La trace de Rama est toujours chaude. Ses ramifications innombrables jalonnent ma route. De temps à autre quelque incident de parcours me remet sur sa piste. Mes récentes lectures m’ont amené à la rencontre d’une personnalité énigmatique qui a régné sur Akkad il y a plus de 4000 ans. Comme souvent, le personnage a pris vie dans mon corps, il m’a raconté son histoire.
Naram-Sin ou Naram-Suen est un roi d’Akkad qui régna de 2254 à 2218 AEC, ou plus tard vers 2202-2166 AEC. Les historiens et archéologues Jacque Pirenne et Leonard Wolley évoquent un règne de 55 ans s’étendant donc de l’an 2273 à l’an 2218 av. J.-C. Il restaure l’intégrité de l’empire et se fait proclamer « roi des quatre régions ». (source)
Ça me suffit, j’ai compris. Quatre régions, quatre terres, quatre îles du nord, les quatre quartiers des villes antiques et des camps romains, séparés par deux rues en croix, tel est le plan exact d’Hyperborée, de l’Atlantide et de toutes les villes terrestres ou célestes conçues et bâties par les dieux d’avant. Cette division traditionnelle en quatre a donné le mot quartier.
C’est ce que Flornoy appelle la quadripartition fonctionnelle, répondant à la tripartition fonctionnelle décrite par Dumézil. Et c’est aussi l’enseignement de Rama l’Hyperboréen, qu’il a transmis à l’Inde antique et ses quatre castes. En terre d’occident, il y avait quatre collèges druidiques, quatre provinces autour d’une zone capitale, généralement située en hauteur, pour imiter le plan sacré d’Hyperborée avec ses quatre îles autour de l’Olympe, séjour des dieux supérieurs.
Na-ram, vers Rama. Comme Ab-ram, issu de Rama. Naram-Sin est un fils de Rama, géant comme lui (env 4m de haut). Ou bien Naram-Sin est-il Rama lui-même ? On sait que Rama a régné en même temps sur de nombreux pays, à peu près dans ces années-là. Il se pourrait donc que l’incertitude dont font preuve les historiens au sujet des dates de son règne vienne du fait qu’il a régné sur Akkad en pointillés, parfois présent, parfois au loin, envoyant ses ordres à distance depuis l’Egypte, l’Ethiopie, l’Europe ou l’Asie.
Rama a conquis le monde oriental jusqu’à l’Inde, la Chine et le Tibet qui l’honore encore sous le nom de Lama, le premier bouddha. On peut retrouver sa trace jusqu’en Corée, aux Philippines et au Japon. Mais il était d’origine hyperboréenne, c’est à dire extra-terrestre. L’occident a oublié ses exploits, pourtant le druide Ramos a fait ses premières armes en terre celtique, avant de devenir chef de guerre, leader charismatique et dieu vivant.
Naram-Sin est venu me voir. Il m’a fait l’honneur de sa visite. Son récit ressuscite le paradoxe de son règne. Je lui laisse donc la parole.
« Moi Naram, de Ramos, Ra et Ram, l’empereur aux mille noms, je commence. Ayant conquis la terre des Scythes et celles des Parthes, je posais le pied en Akkad. Comme toujours, dans ces vieilles Marches de l’Empire, l’ordre est facile à rétablir. Il est menacé par des envahisseurs, des voyous ambitieux qui se tiennent tapis aux frontières, guettant l’occasion propice pour envahir le royaume et s’emparer de ses terres.
J’ai dû mater les petits rebelles qui faisaient la loi en Haute Mésopotamie et en Syrie du Nord. Quand je dis qu’ils étaient petits, ce n’est pas du mépris : tous les humains sont petits pour moi qui fait deux fois leur taille.
En tout cas, je les ai traité sans aucune compassion. Ils n’en méritaient aucune. Et puis je voulais montrer aux candidats à la révolte qu’en Akkad ne peut s’imposer aucune loi, sauf la mienne. Apparemment la leçon ne leur a pas suffi. Ils ont profité de mon éloignement pour porter un coup à ma capitale.
Je suis revenu d’Egypte où me retenaient d’autres affaires de l’Empire. À cette époque, j’avais conquis les deux tiers de terres émergées. Je ne désespérais pas d’unir toute la planète sous un seul gouvernement, où toutes les populations obéiraient à une seule loi. »
Maintenant que vous connaissez la version de la bouche de son héros, vous allez pouvoir décoder le texte d’une encyclopédie. Vous voici devenu voyant :
Naram-Sin fut un grand conquérant, même si la chronologie de ses conquêtes est difficile à reconstituer. Son règne est marqué par des expéditions en Haute Mésopotamie et en Syrie du Nord (…) il est possible qu’il soit le premier roi d’Akkad à soumettre fermement cette région. Des traditions postérieures lui attribuent des victoires sur des rois anatoliens. Naram-Sin a aussi remporté des victoires sur l’Élam et Marhashi et aurait soumis Magan.
« De part mon lignage, je ne porte pas Enlil dans mon cœur. Chez nous, on l’appelle le Traître. Nous sommes les fils d’Enki, nous partageons son amour des humains, jamais nous n’avons porté la main sur eux sauf en cas de désobéissance. Ceux d’Enlil tuent pour le plaisir de tuer. Ils ont le culte de la mort, ils la représentent nue, la peau rouge, démone en transe qui danse avec son collier de crânes sur les cadavres de ses victimes. »
C’est sous ce règne qu’ont lieu différentes réformes et des constructions qui renforcent le caractère impérial du royaume d’Akkad. Selon la tradition, Naram-Sin n’aurait pas rendu le culte à Enlil, le plus grand dieu de la Basse Mésopotamie. Les générations postérieures ont condamné cet évènement, qui aurait jeté une malédiction sur le roi d’Akkad et ses successeurs, parce qu’il a suscité l’ire des dieux. Dans les faits, il se trouve que ce roi a fait reconstruire le grand temple du dieu. (source)
« De retour en Akkad, je montais une armée plus nombreuse encore, une majorité de fantassins qui marcheraient derrière mes vimanas, des engins volants dont mes ingénieurs de l’Inde avaient le secret.
Ces chars du ciel sont beaucoup plus efficaces que les antiques chars de combat tirés par des chevaux. L’apparition soudaine dans le ciel de mes engins volants causent terreur et débandade. Les vimanas exercent des ravages terribles dans les rangs de l’ennemi, ainsi que dans le moral des rescapés.
Mes fantassins ont beau jeu d’égorger les survivants et de brûler leurs cadavres. En plus de leurs armes habituelles, je leur ai enseigné le maniement du lance-mort, qui n’est pas un arc comme les autres. Il ne lance pas de flèche. Une sarbacane de métal fait jaillir la mort invisible qui fauche les rangs des attaquants. J’ai formé des sections spéciales pour manipuler ces lance-mort qu’ils appellent l’arme.
Dans le domaine aérien, je dispose aussi de transports de troupes. De grands vaisseaux du ciel peuvent transporter mon armée d’un bout à l’autre du royaume en quelques instants. Ainsi j’ai pu répondre à trois rébellions simultanées, et les réduire toutes trois en peu de jours. Une fois la paix revenue, je suis libre de repartir en Egypte, en Inde ou ailleurs, là où m’appellent les devoirs de mon vaste empire.«
Les chars de combats semblent perdre de l’importance au profit de l’infanterie. Cette dernière est dotée d’un équipement plus léger que précédemment, ce qui facilite sans doute sa mobilité au détriment de sa protection. L’armement de base est constitué de masses d’armes, poignards et de lances comme précédemment, mais aussi de l’arc qui était auparavant absent des scènes militaires.
L’analyse des représentations semble indiquer l’usage d’un arc composite, disposant d’une longue portée de tir, permettant la mise en place de nouvelles tactiques de combat à distance. Les soldats d’élite (ceux que les textes désignent comme lú-tukul, « ceux de l’arme », et les nisk/qu dont le rôle n’est pas clair) constituent une armée permanente.
Pour réaliser leurs conquêtes, les rois d’Akkad se sont appuyés sur une armée très efficace leur permettant de triompher sur des champs de bataille loin de leur base, ce qui n’était pas possible pour les cités-États qu’ils ont supplanté. (source)
Il y aurait encore beaucoup à dire sur le mystérieux Naram, plus Ram que Rama, et caché comme lui. Le laisser nous conter sa vraie vie, à laquelle répondrait d’autres extraits de Wikipédia, ou de tel ou tel spécialiste. Je pourrais continuer ce petit jeu encore longtemps, mais je crois que tu as compris.
Quand tu auras lu un certain nombre de mes articles – il y en a plus de mille ! – tu auras en tête la relecture que je donne de notre lointain passé. Quand ma version te sera familière, tu sauras comment lever le voile d’Isis. Fais donc sauter le blocage mental qui t’interdit de penser par toi-même. Là où les spécialistes tâtonnent et déconnent à force d’être aveugles, fais confiance à ton troisième œil, tu verras des merveilles.
Qui est Naram ? Un dieu, n’en doute pas. Il mesure quatre mètres ! Il descend des extraterrestres d’Hyperborée. Sa haute taille en est la preuve formelle. Il est de la race de Gilgamesh, d’Apollon, de Zeus ou de Cùchulainn. Il a la même taille qu’eux. La même taille que son père Rama. Comme eux, il appartient à la quatrième humanité.
Au fait, est-il le fils de Rama ? Quelque héritier du grand conquérant oublié ? Serait-il Rama lui-même ou l’un de ses lieutenants ? Ou juste un simple admirateur qui reprend les méthodes et les moyens de son idole ? Naram-Sin est reparti sans me le dire. Je ne lui ai même pas demandé. Pour moi, la cause est entendue.
Peut-être va-t-il revenir me voir un de ces quatre ? D’ici là, mystère. À vous de décider.
Qui a creusé ces galeries et ces villes souterraines, et pourquoi tout ce travail ?
"J'en ai haussé des femmes ! J'en ai osé des flammes !" (Cahiers Ficelle, inédit)
En 1312, l'empereur du Mali regagne l'Amérique, le continent de ses lointains ancêtres.
Le symbole suggère, l'image montre. Que montre le caducée, arme d'Hermès ?
Ils viennent de la littérature, de la bd, de la pop, de ce qui court,…
Leur mouvement permet la vie, leur ouverture permet la clarté, leur vigueur permet l'éveil.