Archontes de l’astral

 

Cet article reprend un précédent article intitulé Les Maîtres de l’Astral, j’ai jugé utile de le reproduire ici dans le débat sur les Archontes, car les vrais maîtres de l’astral, en l’absence des Archanges qui leur laisse toute la place, ce sont eux, les Archontes, Maîtres de la Matière et Puissances des Ténèbres. Puisque nous sommes dans le dernier âge, l’âge de fer, le kali yuga que l’on appelle aussi l’âge des ténèbres, nous sommes chez eux. Ils sont nos maîtres et dictent leur loi.

L’article repris ici était le compte-rendu d’une des expéditions astrales d’un groupe de volontaires placés sous ma conduite, que j’avais nommé les Astral Volants. Sans le savoir, lors de cette série de vols astraux, nous avons vécu le premier face à face avec les puissants Archontes. Pour recadrer cet article à la lumière des récentes découvertes, j’y ai ajouté mes commentaires en couleur, pour mieux les différencier du texte original.

 

 Un bilan mitigé

Une fois encore, l’escadrille des Astral Volants est partie en mission. La quatrième patrouille a sillonné le non-espace immobile et franchi résolument le mur du temps. Pourtant nous n’étions pas au bout de nos surprises… Il semble que des parasites agressifs s’en soient pris à la tête et au corps du groupe.
Parasites agressifs? L’expression est parfaite…

Le bilan global de cette expérience en quatre volets est contrasté. La principale avancée consiste dans la qualité de vie. Le stress a disparu, la sérénité gagne du terrain, un équilibre inédit s’instaure. Tout l’être semble nettoyé, renouvelé, clair comme le printemps. Cinq personnes en ont profité pour s’éveiller. D’autres y sont presque parvenues. À suivre donc. Gardons le contact : j’attends vos réactions et commentaires.
La sérénité gagne du terrain? Pas pour longtemps…

Les souvenirs au réveil sont souvent ceux de rêves ordinaires. Parfois ils ne le sont pas, mais la déformation exercée par l’ego — le mental si on préfère — donne un récit dénaturé par un habillage : le mental s’empare des éléments vécus la nuit et les réarrange à sa sauce.
J’ai longtemps pensé que cet habillage de nos rêves par le cerveau venait d’un programme du cerveau visant à nous protéger de scènes ou de vérités trop dures. Je pense maintenant qu’il s’agit d’une manifestation des Archontes. Une intrusion mentale tout à fait dans leur style. Leur stratégie favorite est de brouiller nos pensées pour y semer les leurs en lieu et place.

 

Savoir dire stop

J’ai déjà expliqué pourquoi le mental est l’autre nom de l’ego. C’est une des conséquences du sombre Kali yuga. L’âge des ténèbres exerce son emprise. Rien d’élevé ne survient spontanément. S’abstraire de la dictature matérielle demande beaucoup d’effort. Et quand on y parvient, il faut beaucoup de vigilance, de courage et de discernement pour affronter l’astral.
Sombre kali yuga, l’âge des ténèbres, l’ère des Archontes. Ils musèlent notre esprit pour mieux nous asservir, ce faisant ils nous tirent vers le bas, les profondeurs animales où ils gisent. Leur dictature est celle de la matière, d’où la frénésie planétaire pour tout ce qui est matériel. Ça permet de mesurer la progression de leur emprise sur l’humanité. Un constat bien flippant.

 

 

Bien sûr, j’aurais aimé voir plus de passagers connaître l’éveil, se souvenir de soi, rencontrer son double astral et recevoir la toute-puissance. C’est ce qui s’est passé pour certains dans le premier cycle, et je pensais que les cycles suivants permettraient à d’autres d’atteindre ce niveau de perception subtile. J’aurais aimé voir plus de passagers se comporter en guerriers. Mais la chose est facile à dire. Quant à y parvenir…  Si l’on ne peut pas toujours avoir ce qu’on veut, on a ce qu’il nous faut, chante Mick Jagger.
J’avais la naïveté de penser que le groupe de lecteurs que j’emmenais hors limites dans un bus de tourisme allait profiter de ce séjour astral conscient pour s’émanciper des contraintes de la matière et s’affranchir de la pesanteur physique et psychique.

Au fil des cycles, une dégradation s’est fait jour. Quand j’ai lancé le deuxième cycle, je pensais qu’il allait se dérouler selon l’épure tracée dans le premier. Il n’en a rien été. A ma grande surprise, le troisième s’est avéré tout aussi différent. Quant au quatrième qui s’est achevé,  son bilan mitigé laisse un goût amer. J’ai dû y mettre fin brutalement aux premiers signes désagréables.
Ce quatrième cycle n’a guère profité aux touristes de l’astral. Nous avons attiré des êtres vils et jaloux, désireux de nos voler notre esprit. Ils ont échoué, au prix de ma santé, de mon bien-être et de ma lumière intérieure pour de nombreux mois.

L’expérience des émissions d’ondes scalaires que je pratique tous les soirs depuis quatre ans m’a appris à cibler les destinataires sans offrir de prises aux intrus. Toutefois le guerrier qui se sent mal à l’aise ou qui tombe subitement malade, celui ou celle qui se sent raplapla et perd toute énergie, celle ou celui qui prend l’astral pour un champ de bataille ont tout intérêt à se retirer du plan astral avant de perturber gravement ses compagnons.
Encore de la naïveté de ma part! J’ai supposé un instant que les perturbations pouvaient venir de l’un d’entre nous. Pas un instant je ne soupçonnais une action concertée de la part d’entités non-humaines et, disons-le, inhumaines…

Certains d’entre nous ont fait l’apprentissage des combats de sorciers et des rencontres astrales indésirables. Croyez-moi, c’est éprouvant… Le bas astral abrite des créatures pénibles. Leur fréquentation est détestable.
Oui, sauf que nous n’étions pas dans le bas-astral, mais tout au sommet du haut-astral où j’ai commis l’imprudence de conduire mes touristes.

 

Chez les Cyclopes

Voici le rêve de cette nuit. On était plusieurs dans des buggies de l’armée, couleur sable. Dans un désert. On roulait à bonne vitesse. Et d’un coup il y a le sable qui s’agite au loin et un mec gigantesque en sort, puis un deuxième ! Nous on était en militaires d’aujourd’hui et eux était en genre d’armure, mais pas partout. Ils avaient des plaques de métal sur le torse, les épaules et les avant-bras mais pas de casque. On a compris qu’ils étaient là pour nous tuer donc feu à volonté !
Mais les géants aussi avaient des armes un peu comme les nôtres. On a fini par être trop proches d’eux. Je vois un de mes cousins qui grimpe sur le bras et l’épaule d’un géant pour lui tirer dessus à bout portant. En combat rapproché les géants essayent de nous attaquer… et là c’est le trou noir. (KD)Se reconnaîtra sûrement!
 
Je répondrai ceci. Tout est vrai mais totalement romancé. Le groupe a manifesté le désir de rencontrer les géants d’autrefois, ceux qui appartenaient à la première humanité et qui ont commencé à peupler la terre il y a plusieurs milliards d’années. Mais le temps ne compte pas en astral. Je dis d’accord, en route pour la prime jeunesse de cette planète. Et on est arrivé chez les Cyclopes. Ces énergumènes mesurent une cinquantaine de mètres, et leur apparence est assez effrayante.
Chez les Cyclopes, vraiment? Ce ne serait pas plutôt les Archontes? Nous voulions rencontrer la première humanité. Celle des Rois Serpents.
 
Mais ils ne nous ont pas agressé pour la bonne raison qu’ils ne peuvent pas nous voir. Nous sommes en astral, tandis qu’eux étaient dans leur réalité. Ces deux mondes ne communiquent que très difficilement.
Les Archontes nous ont vus parfaitement. Et je m’en suis mordu les doigts…
 
On les a donc observé dans leur travail de terraformation. Nous étions fascinés par leur façon de lancer des montagnes dans la mer pour faire des chapelets d’îles, et ça m’a rappelé le Ramayana, cet épisode où le Roi des Singes Hanuman, allié de Rama, sème d’énormes blocs de roche pour former un pont entre la côte de Coromandel et l’île de Ceylan, aujourd’hui Sri Lanka, où la princesse Sita, épouse de Rama, était captive d’un démon.
C’est vrai que les Archontes ont été les premiers aménageurs de Terra, avant même la venue des Terraformeurs, les Archanges de la Déesse Mère Ana d’Alcor.
 

Double lecture, double vue

Cette légende de nos origines prend pour moi un tour très personnel. L’actuelle Sita est mon alter ego. Elle m’a accompagné durant toute cette aventure. Sans elle, je n’aurais jamais pu gérer toute l’affaire, sans parler de la mener à terme. Son énergie d’une qualité rare est 100% compatible avec la mienne.
Ma Sita me donne encore ses lumières. Elle m’a soutenu dans la longue épreuve psychique et physique que je traverse depuis deux bonnes années. Mais elle n’est pas indemne.
Les Archontes ont semé un grand trouble dans sa tête. Ils ont volé son cœur par intermittence. Ils ont pillé son jardin secret, ne laissant que des ruines fumantes. Elle est occupée à se reconstruire, mais c’est long. J’ai besoin de beaucoup de patience, nous ne sommes pas dans la même tranche de vie.

L’astral est un autre monde, sujet à d’autres lois que nous ne connaissons pas. Nous avons suivi pas à pas les courageux aventuriers qui se sont risqués à son exploration. Elle n’en est encore qu’à ses balbutiements…
C’est vrai. Mais j’ai appris la prudence et renforcé mon niveau de responsabilité. Les voyages organisés en astral ne recommenceront plus. Tant que je n’aurais pas trouvé le moyen sûr, imparable, incontournable, de nous mettre à l’abri de ces prédateurs voraces. Ils sont les maîtres de Terra depuis si longtemps, comment pourraient-ils renoncer à ce royaume sans combattre?

Ma Sita a une prescience et une voyance d’exception. Je ne peux qu’acquiescer quand elle décrypte une situation à la façon d’Eden Saga — séquence très émouvante pour le vieux con teur que je suis. Elle a pris le relais à la tête du groupe avec l’un d’entre vous plus avancé. Son opinion compte beaucoup pour moi.
Teur, en gallo, se dit d’un plat bourratif, roboratif, gavant. Voilà la triste image que je me fais de moi.

La scène belliqueuse décrite par KD n’est pas forcément l’habillage d’un saut temporel chez les Cyclopes, m’a-t-elle dit. Il peut s’agir de tout autre chose. Sita a fait le même type de rêves avec des scènes de bagarre façon lutte pour la survie. Elle se souvient d’avoir fait péter quelque chose qu’elle n’aurait pas dû. Au contraire je pense qu’elle a bien agi, avec la bonne intensité, au bon moment. Elle a un bon sens du timing, ce qui est primordial en la matière.
On voit à quel point j’en suis amoureux. Sans doute mon côté fleur bleue. Elle serait plutôt fleur d’épine pour l’instant.

Tout ceci m’a fait redouter une attaque en règle, à la façon des combats de sorciers que décrit Castaneda. Ou dans l’ambiance de l’exocet psychique contée par J-Cl Flornoy. Inutile de provoquer les maîtres de l’astral…
Ouais, la comparaison avec l’exocet psychique décrit bien les ravages qu’exercent ces salopards d’Archontes. Ils ont créé notre corps, ils savent très bien comment le détruire.

 

 

Prudence, mère de sûreté

Vous connaissez mon mantra préféré : croire sans y croire. Je doute que les entités du bas astral aient la ressource énergétique suffisante pour nous mettre en danger. Mais le principe de précaution doit l’emporter sur le principe de plaisir. La découverte, aussi exaltante soit-elle, ne justifie aucun risque potentiel sur un terrain inexploré.
Croire sans y croire? On dirait bien de la philosophie archonte…

J’ai pris sur moi la charge négative — ce qui me vaut des douleurs dans tout le corps, violents maux de tête et autres saloperies. Deux autres personnes du groupe se sont plaintes de fatigue et de maux de tête. Il faut agir vite. Limiter la casse et réparer les premiers dégâts. Tout ça s’est joué en 24 heures…
Moins que ça! Un instant a suffit pour que me chope ce rayon de la mort. S’il ne m’a pas tué, c’est qu’ils ne voulaient pas aller jusque là. Mais gare si on recommence!

Il est clair que ces attaques — si elles en sont — s’interrompront dès que nous cesserons nos incursions dans ce plan où nous sommes soudain indésirables. Les douleurs et la fatigue s’estomperont aussi. Et dans le cas où la négativité vienne d’ailleurs, comme je le crois, si on stoppe le vol astral, le résultat sera le même : fin des soucis. L’exploration doit donc cesser. C’est désolant mais responsable.
Oui, absolument. L’explo n’est plus de mise. On ne fait pas le poids. Attendons les renforts, s’il y en a. Et s’ils viennent.

Sita et moi avons donc aussitôt prévenu les astral volants que l’expérience en cours devait s’interrompre pour trois jours. Il m’apparaît aujourd’hui évident qu’elle ne doit pas se poursuivre. La répétition des cycles astraux a pu attirer l’attention de prédateurs d’une nature inconnue, mais justement, il y a trop d’inconnues dans l’astral.
Ce ne sont plus des inconnues, on les a reconnu ces chiens de l’enfer. On a intérêt à planquer nos fesses, ils mordent.

 

La riposte

La prudence s’impose. Nous sommes des oies sauvages sur la trajectoire de chasseurs supersoniques. On ne fait pas le poids. La sagesse demande de le reconnaître. L’aventure a été enrichissante, faisons en sorte qu’elle ne soit pas ternie par d’inutiles désagréments. Amputer la suite est sans doute décevant, mais finir en capilotade l’eût été bien davantage. Il faut avoir la sagesse de dire stop quand les risques l’emportent sur les avantages.
On ne fait pas le poids. La sagesse demande de le reconnaître. Je me répète pour mieux m’en convaincre. Parce que j’ai encore envie d’y aller, bordel!

Par précaution, la fin du cycle sera différente, sur un tout autre registre. Plus de vols nocturnes. Plus d’incursions en astral. Nous ferons plusieurs émissions scalaires chaque jour. Pendant la journée, pour éviter tout risque d’intrusion. Mon objectif sera le bien-être et la sérénité dans votre vie quotidienne.
Cote mal taillée, mais prudence fait loi…

N’oubliez pas que la peur est le premier ennemi du guerrier. Guerrier ou guérir? — pourquoi choisir? Les deux comptent autant pour moi. Et surtout n’omettez pas de lire le deuxième volet de votre aventure palpitante. J’y travaille à l’heure où vous lisez cet article, et je vous promets un rebondissement qui m’a scié. Il se pourrait bien que la réalité, cette fois-ci, dépasse la fiction. À suivre donc. D’ici là, dormez sans rêve, d’un sommeil profond et reconstituant.
Ouais… Sauf que plus le sommeil est profond, plus ces chiens méchants nous aboient dans la face. Rusés comme des serpents, ils aboient en silence. Ils se glissent, furtifs et faux-culs, ils nous bourrent le mou et repartent sur la pointe des écailles. Bande de petits salopards!

Le souvenir des faits extérieurs de ma vie s’est, pour la plus grande part, estompé dans mon esprit ou a disparu. Mais les rencontres avec l’autre réalité, la collision avec l’inconscient, se sont imprégnées de façon indélébile dans ma mémoire. Il y avait toujours là abondance et richesse. Tout le reste passe à l’arrière-plan.

Carl Gustav Jung

 

 

 

Reptiliens

Depuis plus de dix ans, les Serpents Volants me font signe. Pour compléter votre compréhension des Archontes, vous pourrez lire ou relire:

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On juge l’arbre à ses fruits, dit la Bible.
Je ne crois pas à un dieu bon et tout-puissant
parce que je ne vois pas son œuvre.
Mais je crois aux diables parce que je vois la leur.
(Lao Surlam)

 

L’éternité c’est long. Surtout vers la fin.
Woody Allen