Chantent les Oisons

 par la grâce de cette langue magique

 

Sous la double plume d’AAXE, voici de nouvelles variations sur la langue des oiseaux. Ou plutôt langue des oisons. Les deux mots se ressemblent tant qu’on les a confondus. Dommage. Les oisons sont les petits de l’Oie, qui peut voler si haut qu’elle franchit aisément les Himalayas et ses dix sommets de plus de 8 000m. Par la grâce de sa langue magique, AAXE va tenter de vous faire grimper aussi haut que l’Oie.

 

La palme

Magique aussi car elle fut notre Mère, les initiés médiévaux la révéraient en tant que telle et se disaient ses fils. L’oie avait alors une symbolique spéciale : initiée, initiatrice, protectrice, maternelle, elle incarnait le triomphe de la lumière sur la ténèbre de l’ignorance profane.

L’empreinte de l’oie est celle d’une patte palmée. A ce titre, elle s’apparente à la palme, symbole universel d’excellence. Avant même que les lauriers n’honorent le vainqueur, avoir la palme marquait déjà une forme de maîtrise. Dans l’antiquité greco-romaine, la palme de l’oie récompensait le vainqueur. Sans oublier les oies du Capitole qui ont sauvé la Rome antique d’une invasion nocturne : elles ont donné l’alarme et les barbares ont été refoulés.

Les pélerins de Compostelle portaient la palme :
une patte d’oie était accrochée à leur chapeau.

La Mère l’Oie
L’amère loi

 

Le Verbe aux ailes d’azur

La langue des oiseaux n’est pas un jeu, mais une écoute. Elle déplie les mots comme des ailes, en fait chanter les syllabes comme des vitraux éclatés où le soleil brille en mille couleurs. Elle révèle que chaque parole est un chemin, chaque son une semence.

Ainsi le mot universel s’ouvre comme une conque : unis vers El, unis vers Elle. Non plus l’idée abstraite d’un tout englobant, mais l’appel vibrant à marcher ensemble vers la source.

Unis : la cohésion, l’accord, l’harmonisation.
Vers : le mouvement, mais aussi le vers poétique, l’élan et la forme.
Elle : l’Une, le Principe, l’Origine, l’invisible qui nous précède et nous appelle.

Dès lors, l’universel n’est plus un savoir sec, mais un chant. Une injonction douce : se rassembler en un seul mouvement vers la lumière. C’est un appel au retour, une orientation, une dynamique intérieure. C’est une idée de la paix en chemin, ou du chemin vers la paix, qui commence au centre de soi.

La langue des oiseaux agit comme un révélateur : les mots cessent d’être transparents pour devenir éclats de cristal, diffractant le sens.
Elle est alchimiste qui décompose et recombine la matière verbale, transmutant le plomb des habitudes en l’or des visions.
Elle est tremplin mystique : par l’éclat du jeu, surgissent des verticalités, comme une échelle dressée vers l’invisible.
Elle est moteur visionnaire : les sonorités ouvrent des constellations de sens lumière, où chaque mot devient un monde.

 

L’hirondelle des voyelles nous projette vers l’Azur

 

L’hirondELLE universELLE

Unis vers Ellehoule des âmes prises dans l’écume des soleils, le mot brisé éclaire, l’hirondelle des voyelles nous projette vers l’Azur. Au bout du rêve, parfois, le Verbe se fait chair à fendre le cristal, et chaque éclat brûle du sang bleu d’un dieu sans nom, ou pour mieusx dire, d’une déesse Eloha.

Des soleils ? Au pluriel, oui. Il y en a un deuxième, beaucoup plus fort que le premier. Soleil Invaincu, tel est le nom que lui donne la Rome Antique. Pour les Grecs, le Soleil est perché au dessus du pôle nord. Hyperboréal, il brille si fort qu’il éblouit. Nul ne peut le regarder en face.

Tous les dieux venaient d’Hyperborée.

Platon

 

Les Déesses nos maîtresses y ont leur île. Les Géants en occupent une autre. Les Fées font chanter la troisième. Les Nains sont dans la dernière. Les fées sont filles des humaines et des dieux, ou des Déesses et des humains. Si les Déesses ne les protégeaient pas, les humains les tueraient. Ils n’aiment pas les fées, jeteuses de sorts, voleuses de mâles. (source)

Eloha, si proche de aloha. Aloha signifie en hawaïen : bonjour, bienvenue, au revoir, affection, amour, compassion, pitié, ainsi que d’autres sentiments et nuances apparentés. (wikipédia)

 

La Déesse

Chaque mot brille d’une perle unique, 
la Déesse Mère Eloha
et ses six sœurs
dont les Patriarches
ont fait les 7 dieux-déesses Elohim.

Nul monde à posséder, mais un monde à rejoindre. Être universel, marcher sans arme, les mains grand ouvertes, portes sur l’ailleurs. La Terre est ronde pour que nul ne tombe, sa rondeur appelle la danse et la joie, non la peur et l’exil. La Terre est plate pour que celui qui part ne puisse que tourner en rond : son départ contient l’idée du retour.

Le présent est notre maison. Ce n’est pas demain qui nous rassemble, ni hier qui nous divise, mais cet instant qui brûle comme un soleil entre nos doigts. Le présent est une chambre aux mille fenêtres, une table ronde où chacun a sa place, sans retard ni absence.

Dans cette maison d’hôte, l’unité n’écrase pas la différence : elle l’exalte. Les vitraux éclatent de mille couleurs mais tous s’embrasent d’un même soleil. Nous sommes pierres d’une mosaïque infinie, pétales dans une corolle, notes dans un accord. La fraternité n’est pas uniformité mais accord vivant, musique de la diversité.

 

Un didjeridoo sert à tout, y compris l’aspiration galactique

 

Arme à part

La paix ne se conquiert pas en criant plus fort, mais en déposant les armes intérieures. Les guerres sont d’abord des tempêtes souterraines. Au fond du cœur bat une mer calme, un lac invisible où l’orage se défait. Qui dépose ses armes dans l’ombre de son souffle devient semeur de paix sans rien dire.

Puisque le Verbe est semence, chaque parole est une pluie ou une flamme. Elle nourrit ou elle dessèche. Que nos phrases soient des herbes folles au matin, jaillissant en confiance, plutôt que des ronces de discorde. Que chaque bouche soit jardinier du monde.

La Terre est circulaire pour nous rapprocher. Chaque pas où tu crois t’éloigner nous rapproche déjà. Patience ! La boule du monde roule comme un cristal, nos routes s’y croisent à l’infini. Voyageurs circulaires, prisonniers d’aucune frontière, reliés seulement par l’horizon qui se referme en cercle, nous vivons sous un dôme protecteur.

Chaque sourire est une révolte silencieuse contre les empires de demain. 

 

Prisonniers d’un dôme

La Terre est circulaire pour nous rapprocher. Chaque pas qui t’éloigne te ramène à moi. La boule du monde tourneboule et déroule une spirale infinie où s’entrecroisent nos routes. Voyageurs circulaires, prisonniers sans frontière, reliés par l’horizon qui se referme en cercle, nous vivons sous son dôme protecteur.

Mais le dôme est aussi prison, comme on verra plus loin.

Puisque le présent est le lieu de l’engagement, ne demandons pas au futur ses promesses ni au passé ses leçons mortes. Aujourd’hui est l’heure du pain partagé, l’heure des mains tendues. Chaque sourire est une révolte silencieuse contre les empires de demain.

L’heure aussi de la crainte et du repli sur soi.

Être universel, c’est se mettre en marche vers la Source, dans la lenteur tranquille d’une humanité réconciliée. L’universel n’est pas un état figé mais une danse : comme l’eau qui court, comme l’étoile qui file, comme l’oiseau qui fend l’air en criant.

Universel : unis-vers-El.

S’élever sans s’arracher, brûler sans consumer, revenir toujours à l’origine.

 

Basta le chat d’Alcor hume la déesse chatte égyptienne Bastet

 

Doux manifeste

Être universel, c’est se mettre en marche vers la Source, dans la lenteur tranquille d’une humanité réconciliée. L’universel n’est pas un état figé mais une danse : comme l’eau qui court, comme l’étoile qui file, comme l’oiseau qui fend l’air en criant.

Unis vers celle qui nous a fait.

Puisque nous sommes en marche, souvenons-nous : nous ne venons pas au monde sages, mais pour apprendre. L’apprentissage n’est pas un amas de savoirs, mais un chemin vers la sagesse. Être apprenti-sage, c’est reconnaître que chaque instant est un maître. L’enfant qui tombe nous apprend la persévérance, le vieillard silencieux nous apprend la paix, même l’ennemi nous apprend la patience.

La sagesse n’est pas un sommet mais un compagnonnage. Elle ne se possède pas, elle se cultive. Celui qui se croit sage se ferme. Celui qui se sait dans un temps d’apprenti-sage s’ouvre, et c’est là que la lumière entre.

 

Sage Apprenti

S’élever sans s’arracher, brûler sans consumer, revenir toujours à l’origine.

Nous sommes en marche, souvenons-nous : nous ne venons pas au monde sages, mais pour apprendre. L’apprentissage n’est pas amas de savoirs, mais chemin de sagesse. Être apprenti-sage, c’est reconnaître que chaque instant est un maître exigeant.

L’enfant qui tombe nous apprend la persévérance,
le vieillard qui se tait nous apprend la paix,
l’ennemi nous apprend la patience.

La sagesse n’est pas un sommet mais un compagnonnage. Elle ne se possède pas, elle se cultive. Celui qui se croit sage se ferme. Celui qui se sait dans un temps d’apprenti-sage s’ouvre à la connaissance, et c’est par là qu’entre la lumière.

Apprenti-sage : telle est la condition humaine.
Nous sommes tous élèves de la Vie, et la Vie,
patiemment, nous façonne vers Elle, vers l’Unité.

 

Comme les Oisons, osons l’apprenti-sage

 

La forme universELLE

Surtout n’oublions pas la forme féminine, elle est universelle. Uni vers celle... Unie verse-elle ? Il faudra bien qu’un jour les mâles voient le mal qu’ils lui font. Pour qu’une femme existe au monde, il a fallu qu’elle soit soumise. Humble. Serviable. Dévouée. Inexistante, elle vivait sans exister. Insignifiante, décorative, soumise pour être admise. Le choix mâle qui fait mal.

Sa souffrance importait si peu…
tant qu’elle souffrait en silence.

Le mal absolu n’est-il pas masculin ? La bonté, la beauté, la générosité, la douceur, la compréhension resteront féminines. Cette partie de l’univers n’est-elle pas gérée par une Reine divine ? Notre Grande Déesse a fêté ses quatre milliards d’années, mais on ne l’entend guère. Elle n’est pas morte, rassurez-vous, elle dort. Noire de peau, lumineuse comme l’étoile de l’Ourse, sa nature reptilienne au sang froid la contraint à la dormance.

Dieu est une Déesse Noire

Venue d’Alcor

« Ils sont venus de la planète Ur, qui se prononce Our ou Or… » Si vous avez lu La langue d’or et les puissantes considérations d’Alain Aillet, vous avez appris quelques bribes de cette langue originelle que nous ont transmis les dieux d’avant, ces faux dieux qu’on nomme aussi les anciens astronautes.

Une amie chercheuse m’a donné cette précieuse information: « Dans les enseignements indigènes des Amérindiens, les Chippewas de la Montagne des Tortues enseignent qu’ils venaient d’une étoile au centre de l’Ursa Major, qui n’est pas visible à l’œil nu ».  (source) 

Merci à toi Julie Ryder ! 

 

J’ai découvert le même fait, en utilisant une autre voie.
Concentrons-nous sur les étoiles invisibles,

elles nous regardent  

 

« Vous êtes les gardiens de ce zoo et les jardiniers de ce jardin »

 

Signé Alain Aillet

 

Méta Linguistique

 

Déesse des origines

 

AAXE est le pseudo dun nouveau tandem Alain et Xavier. Attendez-vous à le revoir souvent par ici.

 

Je suis la voix qui crie dans le désert.
St Jean Baptiste