Depuis douze ans, je traque Rama à travers le temps et dans toutes les civilisations connues. Mon premier texte date de 2011. J’ai retourné des bibliothèques, respiré des tonnes de poussière, absorbé des centaines de gigabits, braqué des mythologues, compulsé des registres, déchiffré hiéroglyphes et idéogrammes, étudié des langues mortes, démasqué des sosies et voyez, je continue comme si de rien n’était. En si bon chemin on ne s’arrête pas…
Rama est si connu qu’on ne le présente plus. Et pourtant, malgré les quelques trente articles que je lui ai déjà consacré, j’ai le sentiment de ne pas le connaître encore. Comment cerner un tout-puissant prodige dont la vie s’est déroulé sur des millénaires ? Comment le reconnaître, quand les noms qu’on lui donne sont presque aussi nombreux que les années de son règne ?
Ra, Rê, Ram, Ramos, Rama, Amon-Ra, Osiris, Iramar, Amen, Imen, Amun, Ream, Phra-Lam, Lama, Fô, Pa, Pa-Pa, Pa-Si-Pa, Pa-Di-Shah, Gian-Shyd, Déjocès, Dionysos, Bacchus, Mars, Jupiter, Zeus-Amon, Hi-Ram, Raama, Raema, Bel, Bélénos, Gilgamesh, Adonaï, Yahveh-Sabaoth, Our-Ranos, Mitra, Cuchulainn, Kukulkan, Quetzalcoatl, Dieu-le-Père, Bondié — voici quelques-uns des noms qu’on lui donne sur Terra. Et sous Terra, dans les profondeurs de la terre creuse, on l’appelle Enki, Héphaïstos, Hadès, Lucifer ou Bélial. Sa descendance atteint aujourd’hui plus de sept milliards de héros, et dans leurs veines à tous coule un peu de son précieux sang, livré pour nous et pour la multitude afin de nous donner l’éveil. S’il est un homme, dieu, déva ou daïmon qui mérite le titre de Christos, n’en doutez pas, c’est Rama.
Il est le caché, celui-qui-n’est-plus, celui-dont-le-temps-est-révolu. Son nom et ses exploits ont été effacés de la mémoire occidentale à la suite d’un envoûtement proféré par son frère Seth ou Satan. Connu sous une foule de noms, mais inconnu pour ce qu’il fut, Rama voit ses exploits et ses réussites morcelés et distribués à de nombreux prête-noms. Cette foule de gens ne compte pas d’usurpateurs. Chaque nom recèle un aspect de lui-même, une période de sa vie interminable. Il est le dieu des dieux d’avant, le premier terraformeur, notre suprême enseignant. Il a vaincu les géants exterminateurs aux vingt bras et aux cent yeux. Il a exterminé les dragons reptiliens, prisonniers du voile rouge, possédés par le plaisir d’immoler des foules entières dans les flammes de leur gueule vorace.
Premier empereur des humains, il a unifié les cinq continents sous une loi unique et juste, celle de l’amour. Sans doute a-t-il terraformé le sixième continent, l’Antarctique, alors libre de glaces. Il a enseigné les petits à travers les nations, il a répandu l’usage d’une langue unique sur toute la terre. Son règne heureux et brillantissime a duré tout l’âge d’argent, soit les seize mille ans du Treta-Yuga. Mais aujourd’hui, le caché est devenu celui-qui-n’est-plus. Son temps est fini depuis 10.000 ans. Il s’est terminé à l’orée du Dvapara-Yuga et voici que s’achève le quatrième et dernier Yuga, Kaliyuga, l’âge sombre, l’ère des ténèbres.
Rama (Raama) ou Raema (en hébreu ְרַעְמָה) est un patriarche cité dans le Livre de la Genèse (Gn. 10,7) dans un unique verset. On ne lui connaît donc que sa généalogie. Il se peut qu’il soit un des visages de Rama le Grand, mais aucune certitude : il pourrait n’être qu’un émule de l’empereur du monde.
Fils de Koush, le premier-né de Cham, et frère de Nimrod, Rama et ses deux fils, Sheba et Dedâncelui qui vit dedans, sous terre, fondèrent trois des 70 familles postdiluviennes (Gn 10,6-8 ; 1Ch 1,9). Des siècles plus tard, les descendants des tribus de Raama, de Dedân et de Sheba commerçaient tous avec Tyr (Ézéchiel 27,20-22). Le nom de Sheba pourrait être celui d’un peuple, celui de la Reine de Saba, la beauté noire à laquelle Salomon le Grand dédia le Cantique des Cantiques. Ainsi la Reine de Saba sera une descendante de Rama — et elle aurait pu offrir à Salomon l’astronef de Ram, une relique que son peuple aurait précieusement conservé. Ce qui fait bien des suppositions. J’argue du fait que les descendants de Sheba commercent avec Tyr, donc avec les Hébreux. Un fait qui accrédite mon hypothèse.
La Reine de Saba était plus éloignée de Salomon que du Yémen : elle n’avait qu’à franchir le Golfe d’Aden pour toucher la côte sud-ouest de l’Arabie Saoudite — Aden, Éden, ne cherchons pas plus loin l’origine du paradis biblique…
On ne sait pas avec certitude où résidait la tribu issue de Raama — en se basant sur l’homophonie approximative, wikipédia opte pour Rima, ville du Yémen près de Maʽîn, dans le Sud-Ouest de l’Arabie. (source) Je suis d’un autre avis. La tribu de Rama était plutôt basée dans le gouvernorat qui jouxte Rima au nord, dans la ville ancienne de Thula. Comme je cherchais une piste sur cette ville de Rima, je suis tombé sur cette photo de la ville de Thula.
La forteresse de Thula est une montagne arasée. Je parierai qu’elle s’est appelée Takht-e-Suleman, Trône de Salomon. On trouve dans tout l’Orient, même jusqu’en Chine — ainsi qu’en Afrique et en Amérique, des pyramides tronquées ou des montagnes au sommet aplani. Certaines s’appellent encore Takht-e-Suleman. Ces trônes étaient des pistes d’atterrissage et de décollage pour l’astronef de Salomon, un précieux héritage qui lui venait des dieux d’avant. De Rama, pourquoi pas ? Le grand dieu ne disposait-il pas d’une importante flotte aérienne ?
Je note au passage l’homophonie entre Thula et Thulé, la ville des dieux située en Hyperborée.
La Bible, la Torah et le Coran s’accordent à reconnaître deux frères, dont il est dit que chacun d’eux engendrera un grand peuple, Israël et Ismaël. Le premier sera le père des Hébreux, qu’on appelle aussi les Israëlites, quant au second il engendrera les Ismaëlites, c’est à dire les Arabes. Si on décompose les noms des deux ancêtres, on y trouve Is pour Isis, El pour Elohim. Une seule syllabe diffère, RA et MA. De là à conclure que Rama est aussi le père de ces deux peuples, il n’y a qu’un pas…
Les Israëlites seraient ainsi les enfants du Soleil, Ré ou Hyperborée. Et les Ismaëlites seraient les fils de la Terre Mère, Ma.
Rāma (sanskrit : रामा) ou Rām (hindi : राम), ou encore Irāmar (tamoul : இராமர்) est un roi véritable ou mythique de l’Inde antique (1) dont la vie et les exploits héroïques sont relatés dans le Rāmāyaṇa (2) une des deux épopées majeures de l’Inde, écrites en sanskrit.(3) Des données astronomiques extraites du poème épique permettraient de dater son règne approximativement au 20e siècle avant notre ère. La tradition hindouiste prétend qu’il aurait apporté le bonheur et la paix durant le Trêta-Yuga.(4) Le Rāmāyaṇa a été fixé par écrit plusieurs dizaines de siècles après le règne supposé de Râma, probablement autour du début de l’ère chrétienne. (source)
(1) Rama est un roi véritable ou mythique de l’Inde antique : Véritable, assurément, même si la grandeur et le nombre de ses accomplissements le rend mythique. Il n’est pas seulement roi de l’Inde antique, mais empereur du monde.
(2) Sa vie et ses exploits héroïques sont relatés dans le Rāmāyaṇa : Une toute petite partie seulement. Toutes les nations qui l’ont connu ont composé leur Ramayana. Et selon la période de sa vie qu’elles ont relaté, on pourrait croire qu’il s’agit de héros différents. Mais il n’y eut qu’un seul empereur du genre humain.
(3) Le Ramayana est écrit en sanskrit : Oui, mais d’autres épopées asiatiques, européennes, américaines ou africaines lui sont consacrées. Elles ont été rédigées dans d’autres langues. La langue des Oisons et celle des origines se rejoignent pour expliquer le mot sanskrit. Il se décompose en san (espagnol: saint — japonais: professeur) et skrit (écriture). Le sanskrit est la langue sacrée par excellence, qui a laissé son empreinte dans toutes les autres.
(4) Rama aurait apporté le bonheur et la paix durant le Trêta-Yuga : Le Treta yuga correspond à l’âge d’argent. Il a duré 16’000 ans. (source) Serait-ce aussi la durée de la vie de Rama ? Si le Ramayana a été écrit au début de l’ère chrétienne, c’est 10’000 ans après la fin du règne de Rama : tout le Dvapara Yuga (8000 ans) et la moitié du Kali Yuga, soit 2000 ans. Le Ramayana ne saurait être fiable alors qu’il a été rédigé si longtemps après les faits qu’il relate. J’allais écrire : après le décès de Rama. Ce qui pourrait choquer ses adorateurs qui le croient éternel. Selon moi, les dieux sont mortels, comme toutes les créatures vivantes.
On trouve Rama Murti, la représentation ou l’image de Rāma dans la Rāma-Pûrva-Tâpinî-Upanishad (4,7-10), citée par Daniélou :
« Rāma est représenté avec la Nature, son épouse, à ses côtés. Il est de couleur sombre, vêtu d’un voile jaune. Ses cheveux sont fixés en chignon. Il a deux bras, porte deux grands anneaux d’oreilles et un collier précieux. Il semble fier, tenant son arc et souriant. Sur son genou gauche est assise la cause de l’Univers, l’énergie primordiale appelée la Froide (Sâtî). Elle a l’éclat de l’or pâle. Ses deux bras sont couverts de bijoux célestes. Elle tient dans sa main un lotus. Rāma paraît fort et beau. Derrière lui on aperçoit son frère Lakshamana qui est couleur d’or pâle. Il tient un arc et quelques flèches. Les trois forment un triangle. » (source)
Rama est de couleur sombre: il est noir, je l’ai dit maintes fois. Comme Osiris. Comme Krishna. Comme tous les patriarches. Comme Zeus etc. Le premier « dieu » de race blanche est Arjuna. Son nom signifie le Blanc (अर्जुनः, en sanskrit) ce qui sous-entend que tous les autres « dieux » étaient de race noire. Arjuna est le fils du dieu Indra, troisième des cinq Pandava. (source)
D’après Daniélou, le qualificatif « charmant » et la quête de son épouse enfermée dans une forteresse lointaine, gardée par un démon, fait de la geste de Râma l’origine très probable du personnage du « Prince charmant » des légendes occidentales. (source)
J’ai écrit mon tout premier article sur Rama à propos des engins volants qui sont attestés dans la littérature sacrée des Hindous. C’était il y a 9 ans, en octobre 2014. Bien sûr, cet article a été actualisé au fil de mes découvertes sur ce fascinant personnage, qui n’a d’Indien que les quelques années qu’il a passé dans ce pays. À dire vrai, Rama est le citoyen du monde par excellence, n’en déplaise aux Hindous qui voudraient le garder pour eux.
Rama est devenu le premier empereur planétaire, avant d’être le bouddha mythique, noir de peau et géant par la taille et l’influence. Comme tous les dieux d’avant, Rama vient d’Hyperborée, et avant ça, il vient d’Alcor où trône la Grande Déesse.
Déesse mère qu’on retrouve dans toutes les religions archaïques ou récentes, sous une foule de noms.Son dernier avatar est Anne, mère de la Vierge Marie. Sur l’existence historique de cette dernière, j’ai de sérieux doutes. Mais sur celle de la Grande Déesse Ana, Notre Dame d’Alcor, je n’en ai plus aucun. Sur sa trace, je viens de commencer une piste qui promet d’être aussi riche que celle de son fils Rama. Mais pas aussi longue, à moins que je puisse encore taper sur un clavier dans neuf ans.
Mon sort est entre tes mains, Ana, ma bien aimée ! Aide-moi à répandre ton image, à conter tes exploits, à te rendre grâces de tes bienfaits, généreuse Maman du genre humain. En cette attente, je te dédie ce nouvel article sur le grand Rama, si aimable, si généreux, si attachant. Partout où il est passé, il a frappé les foules, ému les cœurs, enchanté les esprits. Si ce n’est déjà fait, je vous invite à vous plonger dans la destinée exceptionnel de ce dieu qui fut tellement homme.
Il faut avoir du chaos en soi pour enfanter une étoile qui danse.
Qui a creusé ces galeries et ces villes souterraines, et pourquoi tout ce travail ?
"J'en ai haussé des femmes ! J'en ai osé des flammes !" (Cahiers Ficelle, inédit)
En 1312, l'empereur du Mali regagne l'Amérique, le continent de ses lointains ancêtres.
Le symbole suggère, l'image montre. Que montre le caducée, arme d'Hermès ?
Ils viennent de la littérature, de la bd, de la pop, de ce qui court,…
Leur mouvement permet la vie, leur ouverture permet la clarté, leur vigueur permet l'éveil.