Le guerrier était une femme

 

L’homme chasseur, la femme cueilleuse, telle est l’image que nous avons de la préhistoire. Ces rôles sociaux sont ceux d’aujourd’hui. Mais les premiers archéologues ont déclaré cette hiérarchie : naturelle. Délire flagrant qui est passé inaperçu jusqu’à une époque récente où le sexisme devient inacceptable. De nouveaux chercheurs récusent cette théorie. Des artefacts dévoilés au fil du temps contredisent l’ancien point de vue. Si le guerrier était une guerrière ?

 

Les fées sont là

L’homme est le chasseur. C’est lui qui nourrit la famille. Il a donc sa place au sommet de la société. Vieille rengaine. En réalité, c’est faux. Sur le site de Birka, l’une des premières villes fondées en Suède à l’ère viking, des chercheurs ont mis au jour en 1889 une tombe funéraire comportant chevaux, épées, arcs et flèches, autant d’attributs aussitôt associés à un valeureux guerrier. Seulement, une récente analyse ADN menée par l’université de Stockholm a révélé que le défunt était une femme. Une découverte similaire a été effectuée en Chine.

Ces trouvailles fantastiques sur des squelettes de l’Holocène bouleversent royalement notre vision de la protohistoire. Fin du parti-pris machiste que les premiers archéologues ont véhiculé et qui s’est transmis jusqu’aux salles de classes, hélas.

Le guerrier était une femme, pas un homme. Les Amazones sont une réalité, et pas une invention de votre serviteur.

Les faits sont là : les fées sont là.Les fesses ont la quoi ? (désolé) Notre passé est plus proche de mes descriptions que de celles de la science archéologique — même si elle réagit dans le bon sens, le mal est fait et nous, refaits. Voici une conséquence du retournement drastique qui a marqué la fin du matriarcat, le règne de Rama et la montée irrésistible du patriarcat tout neuf, au sein duquel nous nous débattons encore aujourd’hui. Fini de mugir, il est grand temps d’agir. De réagir. De régir.

Nous avons le nombre pour nous. Faut-il laisser les pires, les plus vils, les réacs –de quelque parti qu’ils soient, ils le sont tous– les incompétents, les faux naïfs, les vrais faux-culs nous diriger à l’emporte-pièce et à l’attrape-vie ? Sommes-nous des mouches à miel pour gober toutes ces merdes ? Croire à ces vieilles lunes, ces promesses qui le resteront toujours ?

J’ai bien peur que oui. Le défaitisme se répand aussi vite que les trottinettes électriques. Et chez les mêmes couillons. Ceux-là ne viendront jamais chez moi, trop loin de leurs bases. D’ailleurs j’en refuse toutes les semaines. Ne croyez pas qu’on vienne ici sans montrer patte multicolore. Sexisme et racisme sont mes deux bêtes noires.Ou blanches ?

 

La vérité nue

On sait que les hommes se sont sédentarisés vers -12000. Les hommes, pas les femmes. Vagabondes, elles parcouraient le monde. Errantes, elles dormaient sous la tente. Et  les hommes, sédentaires, assuraient la charge des jeunes. Ils venaient de quitter le mode de vie du chasseur-cueilleur pratiqué depuis des millénaires. Ils ont construit les premières maisons en pierre ornées de déesses et d’héroïnes. Ils adoraient les femmes et les attendaient comme on espère la pluie dans le désert.

Tels des chevaliers en quête de leur Graal, les femmes partaient à l’aventure loin de leur famille et de leur village natal. Quel couac pour les réacs !! Conclusion stupéfiante pour eux, les malheureux. Mais qui conforte admirablement ma version de la protohistoire. Je jubile, j’exulte.

Avec ou sans l’accord des coincés d’en haut, je cuve ma jouissance. Une telle victoire est inespérée. Le doute n’est jamais loin des explorateurs de l’astral. Mes découvertes sur la ligne de temps sont tout sauf scientifiques. Je gage qu’elles le seront bientôt, mais pour l’instant les universitaires, les savants et les ignorantspléonasme ? me voient avec un entonnoir sur le crâne. Ils m’assomment. J’assume.

Le guerrier qui voyage sur toute sa ligne de temps est un passe-muraille qui nous montre le chemin à suivre.

Lao Surlam

 

La vérité émerge des brumes épaisses de l’ignorance. Longtemps nous avons cru vrais les mensonges de l’histoire. Nous avons gobés leur version à la con. Nous sommes tombé dans le panneau électoral. Nous avons plagié les privilégiés. Voici qu’ils s’avancent vers nous marqués au front du signe de l’infamie. Voilà déjà les artistes qui s’en emparent, réalisateurs, scénaristes, bédessinateurs, j’en passe et des meilleurs. Ils sont tous des convaincus, ça change des cons vaincus.

Juan Matus aimait écouter des poèmes. La vérité qu’ils expriment rejoint celle des guerriers. Les poètes, les créatifs sont les premiers à trouver ce qu’on nous a caché. Ils ont des antennes comme les chamanes, comme le Diable de l’arcane XV. Leurs intuitions rejoignent les visions par les transes, ou les possessions vaudous

Chez eux, c’est spontané. Du coup ils sont artistes.

 

 

Incontournable Tarot

Pourquoi me référé-je sans cesse au Tarot de Marseille ? Pour la même raison que je lui mets des majuscules. Certains tarologues l’appellent tarot divinatoire. Quant à moi, je respecte le nom dont mon ami d’enfance Jean-Claude Flornoy l’a baptisé : Tarot initiatique. Laissons le divinatoire aux divinités.

Selon Flornoy, maître cartier doublé d’un éminent tarologue, il y a trois façons de tirer le tarot. D’abord, le tarot de madame Irma. Strictement événementiel, il ne concerne que l’avenir. Il est censé reposer sur un don de prescience souvent imaginaire. Je répugne à faire ce type de tirage pour plusieurs raisons. Pourtant Flornoy nous engageait à le pratiquer… Histoire de renforcer notre voyance ?

Les deux autres types de tirage m’intéressent davantage : le Tarot de la conscience et le Tarot de l’énergie. Ils portent tous deux davantage sur le présent et le passé que sur l’avenir, et j’aime mieux ça.

Dire l’avenir peut fixer ce programme dans la tête et le corps du consultant. Si le programme est négatif, le consultant risque fort de le réaliser. Même s’il est positif, où est le respect du libre-arbitre ? C’est encore trop. Aussi je me cantonne au Tarot de l’énergie, véritable Tarot initiatique. J’invente mes visiteurs à le découvrir.

Les tarots sont de fabuleux instruments d’exploration du passé et de découverte de soi-même. Je m’en sers tout le temps, d’où les constantes références que j’y fais.

 

Abus

Noirs et femmes de tous les pays, unissez-vous. Voilà des années que je clame ces deux vérités : les Noirs ont été les maîtres de cette planète grâce à leur avance sur les autres lignées humaines, et les femmes ont été le sexe fort tout au long d’un matriarcat qui a duré dix fois plus longtemps que ne dure le patriarcat actuel. Je n’ai pas hurlé en vain dans le désert. Les opinions qu’on dit lentes à évoluer se sont retournées en un temps record. Ce site en a pris sa part, vous vous doutez combien ça me réjouit.

Sur ces deux sujets comme sur bien d’autres, les thèses que je soutiens et les hypothèses que j’émets sont en passe de devenir, sinon banales, tout du moins acceptables. Ne croyez pas que je fasse étalage d’un satisfecit égotique. Si je suis content, c’est à la façon d’un artisan : fier de son travail, il en mesure les résultats. Je constate un progrès inespéré. Le racisme et le sexisme n’ont plus le vent en poupe. Les découvertes archéologiques volent au secours de cette évolution des mœurs.

 

 

Pour rétablir la vérité sur l’histoire secrète du peuple noir, j’ai publié de nombreux textes qui sont repris dans un pdf gratuit comme tout le reste ici. Vous trouverez ces textes dans la partie Protohistoire, sous le titre général Black Saga. Les pdf sont accessibles en bas de page, à droite toute. Black Saga a été publié sans mon autorisation par Amazon, qui n’en est plus à une bévue près. Cette édition payante ne me rapporte pas un centime, d’autres en profitent. À tout point de vue, elle est détestable. Présentation cochonnée, mise en page dégueulasse, typo approximative, fautes de syntaxe et d’orthographe en pagaille sur la couverture et les textes d’accompagnement — ni les textes ni les fautes ne sont de moi.

 

Ne l’achetez pas.

Que m’importe ce vol ? J’ai toujours dit que mes idées sont utilisables, mes sources vérifiables, mes hypothèses raisonnables. La seule chose qui me chagrine, c’est que mon nom figure sur ce torchon. Cette fois l’artisan que je suis ne peut se réjouir du travail bien fait. Notez qu’il n’y est pour rien. Ça n’empêche pas la honte. On me conseille de faire retirer de la vente ce livre volé. Je ne sais ce qui est le mieux. Que mes idées se répandent, voilà mon but premier. Le reste est une blessure d’ego indigne d’un guerrier impeccable.

Si vous voulez m’aider, faites un don. J’en ai besoin.

 

Conquérantes héroïques

Tout ceci nous éloigne des guerrières libres et errantes qui animaient notre protohistoire. J’y reviens donc. La section intitulée Protohistoire > Les Matriarches vous explique par le menu comment les femmes ont été nos leaders pendant des dizaines de millénaires, tandis que le patriarcat actuel accuse à peine trois mille ans. L’Afrique, première terre de développement, comptait encore au siècle dernier des Amazones, bras armé du Matriarcat dominant. Des guerrières tout à fait semblables à celles de la préhistoire.

De par le monde, grâce au sport surtout, des guerrières modernes remportent des victoires et gagnent des prix. Tous les métiers leurs sont maintenant accessibles, exception faite de certains pays arriérés qui voient d’un mauvais œil l’émancipation de la femme. Les métiers traditionnellement masculins, notamment certains bastions réputés inviolables, sont ouverts ou en passe de l’être grâce à l’engagement de militantes dévouées qui sont autant d’héroïnes.

Il est tout de même invraisemblable qu’il faille de l’héroïsme et des morts pour faire triompher l’évidence. Il n’y a pas pires sourds que ceux qui ne veulent pas entendre… L’histoire, même celle des manuels scolaires, ne pourra faire l’impasse sur ce phénomène majeur, principale caractéristique du siècle dernier, et qui verra son aboutissement au cours du siècle actuel. 

Je ne suis pas noir, je ne suis pas femme, tout simplement amoureux de la vérité. D’autres m’emboitent le pas. Ça commence déjà. Merci à eux. Il faut un max d’hommes pour défendre les droits des femmes. Et un max de blancs, de jaunes, de rouges et de vertsles Martiens avec nous ! pour soutenir les noirs et les rétablir dans leurs droits.

 

 

 

Nous sommes tous des visiteurs de ce temps, de ce lieu. Nous ne faisons que les traverser. Notre but ici est d’observer, d’apprendre, de grandir, d’aimer… Après quoi nous rentrons à la maison.
Sagesse aborigène