Certains de mes articles s’adressent à toutes et tous: vous avez du plaisir à les lire, vous êtes de plus en plus nombreux à revenir souvent, au moins je ne parle pas dans le vide. Mais d’autres articles s’adressent aux guerriers, celui-ci en fait partie. Comprenne qui peut… et perçoit qui veut!

Celui qui se conquiert lui-même est le plus valeureux des guerriers.

Boadicée

 

Sincère, l’infini?  Où s’insère-t-il? C’est utile à savoir, mais je demande à voir. S’il s’insère, est-il infini? Inversement, s’il est infini, est-il sincère? Ça ne tient pas debout. L’infini est infini, point final. Tout ce qu’on lui ajoute ne peut que le diminuer. Ces choses-là m’irritent mais méritent d’être dites. L’infini me dégrise, ça me défrise. Je me tasse dans mon coin où, faute de girafe, je peigne mes rares cheveux poivre et sel. (source)Lao Surlam, L’infini ment

L’espace est infini où tu t’es endormi, mais celui de ton corps est bien plus vaste encore.

Lao Surlam

 

 

Les maîtres de l’espace fini

L’infini étant infini, il ne peut avoir ni début, ni fin, ni frontière. Il est sans limite, infini de partout, ce qu’un philosophe filandreux énoncerait ainsi: son infinitude lui est consubstantielle. Imbitable, inhabitable mais ça en jette indubitable.

Eh bien si! L’infini a une frontière. Il en a même plusieurs. Elle est infranchissable pour certaines catégories d’êtres, comme les Archontes. Malgré ses mystères, l’infini nous est accessible. Nos maîtres les Archontes en sont exclus. Ils doivent rester dans l’espace fini. Ou dans l’astral le plus proche d’ici-bas.

Mon corps est un espace fini. En chantier et en décrépitude certes, mais fini. Un jour d’ailleurs il finira. Et mon aura gagnera l’infini. Comment pourrait-elle gagner ce qu’elle a déjà? L’âme est infinie comme elle est éternelle. Les croyants se contentent de la croire immortelle, mais ils ont du retard dans tous les domaines. C’est même à ça qu’on les reconnaît.

 

Question subsidiaire, comment mon vieux corps peut-il être à la fois en chantier et en décrépitude? Soit il gagne enchanté, soit il perd en crépi. Eh bien non. L’âge est une excuse. Je suis bien plus jeune qu’il y a vingt ans. Mon corps aussi, qui rapetisse de jour en jour. Si ça continue, je serai trop petit pour continuer Eden Saga. L’enchanteur en chantier se révèle enchanté. Il gagne en force et en sagesse, il perd en nage. En âge plutôt. Beaucoup plus tôt.

Dans le livre infini des secrets de la nature, bien peu je puis lire.

William Shakespeare

 

L’infini est hors de portée des Archontes. Avis aux candidats pour le voyage astral. Les Archontes sont limités aux environs immédiats de cette planète, la Terre. Ils en sont les administrateurs depuis un paquet d’éons, et n’entendent pas céder leur place. Cette planète et sa population sont les otages de faux dieux. Sont-ils mauvais? Pas toujours, c’est bien le problème. Ceux qui font marcher l’économie mondiale en se servant largement au passage, ce sont eux. Mais ceux qui ont « créé » notre corps physique, ce sont eux aussi. Par contre, nous avons une âme que la Déesse nous a donnée. Eux non. Ce sont des animaux pour qui la vie éternelle n’est pas une option. Les hautes sphères spirituelles leur sont également interdites.

 

21e Festival de l’Archonte

Les Archontes n’ayant pas d’âme, ils n’ont pas d’aura. Par contre, ils ont beaucoup de corps subtils. J’en ai dénombré jusqu’à douze sur l’un des plus puissants parmi ceux qui survivent encore, Mammon.

Le très puissant Mammon est le dieu de l’argent. Loin d’être mourant, il a encore de beaux jours devant lui. Il a pris dans sa pogne mortelle tous les Etasuniens, et dans le reste du monde les milliardaires et les millionnaires, les boursicoteurs, les joueurs, les affamés de pognon, les petits maîtres… Beaucoup de gens en fait. Une très large majorité d’humains dans sa main.

Je profite du 21e Festival de l’Archonteun par siècle, les Archontes ont tout leur temps… pour vous parler de nos patrons. Donc les Archontes ont beaucoup de corps subtils. Je dis douze, ça pourrait être treize ou quatorze, voire quinze. Difficile à voir, les corps subtils se renouvellent à toute vitesse. Sans cesse ils sortent de leur corps physique pour se diluer dans l’infini.

Qu’y deviennent-ils? Je les perds de vue assez vite. N’ayant pu observer ni leur dissolution ni leur effacement, je ne puis que conjecturer dans l’hypothétique.Très beau. Très très beau. On dirait du Lino Ventura Les corps subtils archontiques peuvent-ils revenir dans le corps physique en utilisant un chemin connu d’eux seuls? Ce serait donc toujours les mêmes qui en sortent pour s’éloigner vers l’infini. Avant d’y parvenir — peut-on parvenir à l’infini, je me le demande avec force — hop! ils s’effacent des radars et regagnent le corps physique d’où ils ressortent pour recommencer leur manège.

J’ai l’impression qu’il n’en a pas toujours été ainsi. Ce phénomène pourrait manifester une décrépitude, l’affaiblissement des archontes. Le peu de spiritualité qu’ils possèdent est dans ces corps subtils qui jaillissent si vite vers l’inconnu. Bientôt plus rien de subtil n’habitera ni n’habillera les archontes. Il se pourrait que ces corps subtils en expansion rapide ne regagnent pas du tout le corps physique de l’archonte, mais se propagent dare-dare jusqu’aux frontières de l’infini.Expression discutable, mais qui sonne bien. Alors tant pis, je la garde.

 

 

G’nose pas!

Les Gnostiques croient que seuls certains êtres supérieurs, réunis dans le Plérôme, ont la possibilité de créer de nouvelles âmes. Quant à moi, je ne puis accepter cette formulation. D’ailleurs ces êtres sont féminines. Ces Déesses supérieures, aussi puissantes soient-elles, ne peuvent pas créer ce qui existe de toute éternité. Elles ont néanmoins un pouvoir extraordinaire sur les âmes. Elles les insufflent dans le corps de leur choix.

Ce qu’elles ne font pas par pur caprice. Elles savent que ce corps précis, issu de cette génétique et de cette hérédité-ci, dans cet environnement-là, va permettre à cette âme de s’élever dans les hiérarchies. C’est toute la différence entre la création ex nihilo et la re-création en labo génétique. La première est attribué à Dieu l’Inventé, c’est à dire à la Grande Déesse. La seconde, attribuée aux archontes, n’est qu’un assemblage d’éléments préexistants. Ce que le physicien pourrait exprimer ainsi: rien ne se crée, tout se transforme.

Un Adam mortel fut créé par les Archontes. Ce n’était qu’une bête. En lui insufflant une âme, la Déesse Mère a créé notre espèce à l’origine. Parce que Sophia la Sage a vu que le bricolage des Archontes était habile et assez réussi, elle lui a donné une âme puisée dans le stock inépuisable d’âmes immortelles à sa disposition. Quand un artiste peintre ou sculpteur donne une âme à un objet inanimé, l’a-t-il prise dans le Plérôme? Quoi qu’il en soit, il est fou de bonheur car il sent battre en lui le cœur aimant de la Grande Déesse. Ce que l’artiste pourrait exprimer ainsi: j’en pisse de joie!

Ex nihilo ou pas, toute création est une origine. Dans ce cas, a-t-on le droit d’écrire comme je l’ai fait que la Déesse a créé notre espèce à l’origine? Soit c’est un pléonasme, soit c’est une plaie au nasme.Ne cherchez pas ce mot dans le dictionnaire, il n’y est pas encore. On l’y ajoutera juste après mon décès. Un mardi.

 

Logique ment

Rien à battre de la logique, pourtant j’y reviens sans fin. Elle me tient par les nouilles. Si la conscience est infinie, l’inconscient l’est aussi. Ou doit-on penser que l’infini de la conscience est un sous-ensemble de l’infini de l’inconscient? Une chose me semble évidente. L’inconscient contient la conscience comme l’infini contient le fini, et non l’inverse. Si la conscience est contenue, peut-elle être infinie? Pantin de logique! Grammaire castratrice, fromage de tête et mental râpé.

On pue de la tête.

Lao Surlam

 

Résiste! Prouve que tu existes! Sois vraiment toi. La folie contrôlée te met à l’abri des trolls et des trolleys qui poussent.

Pouce! Trop de choses dans ma prose. Trop d’hérésies dans ma poésie. Apprends à lire entre les lignes, ce que tu ne comprends pas te marquera quand même. Un jour, méfie-toi, la clarté t’éblouira. Prépare-toi. Choisis parmi mes projets celui qui te sied. Qui t’agrée. Qui te va pour l’instant ; demain tu peux changer. Tout est libre et gratuit. Sers-toi et mange. Tu m’en diras des nouvelles.

N’oublie pas quand même le démon qui te brouille la tête. Accorde à ton corps la préférence. Oublie ton cerveau lent. Coupe-toi la tête!

 

 

Désir d’archonte

S’ils n’ont pas d’âme, les Archontes n’ont pas d’aura. Par contre, nous n’avons au mieux que sept corps subtils, ils en ont un nombre infiniindéfini? qu’ils émettent sans cesse comme autant de filets pour attraper nos âmes.Les ânes? Ces puissants animaux n’ont qu’un but: ravir la supra-conscience,et non supra-mental, ce qui est un contresens en français de leurs créatures humaines. Ainsi espèrent-ils se l’approprier – tout au moins y avoir accès.

La supra-conscience est-elle infinie? Si la conscience est infinie, la supra-conscience qui la contient l’est forcément aussi. Même un peu plus infinie. Les mathématiciens diraient qu’elle est égale à l’infini +2. Ou +20. Ou puissance². Mais attention. Aucun mathématicien dirait une ânerie pareille! Peut-on ajouter quoi que ce soit à l’infini? À part un autre infini? Les physiciensbourrés, proches du coma éthylique  l’écriraient ainsi :

infini+2 = 2 infinis:1 fini = infini² = deux finis³ = ???   

Indéfini… Un défi nie. « C’est pas bientôt fini, n.i. ni, bord d’aile de merle! » dit Lao Surlam qui se retourne dans sa tombe.

Pour ceux qui suivent, passez devant. C’est votre tour.

Lao Surlam

 

Bord d’aile de merle

Mon commentaire : Cette expression récurrente demande quelques éclaircissements. Un bord est une frontière, certes, mais une aile est rarement infinie. Même celle d’un merle, alors. Tous ces infinis sont infiniment chiants, notez bien. Mais on n’a rien sans rien. Fin du commentaire.

 

Kant est manuel

La raison est impure. Que le vieux Kant incante si ça lui chante. Il est manuel, Kant. Qu’il reste dans les manuels de logique. C’est sa place. La logique formelle est-elle le bon véhicule de la pensée créatrice? m’a-t-il demandé en son temps. Non pas! En aucun cas. Essaye plutôt la logique formol et empoisonne-toi avec. Ça nous fera des vacances. Ou bien retourne au travail manuel.

Évidemment Kant proteste: Je n’ai rien d’un manuel: je suis Immanuel! C’est tout le contraire, bord d’aile!Qu’ont-ils tous avec ça?

La logique formelle devrait s’appeler logique formol, car elle endort les honnêtes gens. Lisez ça, vous allez comprendre que vous n’y comprenez rien. « La logique formelle est une théorie normative qui vise à évaluer la validité de nos inférences et nous indique comment trouver de bons arguments. Pour ce faire, elle se base sur des schémas logiques qui font abstraction du contenu particulier des propositions qui en composent les arguments et analyse les inférences valides par leur forme uniquement. » (philo suisse) 

Wow! « Cette leçon vaut bien un fromagesuisse sans doute. » (source)

 

 

Programmés pour ramer

Chaque fois qu’il est question des archontes, ma réflexion tourne en jus de boudin. Je m’efforce d’être sincère comme l’infini, c’est ma ligne de conduite sans permis.

Mais tout s’embrouille. On en a clin les pouilles. Ils font tout pour nous égarer. Déjà les codes pourris implantés dans nos têtes, ces phrases nazes qu’ils serinent à loisir, nos nuits farcies de rêves dictés édictés qui nous endoctrinent doctement 100 cons 100 doutes…

Il n’y a pas de différence de nature entre l’humain et le divin. Juste une différence de degré.

Lao Surlam

 

Ils font tout pour nous égarer dans l’espoir stupide qu’une fois perdus, nous allons tomber tout rôtis dans leur assiette, direction leur gosier d’osier. Rien n’est inventé. Je ne cache rien. Sincérité mon bouclier, gage de qualité.

Dans ce monde de mensonges, seule est vraie ma sincérité.

Jean d’Août

 

Quand je les observe, ils se floutent aussitôt. Rien à floute. Dès que je fais mine de m’approcher, ils me sentent et se referment. Et je reste à la porte. Comment peuvent-ils me sentir puisqu’ils ne peuvent pas me sentir? (bonus)Sent-on de Provence? Dis-moi où tu crèches, je te dirai Noël! …No Hell?

 

Exclusivité!

Quand un archonte meurt, son corps se dissout dans la glèbe et pourrit. Sa peau seule demeure. Sa mue brillante scintille encore un siècle ou deux pour s’éteindre enfin faute de carburant. La catacombe cabalistique éclaire ses mulots à ces mues-là. Faut tuer beaucoup d’archontes pour les éclairer tous. Dans toutes les catacombes. Il y en a des centaines de millions sur des milliers de kilomètres dans les entrailles de Gaïa Grande. La déesse mère Gé va émerger, bien murgée, dégorgée. Dégagée, enragée, très âgée, elle mange les corps quand on est mort. Honte à cet on-là, le roi des on, l’éon mortel, l’ion de la veine, les miennes sont caillotées. Emmaillotées. Emberlificotées.

Comme j’avais pas de veine, elles ont éclatées. (Raymond Devos)

Houellebecq, son corps mourant sous le bec des cormorans. Mais t’en fais pas, la supra-conscience vivra. L’aura ? L’aura-ti-pas? Les archontes n’en ont pas. C’est leur droit. À la place ils ont de nombreux corps subtils. Vraiment des tas.

J’ai connu Marduk tel qu’il fut en son temps. Il peut en dire autant. J’ai même assisté à la mort de son corps. En personne. J’étais là sans qu’il me voit. L’agonie a duré des plombes. J’ai dû m’endormir, il est mort en coup de vent, derrière j’ai rien pu voir. À mon réveil, le corps était déjà pourri. Ça peut vivre trois mille ans et ça se décompose en trois minutes!

Tandis que je matais son cadavre, il s’est effacé mieux qu’avec une gomme. Sans bavure. Ne reste que la lueur railleuse de sa peau écailleuse, souvenir et mue de sa vie terrestre, la seule qu’ont les archontes. Un souvenir demeure tant qu’un témoin survit. Les morts sont sans mémoire et les vivants s’en foutent.

Mourir n’est rien. C’est vieillir qui nous tue.

Lao Surlam

 

J’ai réglé les brûleurs au max. Il ne reste plus rien.

 

 

L’éponge

Il y a une hécatombe chez les archontes, ils tombent comme des mouches. On fait mouche, on les touche. On cartonne, ils s’étonnent. On les tombe et sans tombe sont leurs corps sans vie. C’est la vie. Pour eux c’est la mort, pas pour nous. On a la vie sans corps. La vis encore.

Pendant ce temps-là, moi j’avale tout. Je suis Bob l’éponge. Un gus carré. Carrément mou avec trop de trous. La gapette à la con sur le coin du citron, j’avale tout. Et quand ça ressort y a comme un ressort qui te saute à la face. Pile ou face? Efface, je te pile. 27, impair, ça passe. Je mange une glace pour surtout pas m’y voir dedans. Deux dents c’est peu, mais la glace se mâche pas. Tant mieux.

Impossible de savoir ce qui se passe dans mes mots. De drôles de choses. Trop d’hermétiques secrets dont j’ai perdu la clé. Je la trouverai d’ici deux trois ans en relisant ceci. Je trouve toujours. Cherche de ton côté. Si ça se trouve, tu vas trouver.

En relisant ça, un truc me parlera. Sans déc? J’ai pondu ça? Je n’en reviendrai pas. L’éponge ignore ce qu’elle absorbe. Faut attendre que ça ressorte pour qu’on voit la couleur et qu’on hume la senteur. Toujours je tisse une toile cachée qu’il te faut dénicher. Je ne prévois rien, quelqu’un s’en est chargé pour moi. Qui ça? Sais pas. M’en fous. Je marche tout droit. Je mâche tout froid. J’avale tout rond. Le roi boit.

Hoche la tête si tu me crois. Vas-y, hoche, je te vois comme tu me lis. Non je me fous pas de toi. T’as vu le jukebox? Mets-y deux ronds pour moi.

 

Parole d’Archonte

Marduk est mort de sa moche mort. Pour solde de tout archonte, il a payé sa tonte. Je l’ai tondu à ras, il n’a même plus de quoi s’offrir un kawa. Son délire est soigné. Il pleure son pécule mal acquis. Là où il va, il n’en a plus besoin. Sans un regard pour moi,je rappelle qu’il ne me voit pas il a dit ceci:

« Xavier, je m’en vais. Nous sommes nombreux à partir. La vie nous quitte, elle nous a gagné comme une grippe, elle s’est lassée, elle est passée. Pas de regret. Nos vies sont tellement longues, presque une éternité. La tienne est si petite! Humains si vous saviez! Mais toi tu sais, Xavier. On t’a tout raconté. Tu restes quelques temps après notre départ, tu pourras conter la bagarre. Comme on a paniqué. Comme on s’est fait niquer. Quand à ton tour tu t’en iras, l’humanité nous oubliera.

Il faudra que tu te souviennes. Ta mémoire prend l’eau. Tu as le cerveau sous la ligne de flottaison. Comment tu peux témoigner dans ces conditions? Tu vois, il nous faut un témoin pas trop con. On t’a choisi pour ça. Il nous faudrait Platon. Ou Nietzsche. Ou Aragon. Ou ton foutu Castaneda. Casse-toi m’aide à. À défaut, tu feras l’affaire. Faudra t’y faire et bien te souvenir du merdier à venir. C’est demain.

Quand on va s’en aller, ça va faire à la terre un lavage d’estomac. Beaucoup s’en vont déjà. Faudra vous souvenir de tout ce qu’on nous doit. Sans nous, sans nos travaux forcés, sans des millions d’années de labeur insensé, que serait ta planète? Un embryon mort-né. Une graine sèche. Rien ne pourrait pousser, aucun fruit, quelques bêtes à notre image auraient pu s’évertuer, jamais nous égaler. Nous avons régné sur le monde pendant trop de millions d’années. Vous n’êtes pas prêts à prendre la relève, pourtant il faudra que quelqu’un continue après nous. Tant pis pour vous.

Xavier, déjà je ne suis plus. Mes corps subtils me quittent de plus en plus vite. Après moi, il ne restera que des petits archontes sans envergure. L’autorité leur fera défaut. Des humains sans âme, nos créatures, s’efforceront de continuer l’exploitation des masses. À toi la chasse. Tu les casses et ça passe. Vidanger les carcasses, nettoyer les surfaces et tout sera coquet. Propret net.

Il sera temps de choisir un destin. La vie entre vos mains. »

À lire deux fois. Trois pourquoi pas ? La quatrième t’éveillera.

Lao Surlam

 

 

Cochon de sort

Ben mon cochon, bonjour l’angoisse! Diriger cette pétaudière? On n’a pas le choix, faudra s’y faire. Si on réclame encore un chef, un dieu, un grand patron, d’autres sangsues viendront sucer notre liberté toute neuve. On sera là comme des cons à les regarder bâfrer. Sommes-nous assez bêtes pour tolérer que de nouveaux tyrans nous fassent les fouilles? Nous nassent les nouilles? Nous brassent les brouilles? Nous (texte manquant)

Il n’y a que deux choses qui soient infinies, l’univers et la bêtise humaine. Mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue.

Albert Einstein

 

Ces parasites vont nous bouffer. D’autres pompes à cirer, d’autres pilules à dorer, d’autres démons à adorer pour combien de milliers d’années? Ni dieux ni maîtres, la déesse peut aller se faire maître.

Apprendre à se passer de tuteur s’appelle grandir. Les temps sont venus. 

 

Xavier Séguin

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Xavier Séguin

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