Bonaparte au pied du Sphinx de Guizeh, très dégradé et demi enfoui. Seule sa tête est préservée…
Durant l’expédition d’Égypte de Bonaparte, le général français Desaix poursuit les Mamelouks. Épuisé par la chevauchée dans le désert, Desaix s’abrite pour reprendre son souffle. Couché dans la chapelle d’Osiris à Dendérah, il a vu surgir de la pénombre du plafond un incroyable bas-relief, ses signes du zodiaque, ses étoiles, ses planètes. Peu après, Chastel et Vivant Denon en ont dressé relevés et croquis.
Le Zodiaque a été découvert par le général Desaix, Louis Pierre Aimé Chastel et Dominique Vivant Denon lors de la campagne d’Égypte de Bonaparte le 24 janvier 1799. Début octobre 1820, Sébastien Louis Saulnier envoya Jean-Baptiste Lelorrain en Égypte afin de le rapporter en France. Avec l’autorisation de Méhémet Ali (firman du 27 janvier 1821), il fut extrait en avril-mai 1821 du temple de Dendéra, quitta Alexandrie le 18 juillet 1821, arriva à Marseille le 9 septembre 1821, puis parvint à Paris en janvier 1822, où il fut enfin acheté par Louis XVIII en avril 1822. Exposé au Louvre à partir du 29 juin 1822 et au moins jusqu’au 10 novembre 1823, il fut ensuite envoyé à la Bibliothèque royale fin 1823 (cf. lettre du 10/11/1823 mentionnant l’enlèvement prochain du Zodiaque), avant de revenir au Louvre début avril 1919. (Musée du Louvre)
En 1799, Dominique Vivant Denon qui avait découvert le temple de Dendérah avec l’armée revient sur place et dessine pour la première fois le zodiaque. Plus tard dans la même année, les ingénieurs des Ponts et Chaussées Prosper Jollois et Édouard de Villiers du Terrage font un relevé plus précis, qui servira aux études ultérieures. Le mathématicien et physicien Joseph Fourier fera une interprétation du zodiaque.
En 1821, le roi Louis 18 achète le zodiaque au pacha Méhémet Ali. Il est découpé par le maître-maçon Claude Lelorrain, rapporté en France où il est exposé à la bibliothèque royale (l’actuelle bibliothèque nationale) puis transféré au Louvre en 1922. (wikipédia)
Aujourd’hui au Musée du Louvre, le zodiaque planisphère est un bas-relief célèbre de l’Égypte antique représentant la voûte céleste et ses constellations. Il était placé au plafond d’une chapelle dédiée à Osiris, située sur le toit du temple d’Hathor à Dendérah.
Le zodiaque d’après le croquis par Dominique Vivant Denon en 1799
Vieux de 4800 ans
« Les temples de Dendérah et d’Esné sont les constructions les plus récentes, et les zodiaques qui en décorent les plafonds, représentent l’état du ciel à 4800 ans de distance du temps où nous les voyons. Quel peuple a jamais servi aussi puissamment l’astronomie, et lui a rendu un plus solide hommage, en conservant les résultats de ses observations ? »
Parmi les civilisations anciennes, on connaît l’astronomie des Mésopotamiens, leurs prédictions d’éclipses, et leurs calculs par interpolation. Concernant les Égyptiens, il est raisonnable de s’attendre au moins, à des réalisations analogues. Eux-aussi connaissaient les mathématiques ; et même, si on en croit Hérodote, c’est en Égypte que serait née la géométrie.
J’ajouterais aussi les Celtes et les Vikings, mais nous n’en avons pas trace, ces deux cultures étant rétives à l’écriture. Les druides favorisaient en effet la transmission orale. On sait donc très peu de choses sur ces peuples très antiques, sinon que les Grecs et les Romains les considéraient comme leurs maîtres : ils envoyaient leurs enfants chez eux pour apprendre l’Histoire. Une connaissance qui, hélas, a disparue. D’où mes constants efforts pour la reconstituer…
La création selon les Celtes
- Tuatha Dé Danann
- Cuchùlann le Tuatha
- L’arme magique de Cuchùlann
- Cuchùlann tue son fils
- De Cuchùlann à Kukulkan
- Lugh le cyclope
- L’épée hurlante de Lugh
- Périclès, Lugh et Bouddha
- Manannan le Tuatha
- Nos origines celtiques
- Gwenwed le monde blanc
Une splendeur

On comprend d’autant mieux l’émerveillement qu’a provoqué la découverte du zodiaque de Dendérah, pendant l’expédition d’Égypte. Voyez copie de la gravure qui figurait dans le compte-rendu de l’expédition. J’ai répété le sujet de chaque côté de la Déesse Nout, pour faire ressortir les détails par une mise en couleurs adaptée.
Au centre, Nout, la déesse de la voûte céleste, étend sa protection sur le spectateur : le bas-relief est au plafond, Nout est donc couchée horizontalement au plafond pour exercer sa protection sur les humains. Comme tous les anciens Égyptiens, Nout est noire comme la nuit. Le mot nuit, en français, ressemble beaucoup à Nout…
Autour, des sortes de vagues symbolisent l’océan originel d’où vient Nout. Elles encadrent une représentation circulaire qui ne peut être que la voûte céleste, vue en projection à une date extrêmement reculée.
La thèse de Fourier
« Les anciens habitants de Thèbes ont représenté dans les sculptures qui décorent les édifices religieux, l’état du ciel tel qu’ils l’observaient alors.
La disposition de cette ancienne sphère est très différente de celle que nous voyons aujourd’hui, changement qui est principalement dû à la précession des équinoxes ; la quantité et même la cause de ce mouvement sont aujourd’hui parfaitement connues, en sorte qu’on peut déterminer l’époque que les Égyptiens ont eu le dessein de représenter. » (Fourier)
En date de 1799, Fourier donne donc cette estimation : à 4800 ans de distance du temps où nous les voyons. Ce qui donne une date approximative de – 3000 AECavant notre ère.
Par la suite, d’autres savants, dont Champollion, vont interpréter très différemment : pour eux ce zodiaque ne date que du premier siècle, celui de Jules César, le JC du calendrier. J’ai déjà souligné cet extraordinaire ressemblance entre les initiales d’un personnage inventé, JC, et celle de ce grand général. Comme par hasard, ils sont contemporains — ou presque ! On s’en doute, le hasard n’a rien à voir là-dedans.
Le hasard n’existe pas. Tout ce qui arrive est voulu.
Un bas-relief opportun
Quel bain de jouvence ! Le Zodiaque vient de rajeunir de 3000 ans ! On s’étonnera d’une telle imprécision. Pourtant, la découverte d’un bas-relief validera cette interprétation.
Le bas-relief représenté au paragraphe 23 du rapport, montre Cléopâtre avec son fils Césarion. Il n’y a pas d’ambiguïté : les inscriptions donnent leurs noms. Ce bas-relief, ainsi que les autres mentions d’empereurs romains figurant dans les inscriptions, tout indique clairement que le temple de Dendérah date, au plus tôt, du premier siècle avant Jésus-Christ.
Cléopâtre a vécu de 69 à 30 AEC, et son fils Césarion, également fils de Jules César de 47à 30 AEC. Ce sont les dates que donne l’histoire officielle. Oui, mais la crédibilité des dates, vous savez ce que je pense…
Et il y a autre chose, une influence majeure avec des moyens de pression quasi illimités…
Le veto biblique
Cette irrésistible influence voulait rejoindre la datation admise par le plus grand nombre : celle de la Bible. Elle est fausse, cette datation, mes nombreux articles le montrent bien.
Mais pour l’Église, impossible d’admettre l’existence aussi ancienne d’une civilisation aussi développée en astronomie et en astrophysique. L’Égypte (très) antique aurait totalement ruiné les données bibliques.
L’existence même de Jésus Christ fils unique de Dieu unique aurait été balayée d’un revers de zodiaque…
Oui, je l’affirme, le grand bazar des dates a été conçu et systématisé par la Sainte Église Catholique Romaine, par son cortège de Papes Empereurs romains, de Christ Empereur et de mauvais prêtres. Bien d’autres plus savants que moi en ont apporté maintes preuves, je les ai abondamment cités, je n’y reviens donc pas.
Le veto chrétien était vital pour nier cette hypothèse impossible, inacceptable, suicidaire pour l’Église et ses trésors : il y a 4800 ans, selon la Bible, Dieu n’avait pas créé l’Homme…
Et pour exercer ce veto, l’Eglise avait tout sous la main. Jusqu’à l’invention de l’imprimerie, tous les textes anciens étaient reproduits par des moines copistes, totalement soumis à la volonté du Père Supérieur du couvent.
Le roman d’Umberto Eco Le nom de la Rose, et le film magnifique qui en a été tiré, sont plus qu’éloquents sur ce point.

L’affaire Jésus
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Bénie sois-tu, Cléopâtre !
J’ai tout lieu de croire que l’influence ecclésiale s’est exercé sur Champollion et sa clique d’experts pour infléchir cette datation catastrophique. Celle qu’ils donnent est bien plus acceptable : quelques années avant Jésus l’inventé !
Et tout ça grâce à Cléopâtre !! Il n’y a de la veine que pour les crapules…
Oui, je crois que Cléopâtre et Césarion ont été ajoutés postérieurement, non par l’Église, certes, mais sur ordre de la pharaonne grecque elle-même.
Se sentant illégitime par rapport aux puissants pharaons noirs, géants de 4 mètres, la minuscule Cléopâtre a voulu se parer des plumes du paon en devenant l’égale des géants d’avant.
<<< J’ai évoqué déjà la grande Hatchepsout, pharaonne émérite qui dealait avec le Pays de Pount, une autre Atlantide dans l’Océan Indien.
C’est donc sur ordre exprès que deux sculptureset même quatre : voir ci-dessous ont été ajoutées dans le bas-relief antique — non pas au plafond sur le zodiaque planisphère, mais sur l’un des murs du temple. L’ajout est bien visible sur l’image qui suit.
À gauche, j’ai agrandi Cléopâtre pour qu’on voit bien les bavures autour de l’ajout.
Deux autres bas-reliefs, ceux d’Osiris et d’Hathor rendant hommage à Cléopâtre
ont été grossièrement ajoutés, au beau milieu des inscriptions antiques.
Notez le visage de Cléopâtre, martelé, flou, sans nul détail identifiable… Troublant, vraiment !
À se demander si l’ajout de la pharaonne grecque n’a pas été plus tardif. Beaucoup plus tardif…
Une raison de vivre

Cléopâtre n’ayant pas de couronne identifiable, le copiste lui a donné les cornes de la déesse Hathor, entourant un globe dans lequel certains auteurs voient le globe terrestre, et que j’identifie plutôt à la voûte céleste, les mille étoiles sur lesquelles régnait la Grande Déesse. Celle que les Hébreux ont remplacé par un dragon vorace, qui s’est imposé par la terreur comme le dieu unique…
La pauvre Cléopâtre régnait sur une Égypte défunte, d’où toute la gloire ancienne s’était à jamais envolée. Et celle que Napoléon a conquis dix-huit siècles plus tard n’était plus que l’ombre d’une ombre.
Mais si Napoléon n’a existé que par ses conquêtes, la princesse grecque n’existait que par cette gloire enfuie, et ce titre magnifique qu’elle se répétait chaque jour que Nout faisait : « Je suis pharaonne du plus grand empire jamais vu« .
Quel empire ? Ces monuments détruits, ces vestiges enfouis sous les sables ? Ces pierres sans âme, ces ruines sans flamme, ces horizons déserts et invivables ? Oui, c’était la seule gloire de Cléopâtre, sa seule raison de vivre, son seul atout pour séduire le plus grand homme de l’époque, Napoléon ! Euh non… Jésus Christ ! Je veux dire Jules César…
Cléopâtre au Musée Antique de Berlin >>>
Et dans les bras de César, puis dans ceux de Marc Antoine, Cléopâtre prend l’Égypte déchue pour une seconde Rome. Enfin elle comprend pourquoi elle est venue en ce monde, à cette époque, dans ce pays…
Les deux jours les plus importants de ta vie sont le jour où tu es né et le jour où tu comprends pourquoi.
Les horloges anciennes à aiguilles sont moins menteuses que les pendules numériques
renforçant la thèse fausse du temps linéaire. Le temps est en spirale, comme on sait.
Le grand bazar des dates
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