama / Rama.
De plus, Rama a fini ses jours sur les hauts plateaux himalayens, tout proche de la Chine, où sous le nom de Lama il a posé les bases du Lamaïsme qui allait devenir le bouddhisme tibétain actuel. La sagesse chinoise reconnaît tout à fait l’existence du Bouddha blanc.
Le Bouddha blanc serait venu pacifier la Chine dans un passé lointain. Selon moi, il s’agit de Rama, ou de Lama, je n’en doute pas un instant. Ce qui d’ailleurs me permet de dater le règne fastueux et sublime de rama aux alentours de 8000 AEC. Il y a tout juste dix mille ans.
La guerre des sexes
Quel fut vraiment le message de Lama / Rama ? Le bouddhisme historique s’est superposé au premier message. Il en a estompé les contours, il en a modifié les traits, il en a voilé les couleurs. Rama le druide hyperboréen est venu sur cette terre avec une mission. Rétablir la nécessaire harmonie entre les sexes. La planète entière venait de subir le joug terrible du Matriarcat. Après un lointain âge d’or paisible, celui d’Hathor, à l’ère du Taureau ou plutôt de la Vache sacrée, les Matriarches avaient laissé le désordre absolu s’établir. Des cohortes d’Amazones semaient les terreur chez les mâles qui se cachaient pour leur vie. La guerre des sexes faisait rage, et les Femmes étaient en passe de la gagner, avec pour conséquence la quasi-disparition des humains mâles…
Rama fait donc partie du plan divin conçu dans le vaisseau-mère Hyperborée pour sauvegarder notre espèce, qui leur appartient. Ra est le principe mâle, le Soleil Invaincu, et Ma est la Déesse Mère, la Mer Infinie. L’union de Ra et de Ma, telle était la mission sacrée de Rama. L’a-t-il remplie ? Oui et non.
Oui, si l’on considère que durant les deux millénaires de son règne, l’ère du Bélier, l’harmonie régna entre les sexes et les clans. Le pacifisme bienveillant de Rama préfigure le message christique. Mais là où Jésus s’est planté, Rama a réussi.
Non, si l’on constate que dès la fin de son prodigieux règne, il a été mis à l’index, jugé comme traître, déboulonné des piédestaux, banni de la mémoire occidentale et son oeuvre majeure s’est arrêtée net. Quel fut son crime ? Son oeuvre, justement. Vouloir réconcilier les femmes et les hommes. La nouvelle race au pouvoir, qu’on appelle les Héros ou les Patriarches, ne voulaient pour rien au monde revivre les excès terrifiants des derniers temps du Matriarcat. Ils avaient besoin d’effacer jusqu’au souvenir de ces femmes terribles, qui avaient tant fait souffrir leurs ancêtres.
C’est ainsi que la Grande Déesse Anou ou Anu, que les Tuatha appellent Dana An, a été transformé en un grand dieu Anu, chef tout-puissant des terraformeurs Anounnaki. Les déesses originelles sont devenus des dieux, toute trace femelle a été traquée, éradiquée, brûlée, détrruite, afin que même le plus ténu souvenir n’en subsiste plus.
C’est ainsi que tous les pays du monde traitent encore les femmes comme des personnes inférieures, alors que le respect dû à nos mères et le bonheur que nous donnent nos amoureuses devraient largement suffire à leur adoration universelle.
La réaction normale, spontanée, du petit enfant n’est-elle pas de chérir sa Maman plus que tout au monde ? Par quel lavage de cerveau ce lumineux bambin devient-il un salopard sexiste ? Beau travail, l’éducation actuelle. Beaux résultats. Il est grand temps qu’on se souvienne, et qu’on se pardonne. Pour qu’enfin, enfin, on passe à autre chose.
Qui a creusé ces galeries et ces villes souterraines, et pourquoi tout ce travail ?
"J'en ai haussé des femmes ! J'en ai osé des flammes !" (Cahiers Ficelle, inédit)
En 1312, l'empereur du Mali regagne l'Amérique, le continent de ses lointains ancêtres.
Le symbole suggère, l'image montre. Que montre le caducée, arme d'Hermès ?
Ils viennent de la littérature, de la bd, de la pop, de ce qui court,…
Leur mouvement permet la vie, leur ouverture permet la clarté, leur vigueur permet l'éveil.