À lire en écoutant : Le mansa du Mali, Salif Keïta Retrospective

 

Bien avant la naissance de Christophe Colomb, très longtemps avant la traite négrière, l’Amérique avait déjà été conquise. À cette lointaine époque, l’Europe en était encore aux hommes de Cro Magnon quand l’Amérique — ou Amenta ou Tarana — était déjà colonisée par des Africains. Ils y avaient bâti des pyramides, des routes surélevées et les métropoles d’une civilisation avancée. 

 

Le Mansa du Mali

Abou Bakari II, connu sous le nom de Bata Mande Bori dans la tradition orale, est le cinquième mansac’est à dire empereur de l’empire du Mali. Empereur du mandéen ou mandingue, il a régné au 14e siècle. Il fut le premier Mansa à accéder au trône Impérial par la lignée féminine en tant que descendant direct de Soundiata Keita.

Civilisé dès l’époque proto-historique, le Mali était plus vaste qu’aujourd’hui. Il comprenait toute l’Afrique sub-saharienne, du lac Tchad à l’Atlantique.

Tandis que nos seigneurs de guerre allaient taquiner le Maure en Terre Sainte, Abou Bakari armait une expédition transatlantique vers les colonies de ses ancêtres, sur l’autre rive de l’océan Atlantique. Ainsi grâce à lui nous savons qu’au 14e siècle, les « colonies africaines » d’Amérique étaient encore une réalité. 

Au nord du Mali, de l’Atlas à la Mer Rouge, s’étendait l’Égypte. Le Sahara n’était pas un désert, mais une contrée verdoyante et arborée autour d’une mer intérieure, le Lac Triton. Les récoltes abondantes faisaient de la verte Égypte le plus riche pays d’Afrique. Sa civilisation brillante fit sa renommée. Les jeunes gens de Rome et d’Athènes y faisaient leurs études supérieures.

Mais le Mali, terre sacrée, n’avait rien à lui envier. À l’époque des Mansas, ce vaste pays était plus prospère que sa voisine du nord.

 

En route vers l’Amérique !

Après ses conquêtes du Ghana et surtout du Yekrour et du Jolof sénégambien, le Mansa avait reconquit une bonne partie des terres ancestrales. Il a souhaité ensuite reprendre en main ses terres américaines longtemps négligées…

Pour le Mansa, émigrer sur ce continent frère n’était pas une folie : ses ancêtres l’avaient fait des millénaires auparavant.  « La route transatlantique avait été longtemps fréquentée par les mool mariniers.Marins Sénégambiens Au 14e siècle, son voyage sans retour est rapporté par Al Omari. L’atlas catalan de 1375 et la carte de Mecia de Villadestes de 1413 montrent le Mansa Bakari II levant son sceptre vers l’Outre-Atlantique » écrira Pathé Diagne dans son livre « Tarana, l’Amérique noire précolombienne« .

En 1312, il arme une expédition maritime de 200 navires. Un seul en est revenu. Au milieu de l’océan, la flotte avait rencontré une sorte de rivière très violente. Les navires, pris dans des tourbillons, avaient coulé bas les uns après les autres. Cette « rivière » était très probablement le Gulf Stream.

Le Mansa ne se décourage pas. Il s’adresse aux charpentiers de marine du lac Tchad, réputés pour leur grande habileté : ils avaient hérité du savoir-faire des bateliers de l’antique Égypte. Leurs navires étaient adaptés pour la haute mer. Abou Bakari leur en commande 2000 ! Ce qui témoigne de ressources illimitées en bûcherons, en charpentiers et en équipages.

Quand la flotte est prête, le Mansa en prend la tête. Nul n’a jamais eu de ses nouvelles. Aucun navire n’est revenu.

 

 

Les Africains de Colomb

Deux siècles après Abou Bakari II, Christophe Colomb organise sa propre expédition vers les Indes occidentales, comme on nommait l’Amérique. Financé par les descendants des Templiers, Colomb va chercher à la Rochelle des copies d’antiques cartes marines, les Portulans. Je les tiens pour un héritage des Dieux d’Avant, les anciens Atlantes.

Mais il est bien possible que les Portulans soient à l’origine des cartes nautiques ayant appartenu aux monarques navigateurs de l’Afrique. Et pourquoi ne pas imaginer que ce soit les mêmes ?voir plus loin

Selon Pathé Diagne, Christophe Colomb complète ses équipages avec quelques marins africains de navigation hauturièrede haute mer et parlant les langues commerciales de l’époque, comme le ghanawan, ghuanani ou guarani. Colomb savait donc que les Indes occidentales étaient peuplées d’Africains. (source)Pathé Diagne, Tarana 

 

Nègres marrons

Il n’est pas douteux que ces natifs africains aient rejoint leurs ancêtres d’Amérique. Ce sont eux qui résisteront, à partir du 16e siècle, aux conquistadores espagnols qui les nommeront des « nègres marrons ».

Certains s’étonneront du sens que je donne à ce qualificatif. Pour les trafiquants d’esclaves africains vers l’Amérique, il signifiait toute autre chose. Les nègres marrons étaient des esclaves échappés des domaines des blancs et qui s’étaient regroupés dans des villages. Du moins c’est leur version. Comment ces nègres évadés auraient-ils pu construire des villages, dont certains étaient manifestement anciens ? Les conquistadores ont laissé plusieurs témoignages en ce sens.

D’ailleurs les gardiens des plantations n’y allaient pas par quatre chemins. Chaque évasion faisait l’objet d’une chasse à l’homme et le fugitif était pendu sans autre forme de procès.

 

 

La loi du mensonge

Autre chose : pourquoi les appelaient-on marrons ? Pour leur couleur, bien sûr. Ils étaient plus clairs que les malheureux esclaves issus de la traite des noirs. Parce que depuis des générations d’Africains en Amérique, ils s’étaient croisés avec des Asiatiques venus par le nord. Le mélange a donné des populations « marrons » aux yeux bridés : les Amérindiens. Les Indios d’Amérique latine…

Seulement le mensonge des colons européens s’est imposé au fil des siècles. Quand il s’agit de sauver la face, qui se soucie de la vérité ? L’honneur de l’Europe blanche a valu bien des mensonges…

Si vous placez votre mensonge le premier et que vous le répétez assez souvent, ça deviendra la vérité.

William Shakespeare

 

Il y aura toujours plus de vérité dans l’univers que dans tous les livres des hommes.

William Shakespeare

 

 

Tarana

En langage ramakushi, Tarana ou Parana signifie le domaine, le pays PA ou la terre TA des adeptes NA du dieu RA, c’est à dire de l’infini. Ou de Rama… À rapprocher de Paraguay, où l’on retrouve PA RA, le Pays de Ra.

Selon Pathé Diagne, la représentation de Ra, l’infini, dans la culture africaine ramakushi est très proche de la représentation dravidienne de Shiva, la Source impersonnelle, l’infini tour à tour créateur et destructeur…

Rama Shiva sonne dans ma tête comme un long écho qui s’éclaircira bientôt. Amarnath, pélerinage de Shiva.

Rama = Ra Ama.
Shiva = Sh Eva.

 

Pathé Diagne

Le linguiste-éditeur et économiste sénégalais Pathé Diagne est décédé mercredi 22 aout 2023, à Dakar, à l’âge de 89 ans. Né le 7 janvier 1934 à Saint-Louis du Sénégal, Pathé Diagne est « cet intellectuel de toutes les batailles pour les langues nationales, notamment aux côtés de ses compagnons Cheikh Anta Diop et Ousmane Sembène », témoigne son neveu.

Cet historien des civilisations était le fondateur des éditions Sankoré. Pathé Diagne était aussi le mari de la sociologue Fatou Sow, chercheure à l’IFAN et l’une des premières étudiantes de l’Université de Dakar, devenue l’université Cheikh Anta Diop.

 

Il y a dix mille ans

Il est intéressant de noter l’émergence de plus en plus sensible de la culture du Gondwana, ce continent noir aujourd’hui éclaté. On retrouve la culture noire du Gondwana non seulement en Afrique, mais également en Inde avec les Dravidiens, et en Océanie avec les Mélanésiens. On la retrouve aussi en Amérique, selon la thèse de Pathé Diagne : « L’apparition des cultes ramakushi s’est traduite à l’échelle planétaire par la construction des métropoles religieuses, dès le 8e millénaire AEC » 

De nouveaux éléments très récents viennent confirmer la thèse de Diagne. Des preuves génétiques indiscutables. Il ne s’agit plus d’une hypothèse, mais d’une certitude.

 

L’Europe Nègre

« On a trouvé des marqueurs biologiques qui définissent les races. En cherchant parmi des millions de sites des marqueurs permettant de subdiviser en groupes ethniques, on en a trouvé quelques centaines.

Ces marqueurs ne sont rien d’autre que des séquences d’ADN qui permettent de différencier les génomes, comme l’on se fondait avant sur des critères morphologiques (couleur de peau, yeux bridés, etc.) pour définir les races. On sait par exemple que plusieurs gènes différents contribuent à une peau claire, SLC24A5 est celui qui est trouvé chez la majorité des Européens, mais n’est pas le seul.

La mutation de ce gène, impliquée dans la peau claire des Européens, est apparue récemment, il y a environ 7 000 ans. Auparavant, les populations européennes avaient la peau noire. » (source)

Dans un précédent article, j’ai fait état de cette découverte. À l’origine, les Celtes et les Vikings étaient nègres.

 

 

Tous Africains !!

« Il y a seulement 60 000 ans, tous les hommes étaient noirs. À peine trois mille générations… Car c’est au cœur de l’Afrique, faut-il le rappeler, que la race humaine s’est forgée voilà plus de 200 000 ans, avant de conquérir le monde. Certains d’entre nous auraient tendance à oublier ces précieuses racines. Grâce aux généticiens, désormais capables de lire dans nos chromosomes à livre ouvert, nous commençons à nous faire une idée précise de la conquête du monde par cet animal à deux pattes et à grosse tête.  » Le Point

« Les études génétiques de l’ADN mitochondrialtransmis par la mère montrent qu’il y a eu en Afrique au moins quatre grands groupes, correspondant aux quatre principaux groupes de langages (Afro-Asiatique, Nilo-Saharien, Bantou/Niger/Kordofanian et Khoisan) » D’où l’on conclut qu’il n’a existé que « quatre races en Afrique, et que toutes les populations hors d’Afrique descendent d’une seule d’entre elles. Celle-ci s’est aussi répandue en Afrique et s’y est mélangée avec les trois autres groupes. » (source)

« Les généticiens le confirment, l’Afrique est la mère de tous les hommes. C’est l’Afrique qui a créé la race humaine, mais aussi la culture, l’art et la technologie. L’Afrique était une culture avancée avant Cro-Magnon et deviendra la source de toutes les cultures terrestres » déclare Frédéric Lewino dans Le Point.

 

Une seule civilisation

Je n’avais pas tort d’affirmer, sur la seule base de mes visions du passé lointain, la véracité de tous ces faits. Et Pathé Diagne avait raison d’affirmer que « l’apparition des cultes ramakushi s’est traduite à l’échelle planétaire par la construction des métropoles religieuses, dès le 8e millénaire AEC.avant l’ère commune«   (source)Pathé Diagne, Tarana 

Donc il y a dix mille ans, des métropoles comme celle d’Afrique du Sud émergent un peu partout sur le globe. À cette époque, ce sont les Nègres de culture ramakushi qui les bâtissent. On peut dire que toutes nos cultures prennent leur source en Afrique. Et comme je l’ai proclamé depuis quinze ans, on peut aussi affirmer que le premier empire mondial, celui de Rama, fut Nègre, civilisé, tolérant et urbanisé. En quelques siècles, il a couvert la quasi totalité des terres émergées.

 

 

La culture Ramakushi

Tout ça s’est passé  au 8e millénaire AEC.avant l’ère commune Tiens donc ? C’est juste le moment où l’agriculture est apparue… Coïncidence ? Ou synchronicité ?
Ni l’une ni l’autre. Vérité historique. La civilisation nègre est très antique, en témoigne le crâne de Toumaï ou le squelette de Lucy.

Des initiés le savent depuis toujours. De génération en génération cette sagesse cachée s’est transmise jusqu’à Fabre d’Olivet et son épopée des Sudéens. La culture nègre fut d’abord agraire, ce sont des Nègres qui ont apporté leur agriculture au reste du monde.

Nous sommes en plein néolithique. Pour les historiens, c’est la protohistoire. Il faudra très bientôt en faire l’histoire tout court.

La civilisation ramakushi s’épanouit donc bien longtemps avant toutes les autres civilisations connues. Le 8e millénaire AEC, c’est près de deux mille ans avant Sumer, jusqu’ici réputée la plus ancienne civilisation occidentale. Et trois mille ans avant la civilisation chinoise, réputée la plus ancienne d’Asie…

La question qu’on peut se poser est la suivante : comment des Africains développés, navigateurs et bâtisseurs, colonisateurs et administrateurs, ont-ils pu évoluer jusqu’à retrouver, pour certains d’entre eux, un statut de chasseurs-cueilleurs ou de sauvages qui contredit le sens normal de l’évolution ?

 

Quand l’Histoire bégaie

La chose est arrivée plus d’une fois dans l’histoire. Après un cataclysme de grande ampleur, des populations civilisées ont pu vivre un tragique retour à la barbarie, faute de ressources et d’organisation…

D’ailleurs, qui nous dit que l’évolution n’est pas un mythe ? Qui nous dit que notre époque représente un progrès sur le passé ? Aveuglés par les lunettes floues de l’histoire officielle, incomplète et menteuse, nous sommes victimes d’illusions d’optique… L’histoire se répète, ce faisant elle nous égare dans ses spires et nous empêche de dater les événements…

Certains d’entre eux semblent s’être produit à plusieurs reprises, comme le retour du Serpent à Plumes ou la découverte de l’Amérique…

 

 

Et l’Atlantide ?

En concluant cette étude des travaux remarquables de Pathé Diagne, je ne peux m’empêcher de me dire que cet universitaire brillant, soucieux sans doute de sa crédibilité déjà compromise par la hardiesse de ses thèses, fait tout ce qu’il peut pour éluder l’épineuse question de l’Atlantide, sujet tabou chez tous les universitaires.

Et pourtant, toutes ses conclusions nous y mènent, à commencer par le nom même du continent disparu : l’Égypte, antique royaume des Anous, portait pour nom hiéroglyphique Ath-Kâ-Ptah, Deuxième cœur de Dieu. L’Atlantide, elle, s’appelait Ahâ-Men-Ptah Ainé couché de Dieu. Ahâ-Men-Ptah est l’Amenta, terre des Morts pour l’Égypte. Terre des Morts, parce que l’Atlantide a disparu, nous dit Platon, en l’espace d’une nuit.

 

Tamara et Tarana

Le professeur Pathé Diagne, auteur de « Tarana ou l’Amérique précolombienne un continent africain », peut être à juste titre considéré comme un précurseur. Il avait pour ami un autre grand universitaire nègre, Cheikh Anta Diop. Je l’ai cité ici ou là, je compte y revenir bientôt.

Ainsi l’Amérique s’appelait Tarana. Comme l’Atlantide ? Elle fut nommée Amenta par les Égyptiens, mais les Atlantes l’appelaient Tama Rê, ou Tamara. De Tarana à Tamara, la parenté est éloquente.

Amusant de trouver réunis dans un même article des preuves scientifiques récentes, des preuves culturelles et linguistiques plus anciennes, et une vérité dont j’ai acquis la conviction il y a des années, en me rendant sur place par la voie astrale. Je suis un passager du temps, je m’y déplace comme vous prenez le bus. Sauf que je vais beaucoup plus loin, où bien peu d’humains peuvent se rendre, et que contrairement au bus, au train ou à l’avion, ça ne me coûte rien.

 

 

Malien = Maya

Diagne se sert de la linguistique avec brio, comme Alain Aillet. Je ne la dédaigne pas, bien que je lui préfère une méthode plus amusante, à la portée de chacun, la langue des Oisons. Elle a le mérite de ne pas être seulement rationnelle, mais surtout initiatique.

Ce jeu passionnant qui fait des émules consiste à chercher d’autres mots dans les sons. Où allait Abou Bakari II, le mansa intrépide ? Il était empereur du Mali. Répétez Malien, Maya, Malien, Maya… et osez soutenir que ça ne se ressemble pas.

Vous n’osez pas ? En ce cas nous tenons notre réponse. Les Mayas sont les descendants des anciens Maliens. Pathé Diagne a vu juste. Les Mayas venaient du Mali. Les têtes géantes des Olmèques sont les têtes de guerriers maliens. Des mansas d’Amérique…

 

Rama Kushi = monde de Rama

Ra, l’infini ou le Soleil d’Hyperborée, c’est à dire Ramos le Celte, ou Ra le dieu d’Égypte, ou Rama divinité hindoue. Rama Kushi, la civilisation de Rama, conquérant planétaire avec sa gigantesque flotte et ses troupes surarmées, que les Grecs ont nommées les Peuples de la Mer, et que des siècles après ils ne pouvaient évoquer sans un frisson de terreur, tant la supériorité technologique de ces peuples était grande.

Les Peuples de la Mer sont des Atlantes, des Américains, des aliens Noirs descendus du ciel il y a des millions d’années. Oui, l’échelle de temps vient de changer, mais ce que vous prenez pour une affirmation gratuite sera bientôt étayée dans ces pages par une bombe archéologique, venu de l’Amenta / Tamara, du très vieux monde qu’est l’Amérique…

 

 

En résumé

L’Amérique était Atlante.
Le Nouveau Monde était ancien.

L’Atlantide était la porte de l’Amérique.
L’Afrique est la mère de tous les hommes.
La négritude, berceau de toutes nos civilisations.
Les pyramides sont une constante de l’architecture nègre.

Les gens n’apprennent pas grand chose des leçons de l’histoire, voilà la plus importante leçon de l’histoire.

Aldous Huxley

 

Afrique Saga

 

 

 

Xavier Séguin

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