Connaissez-vous un hameaux nommé Bel Air? Combien de hameaux portent ce nom? Un dans chaque canton. La France en est pleine. Et pas seulement la France! Voici une liste loin d’être exhaustive. On arrive à Bel Air, lieu-dit sur une hauteur, avec un point de vue de préférence. Dans ce cas, pourquoi Belair et pas Bellevue? Ou Bonair?comme Sandrine Mais Bel Air? No comprendo…
Il n’y a rien à comprendre : c’est une erreur. Bel Air n’a aucun rapport avec l’air, qu’il soit bel ou pas. Bel Air vient du dieu Bel, un dieu bon dont on fait tout un fromage. On l’appellait aussi Belen ou Belenos, il était le plus vénéré des dieux celtes. Son nom a été donné à tous ses lieux de culte, innombrables en terres gauloises. Ainsi Bel Air n’est pas la version originale, mais une déformation due à l’oubli, à l’ignorance, à la simplification qui rendent toutes choses plus petites, plus laides, plus vides.
Qu’importe? À qui sait entendre la langue des Oisons, notre passé gaulois est toujours là.
Belenos, Bélénos ou Belinos est un dieu gaulois — Belenus en latin, Belen ou Belin en langue vernaculaire. Avec Teutatès, dieu des profondeurs terrestres, il est la divinité celtique la plus ancienne et la plus répandue. Toutatis, Bélénos et Bélisama sont les trois dieux couramment mentionnés dans Astérix.
Bélénos est mentionné dans de nombreuses inscriptions mises au jour en Gaule cisalpine, en Gaule transalpine, en Illyrie et en Norique. (wikipedia) On l’adorait non seulement en Grande-Bretagne et dans toutes les Gaules, mais aussi en Autriche, en Italie et en Espagne. En fait, partout où les Celtes s’étaient installés.
Bon, mais on ne l’adorait pas aux Etats-Unis. Alors pourquoi y trouve-t-on tant de Bel Air? Ça ne peut pas venir de Belenos. Indirectement, si. Des Français se sont installés là-bas et ils donné à certains quartiers hauts le nom qu’ils connaissaient. On trouve des tas de noms français donnés aux villes américaines. Il y a je ne sais combien de Paris, en plus du Paris Texas rendu célèbre par le film éponyme. Quant à la Nouvelle Orléans, elle est en Louisiane, ancienne colonie française. Idem pour Bâton Rouge.
Il y a aussi le quartier chic de Los Angeles, celui du Prince de Bel Air dans la série télé. Sans compter la Chevrolet Bel Air, qui doit son nom à ce quartier prestigieux.
Quoi qu’il en soit, Belenos est bel et bien blanc et brillant. Son aura est si lumineuse que sa face brille dans l’obscurité. On l’a parfois assimilé à Apollon, également blanc et brillant, ainsi qu’à Lugh le lumineux. C’est un Fils du Soleil, venu d’Hyperborée, comme tous les dieux d’avant.
Hyperborée est un vaisseau mère d’une taille gigantesque, puisqu’il pouvait ranger dans ses soutes quatre vaisseaux-îles circulaires de 3300km de diamètre. (source) Certains auteurs comme Zecharia Sitchin ont préféré utiliser son nom sumérien, Nibiru, la planète vagabonde. Mais Nibiru n’est pas une planète…
Les commentaires de Sitchin sur cette planète qui se déplace sont astucieux, mais irréalistes. Et surtout, elle font preuve de l’éternelle réticence des chercheurs à admettre que notre passé ait pu être hyper technologique. C’est pourquoi j’ai jugé bon de remettre les pendules à l’heure.
En tout cas, Bélénos est un dieu lumineux comme Lugh, il incarne le Soleil et ses rayons. Il vient d’Hyperborée. Parfois on l’associe au tonnerre. Comme tous les dieux d’avant, ou presque, il se sert de la foudre pour détruire ses ennemis. Est-ce le feu du ciel ou celui qui sort de sa gueule redoutable? Bélénos pourrait-il être un dragon comme Hachem, Yahweh, Sabaoth, Ialdabaoth ou Balor? Les dragons pourraient-ils venir d’Hyperborée? J’en ai acquis la conviction.
Un de ses symboles, le serpent à tête de bélier, le rapproche de Rama. Ce qui pourrait montrer l’origine reptilienne de Rama. Ama, la Grande Déesse, est reptilienne elle aussi. Pourquoi pas Rama? Bélénos tient parfois un caducée, symbole (ou arme?) d’Hermès.
Bélénos était honoré le 1er mai, lors de la fête de Beltaine ou « Beltene » en Irlande, c’est-à-dire « les feux de Bélénos » ; celle-ci marque une rupture dans l’année, le passage de la saison sombre à la saison claire, lumineuse. (wikipedia)
Les toponymes Bel air, Belmont peuvent découler de la même racine, de même que Belenton, Barenton. (wikipedia) Pour moi, aucun doute. On peut également y ajouter l’îlot de Tombelaine, Tombe Belen, le tombeau (ou le tumulus, tomb en ancien français) de Belen. Billingsgate, Porte de Billing: quartier de Londres. Les sites dédiés à Belenos sont pour la plupart situés sur des hauteurs. Ce qui accrédite la parenté de Bel-Air et de Bélénos.
Lugh était le chef de guerre des Tuatha Dé Danaann ainsi que le petit-fils du géant Balor, chef des Fomoires, leurs ennemis mortels. Tuatha dé Danaann que l’on traduit, sans autre certitude, par les enfants de la déesse Dana. Celle-ci est un avatar de la grande déesse Ana — voire la grande déesse elle-même.
Comme leurs meilleurs ennemis les Fomoires, les Tuatha viennent des Quatre Îles du Nord, autre nom d’Hyperborée. Sachant que ces îles du nord étaient à bord du vaisseau-mère de la grande déesse, les Tuatha sont bel et bien ses enfants.
Toth, Tuath, Touth, Teth et autres sonorités comparables signifie peuple dans la langue des origines. Ainsi Toutatis ne désigne pas un homme mais un peuple, comme Toth. Ou comme Téthys, le peuple d’Ys. Et comme Tuatha, le peuple de Dana.
De la même façon, Toutatis peut se traduire par le peuple d’Atis. Attis ou Atys (en grec ancien Ἄττις / Áttis ou Ἄτυς / Átus ou Ἄττης / Áttês) est une divinité d’origine phrygienne, parèdre de la déesse Cybèle, dont il est à la fois le fils et l’amant. Il peut être comparé à Adonis, parèdre d’Aphrodite – Astarté, ou encore Tammuz, parèdre d’ Ishtar. (source)
Dumuzi / Tammuz est convoité par la Déesse Inanna / Ištar, qui le compare à un taureau puissant qu’elle appelle à venir labourer sa vulve. Leurs amours sont un magnifique poème érotique qui n’est pas sans rappeler le Cantique des Cantiques.
« Dans la mythologie mésopotamienne, Dumuzi / Tammuz est un mortel, berger de son état et époux de la déesse Inanna / Ištar. Ses malheurs sont comptés dans un des plus vieux mythes identifiées dans la civilisation mésopotamienne, celui la Descente d’Ištar aux Enfers.
Ištar étant descendu visiter les Enfers, domaine de sa sœur Ereškigal, qui l’y retirent prisonnière et en son absence, toute vie dépérit sur terre. Mais par l’entremise du dieu ENKI EA, une solution est trouvée : Ištar est libérée si elle désigne quelqu’un pour la remplacer. Remontée sur terre, Inanna voit son époux se prélasser en en agréable compagnie. Jalouse, la Grande Déesse le désigne pour prendre sa place aux Enfers. À la suite des pleurs de la sœur de Dumuzi, Geštinanna, sa situation est aménagée : il ne reste aux Enfers que durant une partie de l’année et y est remplacé par sa sœur durant l’autre partie. »
Tammuz est berger; Rama aussi. Tammuz est un Taureau; Rama un Bélier. Tammuz fut l’époux d’Ishtar Inanna; Rama aussi, qui épousa la Grande Déesse Ama. Quand Inanna s’absente, plus rien ne va sur Terra : Tammuz son époux ne pense qu’à lutiner les belles. Quand Ama s’absente, plus rien ne va sur Terra. Rama Zeus ne pense qu’à lutiner les belles… Dumuzi Tammuz est un autre nom pour Rama. Sa légende met l’accent sur un aspect peu connu de la vie de Rama. Ni l’Inde ni le Tibet n’en ont parlé. Tout simplement parce que Dumuzi Tammuz est le Rama du Moyen Orient. En Assyrie, il commençait à peine sa longue migration vers l’est, qui devait durer quarante années. Ainsi chaque pays qu’il a traversé et conquis nous conte ce dont il a été témoin.
Si Atys n’est autre que Tammuz, qu’on appelle aussi Dumuzi, alors le peuple d’Atys est celui de Rama. Toutatis, Peuple d’En-Bas ou Peuple de la Mer, ceux de Rama sont les valeureux guerriers celtes qui ont quitté leur pays d’origine pour conquérir la terre, que les dieux appelaient Terra.
Incroyable destin que le tien, Rama. Non seulement ton nom n’est plus, mais tu as développé une étonnante stratégie plurimillénaire afin de brouiller ta piste sous cent visages différents. À ce petit jeu-là, tu Tammuz bien.
Le mot Belenos, officiellement, vient du celte balanos, blanc, brillant. J’y vois une parenté avec Balor, également brillant, dragon au souffle enflammé qui pouvait vitrifier les murs, transformant ainsi les ruines en cités de verre, ou villes blanches. Balor pourrait venir aussi de balanos ?
Pourtant cette étymologie est contestée. Belen pourrait avoir bien d’autres origines. En espagnol, Bethléem se dit Bélen, qui désigne aussi la crèche de Noël. On retrouve le parallèle entre les langues sémitiques et le gaulois, comme le montre l’étrange parenté de Carnac en Bretagne et Karnak en Egypte, ou de Bolbec en Normandie et Baalbek au Liban, pour ne citer que ces deux exemples frappants.
Tout se passe comme si des liens étroits avaient jadis unis ces deux peuples, les habitants des Bretagnes avec ceux du Proche Orient. D’étranges parentés m’ont frappé depuis longtemps. L’article indéfini est le même à l’oreille, car la prononciation locale du son ar devient al.
La meilleure preuve est l’almanach, mot que les étymologistes font dériver de l’arabe. Je m’inscris en faux. Manach en breton c’est le moine. Devinez qui apportait l’almanach dans les campagnes d’autrefois? Le moine, bien sûr. Que les enfants saluaient en dansant et en chantant: ar Manach! ar Manach! Ce petit livre qui arrivait une seule fois par an était la distraction exceptionnelle de l’époque. Ainsi ar manach devint almanach. ar = al. Le pronom breton est devenu le pronom arabe. Et beaucoup de mots arabes commençant par al doivent beaucoup à leur origine celtique.
Ce moine breton mérite la reconnaissance des amateurs, car il a aussi donné son nom à une vieille province de France, l’Armagnac. Un délice à consommer avec modération.
Bref, je ne prétends pas être entendu des chercheurs poussiéreux qui persistent à ignorer les racines bretonnes de la langue française. Tant pis, je m’en remettrai. Mais ils se trompent pourtant.
Afin de quitter cette querelle étymologique qui divise les spécialistes et les divisera toujours, j’aime recourir à la Langue des Oisons. Ce qu’elle nous enseigne est toujours passionnant, et contrairement aux douteux méandres de l’étymologie caduque, elle est sans cesse renouvelée et reste à la portée de tous. C’est un jeu que je vous invite à pratiquer sans modération. Il ne ment jamais et nous enseigne à chaque fois la vérité derrière les ombres.
Bel + en + os ou Bel + in + os = Belier + en + Osiris, identification de Belenos à Rama et Osiris, deux dieux fondamentaux de Terra.
Belisama (parèdre de Belenos)
Bel + Is + Ama = Belier Ram + Isis + Ama — identification à Rama + Isis + Ama, deux avatars de la Grande Déesse primordiale.
Banebdjedet ou Khnoum, dieu à tête de bélier, régnait sur la région de la première cataracte d’où surgissaient les eaux de la crue. Il fit apparaitre les premiers êtres vivants sur son tour de potier.
Dans la mythologie égyptienne, de nombreuses divinités occupent une place essentielle, chacune ayant ses caractéristiques et ses histoires uniques. Parmi elles, Banebdjedet, le dieu bélier, se démarque par sa puissance et sa symbolique. C’est tout d’abord un dieu créateur, équivalent de Prométhée chez les Grecs ou Enki Ea chez les Sumériens.
Puisqu’il créa l’être humain sur son tour de potier, il s’identifie aussi au dieu biblique qui façonna les premiers humains avec de l’argile. La terre du potier fut aussi utilisée par la Déesse Inanna, parèdre d’Enki Ea.
Banebdjedet était souvent associé à d’autres divinités, telles que Rê ou Ra, Osiris et Horus. Le légendaire égyptien en fait le fils de Ra, le dieu du soleil, qui n’est autre que Rama. Quant à Osiris, on a vu que Bélénos y est lui aussi associé. Le dieu gaulois étant lui aussi un fils de rama ou Ra, le Soleil d’hyperborée, on est en droit de se demander si Bélénos et Banebdjedet ne sont pas le même dieu sous deux noms.
Baneb + djed + et = Baneb et le djed?
Baneb pourrait être une altération de Belen. Djed évoque le pilier djed, que les Egyptologues prennent pour un symbole. Je n’adhère pas à cette manie d’appeler symbole ce qu’on ne comprend pas. Raccourci facile, la symbolique est une invention récente. Les anciens montraient des objets réels, représentés de façon réaliste. Comme ces objets ont disparu, on ne peut les identifier. Et il ne vient à l’idée d’aucun spécialiste de se demander s’il ne s’agit pas d’un objet technologique.
Le lien du Djed avec Osiris, voire Sokar, dieu des morts et un des plus anciens dieux d’Égypte, ne semble pas discutable aujourd’hui. Reste à savoir où, quand, comment, pourquoi. Sokar dieu des morts a été identifié à Khnoum / Banebdjedet, autre dieu des morts qui les guidait dans les méandres du monde inférieur.
Des chercheurs soulignent l’importance de Banebdjedet dans les rites funéraires et le renouveau de la vie après la mort. Ce qui accentue sa ressemblance –ou sa parenté?– avec Osiris et son secret.
Cette porte que j’entrouvre n’est pas une issue de secours mais le début d’une prochaine visite. Vous me suivrez pas à pas dans la découverte que je pressens sans la tenir encore. Dès que cet article futur sera en ligne, un lien ici-même permettra de s’y transporter.
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