Toujours sur la piste de nos origines, je reviens sur le mystère d’Hyperborée, cette terre légendaire du pôle nord. Un érudit indien, Tilak, a publié un livre majeur, très documenté. Sa thèse est pourtant discutable. Reprenant les points majeurs de ce texte, je vais montrer comment ses arguments servent à merveille ma propre hypothèse, et comment leurs failles desservent la sienne.
Dans les dernières années du 19e siècle, l’érudit indien Lokamanya Bâl Gangâdhar Tilak prépare un livre qui fera date. Tilak est alors en prison dans son propre pays: l’Inde éternelle est alors sous tutelle britannique. Les raisons qui ont fait emprisonner Tilak sont ridicules: racialistes et débiles. Le pouvoir colonial british n’en est pas à une injustice près.
En 1903, Tilak est libre et peut enfin publier son ouvrage majeur, The Artic Home in the Vedas, soit dans la version française: Origine polaire de la tradition védique.
Les Védas sont des ouvrages très anciens. Pour les auteurs européens, les premiers textes de la tradition védique auraient été composés à partir du 15e siècle AEC.avant l’ère commune Des auteurs indiens proposent une datation plus ancienne basée sur l’assèchement de la rivière principale, la Sarasvatî, asséchée en -1900. (source) Le premier véda daterait donc d’environ 4000 ans.
L’homme de l’avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue
La thèse de Tilak tient en une phrase : l’origine de la civilisation védique se situe en arctique, tout près du pôle nord. Il en est venu à cette conclusion après avoir étudié les innombrables pages des Védas originels, ligne à ligne, mot à mot.Il n’est pas le premier à avancer cette thèse.
Dans l’introduction de son ouvrage, il cite le Dr Warren et son ouvrage intitulé Paradise Found or The Craddle of the Human Race at the North Pole. Le paradis retrouvé ou Le berceau de la race humaine au pôle nord. Tilak précise que « le Dr Warren a tenté d’interpréter d’anciens mythes à l’aide des découvertes modernes et en est venu à la conclusion que l’origine de l’humanité entière devait être recherché dans des régions proches du pôle nord. » (source)LBG Tilak, The Artic Home in the Vedas, p.29
Ces chercheurs éminents ont rivalisé d’érudition, je me sens tout petit auprès d’eux. Laissant de côte l’ouvrage de Warren, je me propose de vous faire parcourir l’itinéraire du savant Tilak page à page, ligne à ligne, mot à mot s’il le faut.
Et comme moi, vous conviendrez que ces trésors d’érudition viennent confirmer en tous points la thèse que je développe de façon détaillée dans ce site, tout commence au pôle nord. Et Platon d’ajouter: les dieux venaient d’Hyperborée.
Par deux chemins radicalement différents, Platon, Warren, Tilak et moi-même accréditons cette origine polaire. Il faudra bien qu’un jour elle soit reconnue par le plus grand nombre. Ce n’est pas demain la veille — peut-être l’avant-veille?
On peut rêver, on doit rêver. Par bien des aspects le rêve est plus réel que notre réalité en carton. Virtuelle comme tout, elle n’est qu’un décor d’aquarium, où les poissons rouges que nous sommes font des bulles dans leur bocal.
Toutefois, si notre analyse des faits et des textes converge, nous n’arrivons pas aux mêmes conclusions. Tilak énumère une liste impressionnante de preuves qui montrent à l’évidence que cette civilisation védique, réputée la plus ancienne, s’est développée au pôle nord.
Reprenant ces preuves, j’abonde dans son sens, mais je lui pose ces questions post-mortem: comment une civilisation opulente, scientifique, érudite, aurait-elle pu se développer sur les glaces de l’arctique? Et pourquoi avoir choisi un des points les plus inhabitables du globe pour établir cette civilisation?
J’ajoute cette question qui tue : où est passée la mystérieuse « montagne du nord » que le Veda appelle le Mont Mérou?
Toutes les mythologies asiatiques, indienne, chinoise, coréenne, japonaise, etc. mentionnent cette montagne imposante située au pôle nord. La mythologie nordique, notamment l’Edda, fait état d’une montagne elle aussi dans le grand nord, mais la saga nordique insiste davantage sur l’arbre du monde, Yggdrasil, qui enfonce ses racines dans la planète et dont les branches touchent le ciel.
Le lecteur aura noté la similitude entre les Védas étudiés par Tilak et l’Edda, ouvrage mythologique majeur des peuples de l’extrême nord européen. Je ne crois ni aux coïncidences, ni au hasard. Cette ressemblance semble indiquer une réelle convergence.
Seigneur des Montagnes, écrit Tilak, le Mont Mérou s’identifie au Pôle Nord. « Par son éclat, la montagne triomphe de l’obscurité, de sorte que la nuit peut à peine être distinguée du jour. » (source)LBG Tilak, The Artic Home in the Vedas, p.74
Intéressant. Comment fait cette « montagne » pour triompher ainsi de l’obscurité? Ma réponse est simple, cette montagne est éclairée par une lumière artificielle. La mythologie iranienne vient à mon secours. Ahura Mazda rencontre Yima, le premier roi des hommes, dans l’Airyana Vaêjo, le paradis iranien. Comme Yima s’étonne de la brillante lumière, Ahura Mazda explique qu’il y a des lumières incréées, c’est à dire naturelles et d’autres lumières créées, c’est à dire artificielles. On ne peut être plus clair. (source)LBG Tilak, The Artic Home in the Vedas, p.76
Eh bien si, on peut être encore plus clair. Dans le Taittiriya Samitha, on lit ceci: « L’Ekashtaka, resplendissant d’une sainte ferveur, donna naissance à un enfant, le grand Indra. Par lui les Dieux ont vaincu leurs ennemis. Par ses pouvoirs il est devenu celui-qui-a-tué-les-Asuras ». (source)Taittiriya Samitha IV,3,11-verset 8
Ainsi donc Indra, autre nom du soleil, serait né de l’Ekashtaka resplendissant, c’est à dire d’Hyperborée. Tu m’as donné un compagnon. (source)Taittiriya Samitha IV,3,11-verset 9 C’est le soleil qui parle, et ce nouveau compagnon est Indra.
Et plus loin: Vous ne vous opposez pas l’un à l’autre. (source)Taittiriya Samitha IV,3,11-verset 9 Le soleil et son nouveau compagnon, Indra, sont en harmonie. Ils ne se font pas concurrence.
Dans les Védas, Indra-né-du-Soleil ne peut désigner l’astre du jour, comme on l’a cru jusqu’ici. Comment Indra aurait-il pu naître ou sortir du soleil? Ce Soleil à majuscule désigne notre vaisseau hyper lumineux. J’entends d’ici les spécialistes hindous dégringoler de leur chaise.
Eh oui, je persiste et signe:
Indra est Hyperborée, le dieu qui vient aider les humains.
Face aux nombreux recoupements qui se font dans les différents légendaires, j’ai voulu écrire cette saga d’Eden. C’est l’histoire de nos origines, de notre présent et de notre futur. Une nouvelle cosmogonie, pourrais-je dire en toute immodestie.
Une cosmogonie est un récit mythologique qui décrit ou explique la formation du Monde. Le mot vient du grec cosmo- « monde » et gon- « engendrer ». En cela, la cosmogonie se distingue de la cosmologie, qui est l’étude scientifique relative à l’origine du monde et de l’univers et surtout aux lois qui les gouvernent, déclare Wikipédia.
Pour mes nouveaux lecteurs, voici un résumé de ma thèse. Nous avons été créés par des extra-terrestres que les anciens ont cru divins. Ces êtres très évolués nous ont conçus dans leurs laboratoires génétiques. Une civilisation extraterrestre avancée a créé le premier Adam dans un gigantesque vaisseau-mère, en vol stationnaire à la verticale du pôle nord.
Selon moi, nous sommes les fruits d’une évolution proche de celle décrite par Darwin, mais à différents moments de cette évolution, des généticiens sont intervenus sur le génome. Ainsi s’expliquent les nombreux chaînons manquants du darwinisme.
Les Grecs et les Romains nommaient cette île volante Hyperborée, ce qui se traduit au-dessus du pôle nord. Et Platon a cette phrase ahurissante: « Les dieux venaient d’Hyperborée ». Il parle aussi d’une île dans le ciel et d’un temple aérien. Platon décrit Hyperborée comme une île circulaire partagée en quatre quartiers, les quatre îles du nord mentionnées dans l’Edda. Au centre, il y a une montagne élevée, l’Olympe des Grecs, le mont Mérou des Indiens.
Là, pas d’objection de ma part. Ma vision colle à celle de Platon — même si je suis plus futuriste que le philosophe grec. Platon croit à l’existence d’une île polaire qu’il décrit verdoyante et tempérée, ce que le froid glacial exclut absolument.
Dans un autre Dialogue, Platon avance l’hypothèse d’une île dans le ciel et d’un temple volant. Eut-il associé ces faits à Hyperborée comme à l’Atlantide, il faisait l’économie du paradoxe d’une Atlantide engloutie en l’espace d’une nuit, et fait faire à la connaissance un prodigieux bon en avant. Je révèle ce qu’il n’osa pas dire:
L’Atlantide était un astronef, comme Hyperborée.
Elle a regagné l’espace et son décollage a causé un beau tsunami sur les deux rives de l’océan Atlantique. Son pilote Atlas a-t-il commis une erreur? Ou réalisé un exploit?
Les dieux venaient d’Hyperborée à bord d’un vaisseau-mère plus brillant que le soleil…
Tilak ne va pas jusque là, cette idée était inconcevable dans notre vision historique à l’orée du 20e siècle. Un siècle plus tard elle l’est encore.
Par ailleurs, il est douteux que Tilak ait lu Platon. Aujourd’hui encore, les savants pensent tout à fait comme Tilak. Ils feraient bien de relire l’auteur des Dialogues, qui pourrait leur donner des leçons de modernité.
Encore un verset qui renforce ma conviction: « Le soleil détela son char au milieu des cieux. Indra renversa les forteresse de Pipru, le démon maléfique. » (source)Rig Veda, X, 138, 3 Ce démon maléfique est un démon particulier: ancien deva, il est devenu diabolique. Ce portrait correspond aux Archontes de la Gnose. Les Asuras vaincus par Indra sont ces démons que la Gnose appelle Archontes.
Les Archontes sont des Reptiliens. Ils appartiennent Peuple Serpent, et n’ont pas d’âme. La Déesse ne leur a pas donné la supra-conscience, contrairement à nous. les Archontes sont nos maîtres et pourtant ils meurent en mourant, sans espoir de survie spirituelle ni de réincarnation.
Si tu ne meurs pas de ton vivant, tu mourras en mourant.
« Le soleil détela son char au milieu des cieux. » Dites-moi comment le soleil peut arrêter sa course en plein ciel? Pour notre étoile, la chose est impossible. Certains auteurs ont évoqué une éclipse, mais ça n’a rien à voir, les éclipses n’arrêtent pas le soleil. Les Védas montrent des connaissances astronomiques trop avancées pour que cette confusion grossière soit possible.
Mais s’il s’agit d’un vaisseau, tout fait sens. Ceci fait allusion au moment où Indra/Hyperborée s’est calé à la verticale du pôle nord où il est resté en vol stationnaire. Il y a un autre passage du Rig Veda signale l’arrêt du soleil. En VII, 87,5, on dit que le roi Varuna « a fait se balancer dans les cieux le soleil d’or. » Il s’agit encore d’Hyperborée. La Bible signale le même fait. Le soleil s’est arrêté à la demande de Josué jusqu’à ce que son peuple soit vengé. (source)Josué, X, 12, 13
D’où venait ce grand vaisseau? De l’étoile Alcor dans la Grande Ourse. Je l’ai montré dans plusieurs articles, je veux en donner une autre preuve. « Le chemin du soleil traverse des régions qui se trouvent en dessous de la demeure des Sept Rishis« , c’est à dire de la Grande Ourse. (source)Sayce, Introduction to the science of language, vol. II, p. 130
La Déesse originelle est notre mère véritable. S’il est dit dans la Gnose que les Asuras/Archontes ont fait notre corps physique, c’est Elle, la Déesse, qui l’a doté d’une âme immortelle. C’est Elle qui a envoyé son fils Indra en Inde pour la protéger des démons d’avant et l’aider à grandir.
Indra est Fils du Soleil parce qu’il est sorti du grand vaisseau qu’on peut appeler Soleil d’Indra. Cet astronef sphérique venait d’Alcor, missionné par la Déesse. Ainsi Indra est l’un des envoyés d’Alcor. L’un des dieux d’avant. L’un des serviteurs de la Déesse.
Les dieux sont nombreux et très spécialisés. Chaque région du globe a reçu un émissaire d’Alcor. Indra est celui qui fut chargé de l’Inde, comme son nom l’indique clairement: IND RA, le Soleil de l’Inde.
« Hérodote ne pouvait pas croire que le soleil se levât au nord. » (source)LBG Tilak, The Artic Home in the Vedas, p.131 Il s’agit du Soleil Invaincu, Hyperborée / Indra. Le même Soleil Vainqueur qui sera le surnom de Mithra, qu’on appelait Fils de Dieu, comme Dionysos., comme Jésus. On aurait mieux fait de dire Fils de la Déesse.
Dans les Védas, nous dit Tilak, le nord est associé à l’adjectif supérieur. Le savant Hindou se perd dans des explications alambiquées, la vérité est plus simple. Nord supérieur est en sanskrit l’exacte traduction du grec Hyperborée.
« Et maintenant nous voyons le soleil en son char grand et puissant » (source)LBG Tilak, The Artic Home in the Vedas, p.164
Pourquoi le soleil a-t-il besoin d’un char? On trouve la même image dans la mythologie grecque à propos d’Apollon qui conduit le char du soleil. Un jour il confie les rênes à son fils Phaéton, qui provoque un accident parce qu’il ne peut retenir les chevaux. On voit bien qu’il s’agit, non de notre étoile, mais d’un autre soleil bien plus proche de la terre, un grand luminaire que le dieu peut déplacer à son gré, et qui peut même prendre sa course à travers l’espace jusqu’en Alcor.
« L’idée que le soleil tombe du ciel est très répandue dans la littérature sacrificielle. Ainsi nous lisons: ‘Les dieux, effrayés de voir le soleil à l’envers après sa chute au-delà d’eux-mêmes, placèrent au-dessus de lui les mondes les plus élevés pour le soutenir’. » (source)LBG Tilak, The Artic Home in the Vedas, p.166
Ces mondes les plus élevés, n’en doutons pas, sont ceux des sept Rishis, les sept étoiles de la constellation d’Ursa Major, la Grande Ourse. Bien entendu, Hyperborée ne restait pas à demeure au-dessus du pôle nord de notre planète. Elle se déplaçait dans le ciel, s’immobilisant parfois, et d’autres fois perdant son assise, comme décrit par le mythe de Phaéton. (Voir plus haut)
Il lui arrivait aussi de parcourir l’espace intersidéral pour retourner en Alcor, ou pour une autre mission vers Orion, les Pléïades ou Sirius. Alors la nuit tombait sur la terre privée de son Grand Luminaire. La pâle lueur du soleil « normal » paraissait une sorte de nuit comparée à l’éclat hyper lumineux d’Hyperborée.
« Lorsqu’on ne voyait pas le soleil pendant la nuit, c’est qu’il avait disparu dans les régions supérieures des cieux » (source)LBG Tilak, The Artic Home in the Vedas, p.220
Merci, cher monsieur Tilak. Je n’aurais pas mieux dit. Le savant Hindou insiste beaucoup sur l’attente du jour, qu’il met sur le compte de l’alternance jour – nuit sous les pôles. Une journée de six mois suivie d’une nuit de six mois. La littérature védique décrit les pleurs et les grincements de dents des voyants et des prêtres, suppliant tous les dieux pour que le soleil revienne au plus vite.
C’est incompatible avec la sagesse et les connaissances astronomiques des anciens habitants de la région polaire. Ils savaient parfaitement quand l’aube allait revenir : six mois après la disparition du soleil. Mais cette aube-là ne les intéressaient pas outre mesure. Ce qu’ils attendaient sans savoir quand il reviendrait, c’est le vaisseau mère du grand Indra. D’où leur tristesse inconsolable et leurs prières angoissées. Sans les dieux, sans leur lumière, la vie sur Terre ressemblait à l’enfer.
Le prof Max Muller en remet une bonne couche. « L’ensemble de la théogonie et de la philosophie de l’ancien monde est centrée sur l’aube, mère des dieux lumineux, du soleil sous ses différents aspects, l’aube brillante image et visage de l’immortalité » (source)Prof Max Muller, Lectures on the science of language
L’aube, en effet, c’est la grande joie du retour des dieux d’Alcor au visage resplendissant comme celui d’Apollon, de Lugh et de tous les Fils du Soleil. Merci à ses grands savants de me donner de si précieux arguments! Ils auraient été fort surpris en voyant l’usage que j’en fais. Moi qui n’aurais jamais eu la patience de dépiauter toute cette littérature. Ils l’ont fait à ma place, je les résume à votre intention. Ne me remerciez pas, c’est mon bon plaisir.
"J'en ai haussé des femmes ! J'en ai osé des flammes !" (Cahiers Ficelle, idédit)
En 1312, l'empereur du Mali regagne l'Amérique, le continent de ses lointains ancêtres.
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Leur mouvement permet la vie, leur ouverture permet la clarté, leur vigueur permet l'éveil.
La richesse de la gnose antique fait ressortir la pauvreté de la pensée unique contemporaine.