Naître

Naître = n’être

La vie n’est pas ici.

La vraie vie nous attend juste après cette parodie. Voici ce que je crois ce soir. Naître = n’être.

Merci à ceux qui, inlassablement, siècle après siècle, ont fait de la langue française un merveilleux outil de compréhension du monde authentique et de la vie véritable. Cet outil, on l’appelle la langue des oisons depuis le Moyen Âge. Oui, des oisons, et non des oiseaux. Les oisons sont les petits de l’oie. Et la Mère l’Oie joue le premier rôle dans la compréhension des secrets cachés.

Si c’est un don des dieux d’avant, issu d’un travail incessant depuis des éons, alors il y a fort à parier que la langue des oisons n’est pas réservée à la langue française. Elle doit se retrouver dans tous les idiomes, tous les jargons, tous les dialectes, tous les argots, tous les codes que l’homme pense inventer. Il invente, bien sûr, mais se doute-t-il que les dieux lui soufflent tout ? Et surtout ce fabuleux outil.

Les Oisons étaient jadis les enfants de Maître Jacques, les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle qui portaient la coquille Saint Jacques et la patte d’oie.

La coquille Saint Jacques est pour moi le meilleur des coquillages. Oui, loin devant l’huître. Et même devant l’ormeau. De ma fenêtre, je vois les chalutiers quitter le quai pour s’élancer vers l’énorme gisement qui tapisse le sable de la baie de Saint-Brieuc. Des coquilles Saint-Jacques par millions. La ressource est vivement protégée par les exploitants eux-mêmes, qui se sont assignés des quotas très stricts pour que la meilleure coquille Saint Jacques du monde continue à bénéficier des eaux riches en plancton de la baie de Saint Brieuc.

Et laissez-moi placer un autre couplet chauvin : le port d’Erquy est le premier port coquillier de France. Pensez-y la prochaine fois que vous trouvez vos coquilles délicieuses. Elles viennent de chez moi. Je vois leur habitat par ma fenêtre et je m’en réjouis.

Mais oui, tous ces trésors, toutes les merveilles des mondes, les empires, les exploits, la conquête spatiale, le musée du Louvre, Paris, la statue équestre en plomb de Louis XIV, la Tour Saint Jacques… Compostelle… Les cathédrales médiévales… Rien de tout ça n’a d’autre réalité que virtuelle. Rien de tout ça n’est vrai. Tout ça est bidon.

Seulement on n’en sait rien. Et sans les clins d’œil de la Langue des Oisons, sans la courte-échelle de Xavier, sans ces pages virtuelles aussi et pourtant plus vraies que tous les livres, comment sauriez-vous que

Naître = n’être ?

Vous n’en sauriez rien, ricanent les Sauriens. Des Reptiliens. Les dieux d’avant. Eux, ils savent. Et ils se marrent si fort que ça leur tire des larmes. De crocodile, bien sûr.

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Naître = n’être

Maintenant on a tous les éléments pour comprendre mon précédent article : le cerveau nous cache la mort parce qu’il a été programmé par des sachems sachant chasser sans souci nos ancêtres, des dieux d’avant soucieux de nous donner libre accès à la Source. C’est le don d’Athéna, que les Sumériens appellent Ninhursag. Et c’est par cet accès direct à la Source que nous obtenons cette info : la mort est bidon. N’y croyez pas. Vivez pour la Vie. La vraie, celle d’après.

Quand on s’incarne, on cesse d’être. C’est le sens de naître = n’être.

La vraie vie est après. Ce qui explique pourquoi les morts ne reviennent pas. Ils sont trop bien où ils sont ? Non. Ils n’ont plus rien à nous dire ? Non plus. Le souvenir de ce qu’ils ont « vécu » parmi nous s’est effacé au moment de leur mort.

Ils profitent d’une super vie super géniale et sans une ombre au tableau. La vraie vie vient après un faux séjour aux chiottes du temps. Bienvenue chez les p’tits. La vie en grand, en long en large, mieux que tes rêves, mieux que les miens, la vie enfin. Vous imaginez un peu ? Moi j’y crois beaucoup.

Le guerrier qui voyage sur toute sa ligne de temps est un passe-muraille qui nous montre le chemin à suivre.
Lao Surlam