Sans être né de sa chair, le divin Rama est le fils de la Déesse Mère. Comme chacun de nous, créatures de l’empire, comme tout ce que la Déesse a créé. Rama est un géant noir de peau, aux cheveux crépus, comme sur les statues indiennes de Bouddha. La Déesse a la peau foncée elle aussi. Mais Elle est gigantissime.
La Déesse est reptilienne. Les femelles reptiles n’ont pas besoin d’être fécondées par un mâle pour se reproduire. C’est ainsi que la Vierge Mère a pu enfanter des milliards d’humanoïdes pour peupler son empire. Par contre, quand Thomas d’Aquin a inventé un christ humain né d’une vierge humaine elle aussi, il a déconné à plein tubes. Les humaines ont besoin d’être fécondées pour donner la vie. Elles n’ont pas la chance d’être reptiliennes. Tout ce que l’humain a de reptilien, c’est le noyau du cerveau. L’origine et l’émetteur principal des ordres reptiliens.
Car ils sont nos maîtres encore. Je parle des Archontes, non des Déesses. Les Archontes reptiliens mènent ce monde à la baguette, et le conduiront à sa perte tant que la Déesse dormira profondément au cœur du monde, dans les tréfonds du Centre Terre. Je l’ai raconté, les Archontes nous ont créés, mais ils n’ont fait que l’enveloppe matérielle. Ils n’ont pas d’âme, ils n’ont pas pu nous en donner une.
La Déesse a jugé leur œuvre parfaite. Elle a donc décidé de la parachever en donnant une âme aux premiers Adams. Reptilienne elle aussi, sa nature la contraint à un repos forcé, une sorte d’hibernation, la dormance. Tous les soixante mille ans, elle doit dormir 4000 années terrestres pour retrouver sa plénitude. C’est ce qu’elle fait depuis presque 4000 ans. Que se passera-t-il à son réveil ? Elle mettra de l’ordre en chassant Mammon et sa clique d’usurpateurs. Ces animaux n’ont qu’une passion : l’or. Le fric. Le pèze. La thune.
Et cette passion s’est emparée de l’humanité toute entière, beaucoup plus avide d’or et de dollars que d’amour et de progrès spirituel.
Rama aime les femmes. Toutes les femmes. Ses épouses se comptent par centaines, ses conquêtes par milliers. (source)Ramayana de Valmiki Ama la Déesse Première partage le même penchant. Quant à sa fille Ana, elle a de qui tenir. Cette passion est partagée par Anne ou Anna, fille d’Ana, petite fille d’Ama. Elles se ressemblent tant toutes les trois que je les ai confondues tout d’abord. Il se peut que vous releviez cette confusion dans mes plus anciens textes. Ce n’est rien, les trois se confondaient dans l’esprit de nos lointains ancêtres. Ils n’adoraient que la Déesse, peu importe le nom qu’ils lui donnaient.
Anne est la Déesse qui règne encore sur Terra. Mais Ana y vient parfois, quittant la Grande Ourse. Ama l’ancêtre reste chez elle, sur Andromède. Courtisée, elle cède et prend. Elle aime tous les mâles, qu’ils soient nobles ou bergers. La Déesse ouvre sa couche à ses amants sans perdre sa virginité. Une reptile a ce pouvoir, surtout la Déesse des Déesses, la Reine primordiale qui vient avant tous les dieux, maîtresse absolue des archontes, des archanges et des hommes.
C’est pour lui rendre honneur que Rama porte ce nom. Il est reptilien, mais son fétiche est le Bélier. Rama en possède les cornes et la fougue. La Déesse est tout pour lui: sa fiancée par l’étreinte, sa mère par l’esprit, sa fille aussi, sa sœur, sa copine, sa patronne, son guide et son égérie. Pendant l’acte d’amour, il se sent l’égal de la Toute-Puissante. Il lui en est infiniment redevable.
Bélier, Rama l’est aussi par les étoiles: le Bélier est son ère zodiacale. Le premier nom du Bélier est Tammuz en Mésopotamie, ou Dumuzi de son nom sumérien transmis par les tablettes d’argile assyriennes. Dans la mythologie mésopotamienne, Tammuz est berger de son état et époux de la grande déesse INANNA.
Elle se nomme Ishtar à Sumer; en Mésopotamie, c’est In-Anna. On retrouve dans ce nom celui de la Déesse Anna, précédé de in, qui singnifie dedans dans les langues latines ou semi-latines. Les malheurs de Tammuz sont comptés dans un des plus vieux mythes de la civilisation mésopotamienne, celui la Descente d’Inanna aux Enfers.
Les Enfers du monde gréco-latin n’ont rien à voir avec l’enfer chrétien. C’est un royaume sous la terre, l’Abzu tel qu’on le nomme dans cette légende, et tel qu’il peut apparaitre dans des légendes lointaines, celle du Sidhe en Irlande, celle de Macuxi en Amérique et la terre creuse des Gaulois, pour ne citer que celles-là. Voici la légende de la Déesse Mère qui est descendue aux Enfers.
Ce que la légende ne dit pas, c’est l’obligation qu’elle a de la dormance, loin de l’agitation de la surface.
« La déesse Inanna est la maîtresse de tout ce qui vit sur terre: plantes, animaux et humains. Un jour elle descend aux Enfers pour une visite à sa sœur Ereškigal, reine des Enfers. Le dieu ENKI EA, souverain des Enfers et époux / frère d’Ereskigal, sait à quel point son royaume souterrain a besoin d’un dieu d’en haut. Avec Ereškigal, ils décident de garder Inanna prisonnière. Mais sur terre, commence le règne de la désolation: en l’absence de la déesse, toute vie dépérit. »
« ENKI EA imagine une solution. Inanna sera libérée si elle désigne quelqu’un pour la remplacer. Remontée sur terre, Inanna doit choisir qui prendra sa place. Elle avise son époux près d’une nymphe. Au lieu de s’occuper de son troupeau, le berger Tammuz est vautré sur une pelouse. Jalouse, la Déesse se fâche. Elle désigne Tammuz aux archontes des ténèbres. La nymphe Geštinanna, celle-qui-agit-en-Anna, pleure et se lamente. Elle ne veut pas perdre son frère. On trouve un compromis: Tammuz ne restera aux Enfers qu’une partie de l’an, Inanna le remplacera le reste du temps.«
Rama lui aussi est descendu aux Enfers, il a séjourné longemps chez son ami Enki Ea. Y a-t-il dormi ? Reptilien, lui aussi est assujetti à la dormance. Notons que le vieux Merlin lui aussi dort profondément au fond de l’étang de Comper en Brocéliande. Serait-il reptilien ? La légende dit que sa jeune compagne, la fée Viviane, lui aurait jeté un sort d’endormissement. mais ces légendes ont perdu l’esprit des origines, que je m’applique à restaurer.
Le parallèle entre Rama et Tammuz est facile à tracer. Tammuz est berger ; Rama aussi. Tammuz est Dumuzi, du signe du Bélier; Rama aussi. Tammuz fut l’époux d’Inanna; Rama aussi, qui épousa la Grande Déesse Ama (ou Ana). Et la ressemblance ne s’arrête pas à l’état civil.
Quand Inanna s’absente, plus rien ne va sur Terra: Tammuz son époux ne pense qu’à lutiner les belles. Quand Anna s’absente, plus rien ne va sur Terra : Rama Zeus ne pense qu’à lutiner les belles… On pourrait continuer ce petit jeu longtemps dans d’autres légendes, comme le lecteur l’a compris.
Dumuzi Tammuz est un autre nom pour Rama. Sa légende met l’accent sur un aspect peu connu de la vie de Rama. On la connaît surtout par le Ramayana. J’ai montré que l’aède Homère a plagié la vie de Rama dans l’Illiade et l’Odyssée. J’ai éclairé le parallèle entre l’Odyssée et l’Exode, récit de la fuite des Hébreux également emprunté à l’Odyssée. Pourtant le mythe d’Inanna est inconnu de l’Inde ancienne, totalement absent des grandes épopées que sont le Mahabharata et le Ramayana.
On cherchera vainement la descente aux Enfers de Rama dans le Ramayana de Valmiki. Ni l’Inde ni le Tibet ne mentionnent cet épisode. En voici la raison. Dans son odyssée planétaire, Rama le conquérant a vécu bien des aventures. Chaque pays qu’il a traversé et conquis nous conte ce dont il a été témoin. Les légendes des différents pays ne décrivent que le vécu de Rama dans le pays en question. Dumuzi Tammuz est le Rama du Moyen Orient. Ce n’est pas encore l’Odyssée, c’est seulement l’Illiade. En Assyrie, encore jeune homme, il venait de conquérir la ville de Troie. Sa longue migration vers l’est commençait à peine. Elle devait durer quarante années.
Si Valmiki ne mentionne pas la descente aux Enfers du dieu Rama, un épisode plus troublant encore nous rappelle un autre dieu, un autre christ. Voici le récit qu’en fait François Brousse, poète et philosophe du siècle dernier.
Le héros invincible allait moissonnant les victoires sur le champ de bataille, et les géants s’enfuyaient devant lui, quand il se heurta à la magie d’un Yoghi terrible : « Indragit ». Ce formidable sorcier suscita des serpents de feu qui se ruèrent contre le guerrier victorieux, et se logèrent dans son corps, traversé comme par des flammes vivantes. Rama tomba mort. Les assises de l’univers en tremblèrent d’épouvante.
Mais les Dieux refusèrent le triomphe du mal, les Dieux ordonnateurs des Cieux, du Soleil, de la Lune et des Étoiles. Ils commandèrent à Garouda, leur Messager, l’Aigle à tête humaine, de prendre en ses serres fulgurantes le haut de la montagne sacrée où poussent les fleurs d’immortelle vie. L’Aigle humain obéit. Il transporta ce Triangle d’éternité multicolore pris au zénith, jusqu’au champ de bataille, comblé de cadavres et de mourants.
Quand Rama, le Dieu terrassé, sentit monter en lui les parfums d’immortalité ravis à la montagne des Dieux, il ouvrit ses yeux d’insondable azur, son cœur se remit à battre une puissante chamade, et le ressuscité se dressa sous le joyeux soleil ! La guerre primordiale fut gagnée par le génie et la providence. (source)
François Brousse, né le 7 mai 1913 à Perpignan et décédé le 25 octobre 1995 à Clamart, est un poète ésotérique et kabbaliste français, auteur d’environ une centaine d’ouvrages publiés à partir de 1938 : poésie, essais métaphysiques, astronomiques, historiques, ésotériques, romans, théâtre et contes.
Ce précurseur dont j’ignorais l’existence jusqu’à ce jour, est un homme selon mon cœur.
Philosophe aussi, poète comme je tente de l’être, François Brousse conjugue une rare hauteur de vues avec un don pour la belle écriture. Deux qualités majeures qui ne me laissent pas indifférent.
Voici ce que dit de lui un autre précurseur, Joan-Pere Pujol :
Dans la lignée de Victor Hugo, de Bergson ou Bachelard, François Brousse place dans l’inspiration poétique l’élan créateur essentiel à toute quête spirituelle, élan qui constitue l’apogée de l’intelligence. Il considère la poésie comme une véritable voie spirituelle, qui transfigure l’homme épris de beauté, dans une exaltation transcendante.
Il parsème ses écrits de trouvailles poétiques tout droit sorties de la langue des oisons. Sans le savoir, j’ai marché sur ses traces. Voyez un extrait magistral dans mon article Les Cent Visages de Rama.
Dans la légende sumérienne, Rama Tammuz est l’époux de la Déesse Inanna, dont le nom veut dire en-Anna. Oui, le grand Rama, alias Zeus, alias Tammuz, a épousé la Grande Déesse. Oui, Ramos le Druide des Druides, alias Hénoch, alias Enki, a épousé la Prophétesse, l’Enchanteresse, la Druidesse.
Après la disparition de l’Atlantide, Rama Zeus a été convoqué en Alcor, dans la Grande Ourse. Plus précisément sur Our la belle, planète natale de la Déesse Mère. Rama Zeus conte à la Déesse ce qu’il est advenu en vérité de l’Atlantide. Elle s’en émeut, admire la bravoure du dieu des dieux, la prestance du maître de Terra, l’habileté du commodore de la flotte impériale et l’autorité du Princeps Régnant d’Hyperborée.
La Déesse l’invite à la rejoindre le soir même pour un dîner galant. Vierge Mère, la déesse reptilienne sait comment profiter du plaisir charnel sans entacher son inaltérable virginité. Voici ce que j’ai retrouvé de Cet épisode, capital dans l’évolution du Prince Charmant que fut Rama, m’a été révélé lors d’un voyage astral sur la ligne de temps.
Le guerrier qui voyage sur toute sa ligne de temps est un passe-muraille qui nous montre le chemin à suivre.
Après l’effusion des sens, la Déesse prend la parole.
-Rama Zeus, mon ami, vois-tu l’impasse où t’a mené ta légèreté? Comme tu le sais, ma nature m’incline à de longues périodes de sommeil où se détermine l’avenir de l’empire. Le sommeil me talonne déjà. Voici venir l’âge des ténèbres qui va durer quatre mille ans. Voici venir pour moi le temps du repos en attendant le jour lointain où mon réveil me permettra de reprendre les rênes. Sur Terra, mes enfants chéris devront-ils se languir pendant quatre mille ans loin de la pure lumière, avec pour seul maître un dieu indifférent? Ressaisis-toi, mon ami. Sois digne de ta naissance. En mon absence, tu seras le seul soutien des humains. Face aux archontes noirs, ils ne pourront compter que sur toi.
« La belle affaire! Je suis noir aussi, Ana » dit Rama Zeus.
-Je ne parle pas de la couleur de ta peau. Tu es beau. Je parle des ténébreux, ces rebelles. Serpents des profondeurs, ils sont les patrons depuis des millions d’années. C’est compter sans les humains. Les jardiniers de ce magnifique jardin, les gardiens de ce zoo merveilleux, ce ne sont pas les archontes, mais les humains mes enfants.
-Je me fous des uns comme des autres. La seule personne qui m’importe, c’est ma Grande Déesse. Je t’appartiens.
-Tu as beaucoup reçu, Rama. Je t’ai soutenu sans faillir contre les sorcières bestiales. J’ai fait de toi le premier roi de Terra. Les humains t’aiment et te respectent. Crois-tu pouvoir gâcher tout ça? Dans mon long sommeil, je veillerai sur toi. Tu seras mon regard sur ce monde et mon intelligence pour guider les humains. Tu seras mon cœur pour leur peuple et mon bras armé contre les archontes.
-Que ta volonté soit faite, ma Déesse. Moi, ancien archonte, je vaincrai les archontes.
– J’y compte.
Cette lutte terrible de Zeus contre ses frères d’en bas est contée dans le légendaire grec sous le nom de Gigantomachie. Je la raconte dans l’article Dragons d’Enfer, qui fait état de la défaite des dragons et autres monstres reptiliens. On peut les identifier avec les dinosauriens qui ont mis cette planète en coupe réglée pendant des millions d’années. L’incroyable durée de leur règne suffit largement pour que l’évolution darwinienne ait tiré d’eux une espèce supérieure, intelligente, sinon spirituelle.
Un des textes de Nag Hammadi consacré aux archontes montre que ces reptiliens des profondeurs n’ont pas reçu l’aval de la Grande Déesse. Précision utile: ces textes parlent tous de Dieu le Père, n’y ajoutez pas foi. C’est le maquillage tardif d’un patriarcat méprisant. Le récit originel, beaucoup plus ancien, révèle l’identité de ce dieu père: c’est encore et toujours la Déesse Mère Ana d’Alcor. Vierge qui a pu concevoir sans l’aide d’un mâle, comme le font certains reptiles. Sous les mille étoiles de son empire, nous sommes tous ses enfants. Et pourtant elle est toujours vierge. Elle se donne le loisir et le plaisir du sexe. Sa maîtrise des déplacements du point d’assemblage lui permet tous les ébats charnels sans compromettre aucunement son inaltérable virginité. Quel homme peut en dire autant?
Il se trouve que les Hébreux et leurs voisins n’étaient pas adeptes de la suprématie féminine. D’ailleurs ont-ils changés? Les misogynes ne reconnaissent qu’un seul rôle au sexe faible: qu’il le reste. Ce qui n’est pas seulement une contre-vérité, mais une dangereuse erreur. Regardez autour de vous avec objectivité, et dites-moi lequel des deux sexes est le plus faible. Sincèrement?
Pitoyables machos. L’ère du patriarcat n’a débuté que depuis quelques milliers d’années. Le matriarcat a dominé l’empire d’Ana depuis 66 millions d’années. Malgré tous les efforts du patriarcat pour dissimuler ce fait, force est de constater que les femmes nous surpassent en tout. Elles l’ont toujours fait et le feront toujours. Les petits mâles qui ne le croient pas sont leurs prochaines victimes. Largement consentantes, qui mieux est.
Voici comment --et par qui-- sont habillées nos perceptions brutes pour les rendre présentables....
Anna, sainte-vierge et Déesse-Mère, vit depuis si longtemps qu'on a oublié son âge.
En 1989, une idée géniale a sauvé mon agence de communication qui battait de l'aile...
C'est admirable ce que tu fais. Tu me permets d'avancer le gigantesque puzzle d'Eden Saga.
Petit ou grand, un puzzle se commence par les bords, les pièces sont plus faciles…