Prison spatiale ?

Prison spatiale, prison spéciale. Est-on dedans ? Qu’y a-t-il dehors ? Le sait-on vivant ? Le saura-t-on mort ? Faut-il s’en soucier en toute insouciance ? Pour le peu qu’on y peut, pourquoi s’en soucier ? Les anciens en savaient beaucoup plus long que nous là-dessus… Comme sur le reste.

Notre royaume est-il une prison?

Qu’on se croit sorcier, on boit sans sourcier ni sans sourciller l’eau du robinet. Notre prison est un royaume, ainsi Gilbert Cesbron a-t-il titré son roman paru en 1948. Le pitch ? À Paris, entre les deux guerres, des lycéens recherchent les causes de la mort de l’un d’entre eux.

Notre royaume est une prison serait un film qui déchire, tourné en 2048 avec des effets plus que spéciaux et des moyens très au-dessus de la moyenne. J’encourage un nouveau George Lucas à s’y mettre dare-dare, l’intrigue en vaut la peine.

Ça commencerait à Athènes au 7e siècle avant notre ère. En -683 est institué un collège annuel de neuf archontes, un par tribu, pour remplacer la royauté. Les archontes étaient tirés au sort et leur personne était sacrée ; on les reconnaissait à leur couronne de myrte. L’archontat perdit de son importance au bout de deux siècles, mais des archontes sont encore mentionnés dix siècles plus tard. (source)

Une voix off dirait aux spectateurs que les premiers archontes n’étaient pas élus. Ces tyrans impitoyables ont réduits les populations en esclavage pendant des millénaires. (source)

Tyrannie des Archontes

Ils n’avaient rien d’humain. Ni rien d’aucun mammifère. Ils appartenaient à un autre règne animal, celui des Serpentes. Les Serpentes, ou Ophidiens, sont des reptiles carnivores sans pattes, au corps allongé et recouvert d’écailles (source). Des serpents, en bon français.

Vous noterez pourtant que le nom scientifique, serpentes, vient du latin et se prononce donc serpenntès. N’empêche qu’il s’écrit serpentes et qu’en français c’est le féminin pluriel de serpent. Ce qui montre une fois de plus que le français est une langue initiatique, puisque les ce sont les serpentes et non les serpents qui ont régné très longtemps sur notre planète.

La serpente ou la wouivre est le nom qu’on donne à l’énergie tellurique qui fait la puissance d’un lieu, et son caractère sacré si la puissance est grande. Ainsi l’œil du labyrinthe qui orne le pavement de la cathédrale de Chartres vibre à 16’000 bovis, maximum absolu qu’il partage avec le Potala de Lhassa au Tibet. Ce n’est pas un hasard si le célèbre café juste en face de la cathédrale de Chartres s’appelle Serpente…

Premier jour

En fait, ça n’a pas commencé à Athènes il y a 2800 ans et des patates. Cette histoire commence à l’origine du monde, très peu de temps après que la (hum!) « nature » ait créé la planète Terre. Ce qui fait dans les 4 milliards d’années. En ce temps-là, les premières Serpentes se sont intéressées à notre monde. Elles l’ont trouvé à leur goût et ont commencé le nettoyage. Du boulot, il y en avait avant d’en faire une planète habitable. Mais le potentiel était là, elles ont retroussé leurs manches.

« Au commencement, Sophia créa le ciel et la terre. La terre n’était que vide et chaos. Il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme et l’Esprit de Sophia planait au-dessus de l’eau. Sophia dit : « Que soit la lumière! » Et la lumière fut. Sophia vit que la lumière était bonne. Elle la sépara des ténèbres. Sophia nomma la lumière jour, et les ténèbres nuit. Il y eut un soir, il y eut un matin. Ce fut le premier jour.«

La terre n’était que vide et chaos : Le vide est à l’intérieur, le chaos à la surface. L’Esprit de Sophia est l’engin géant dans lequel la Grande Déesse est arrivée jusqu’ici. Les Grecs l’appelaient Hyperborée. Il faisait autant de lumière que mille soleils. Sophia n’a pas eu besoin de créer la lumière puisqu’elle est venue avec.

Tous les dieux venaient d’Hyperborée.
Platon

Terre creuse imaginé par le physicien et astronome Euler, avec ouverture aux pôles et soleil intérieur.

Dans le vide intérieur

Par contre, elle a dû mettre de l’ordre dans le chaos de la surface. Ce fut le deuxième jour. Ainsi se sont écoulés quatre milliards d’années que la Genèse résume en sept jours, un par Archonte. C’est l’Hebdomadaire des Archontes (voir plus loin).

Dès le premier jour elle a semé des graines d’archontes, des serpents comme elle, et pour les pondre elle n’a pas eu besoin d’un mâle. Les serpentes peuvent enfanter seules. D’où son titre éternel de vierge mère. Les archontes ont prospéré dans le gigantesque vide intérieur, à l’imitation des déesses qui vivaient dans le vide intérieur de leur soleil vagabond, L’Esprit de Sophia ou Hyperborée, qui planait alors au-dessus des mers.

La Bible est un livre passionnant auquel il faut croire… mais sans y croire tout à fait. Les humains ne respectent rien, pas même les textes sacrés. Ils ont mis le chaos où régnait l’ordre. Ils ont mis les ténèbres où brillait la lumière. Et les archontes reptiliens les ont bien aidés.

Douter de tout ou tout croire, deux solutions également commodes qui nous dispensent de réfléchir.
Henri Poincaré

Ophidiens et Ophites

Les Archontes sont, dans le Gnosticisme et les religions liées à lui, les constructeurs de l’univers physique. Ils sont des Reptiliens que l’on nomme Ophites ou Séthiens.

Seth est le troisième fils d’Adam et Eve, son nom ressemble au chiffre sept, celui des Archontes de l’Hebdomadaire. Ophite ressemble à Ophidien: reptile sans pattes, souvent venimeux.

Qu’ils soient Reptiliens, Ophites ou Séthiens, les Sept Archontes restent nos maîtres, de puissants empereurs liés chacun à l’une des sept planètes qui constituent l’Hebdomadaire : Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Pluton.

Les Archontes ne sont pas des reptiles à proprement parler, car reptile signifie rampant. Or les Archontes peuvent voler, ou plus exactement se déplacer en apesanteur.

Dépourvus d’âme immortelle, les Archontes sont des animaux. Leur mental est beaucoup plus puissant que le nôtre. Ainsi ils sont les maîtres de l’hypnose.

Régnant sur les humains par leur mental, ils empêchent les âmes de quitter le royaume matériel constitué par le Terre, la Lune et le Soleil. C’est la première sphère qui nous sert de prison.

L’hebdomadaire

1 adjectif — Qui s’effectue dans l’intervalle d’une semaine: Temps de travail hebdomadaire. Qui se renouvelle chaque semaine: Repos hebdomadaire.
2 nom masculin — Un hebdomadaire : publication qui paraît une fois par semaine. Abréviation hebdo, des hebdos : Spirou est un héros de BD, mais aussi un hebdo.

S’agissant des Archontes, l’Hebdomadaire représente les sept jours de la création. Mais l’Hebdomadaire est aussi l’ensemble des étoiles du système solaire mais sans le soleil, la lune et la terre. Il forme la deuxième sphère qui englobe la première, la deuxième enceinte de notre prison.

« Au-dessus des sept planètes tenues par les méchants archontes, l’astronomie antique imaginait une sphère d’étoiles fixes, les régions super-célestiales qu’une âme doit atteindre par gnosis (connaissance sacrée) pour échapper à la domination des archontes. »

Les Archontes sont des reptiliens comme nous sommes des mammifères. Il semble que l’ordre des Reptiliens soit un des plus répandus dans cette partie de la Voie Lactée.

Saklas et Sophia

Saklas, le dieu aveugle, souffre d’une illusion qui lui fait croire qu’il crée le cosmos mais c’est en réalité Sophia, œuvrant au travers de lui, qui permet à cette illusion de se manifester. Ce qu’il « crée » à sa manière étrange, c’est le stéréome, le système planétaire à l’exception de la Terre, du Soleil et de la Lune – l’hebdomadaire des sept planètes. (https://www.liberterre.fr/metahistoire/gnose/gnose-questions-/approche.html)

Cet Hebdomadaire est géré par les Sept Archontes Premiers. Sont-ils les Sept Elohim de la Genèse? Les Sept Rishis de la tradition hindoue ? Incarnent-ils les Sept Péchés capitaux? Viennent-ils du Septième Ciel? Sont-ils les pères de Seth? La clé du mystérieux chiffre sept omniprésent? Un prochain article tentera de répondre à ces interrogations éternelles.

Mais ce qui nous turlupine jour et nuit depuis toujours, je peux vous le dire tout de suite : c’est l’action puissante et incessante des Archontes, qui dictent nos rêves en manipulant notre moi quand il dort, qui façonnent notre conscience en modifiant les données qu’elle contient, qui régissent notre inconscient en y implantant des engrammes castrateurs.

Par leur faute, on a peur de la solitude, car une voix profonde nous dit que la solitude n’existe pas. Il n’y a pas que les Archontes qui nous contrôlent. Les gardes chiourme sont très nombreux dans notre prison, nous les connaissons tous et nous croyons naïvement qu’ils sont là pour nous aider. Macache !

Ils nous freinent, ils nous prennent, ils nous tiennent, ils nous assènent leurs calembredaines, leurs pensées malsaines, leurs vices obscènes, ils nous mènent et nous malmènent, ils nous emmènent même si on se démène, ils nous maintiennent dans la haine vaine et vilaine, amen.

Si vous vous sentez seul quand vous êtes seul, alors vous êtes en mauvaise compagnie.
Jean-Paul Sartre

Le bitume de la vie

Très nombreux sont ceux qui n’ont pas assez de recul pour se rendre compte de leur présence. Quand on roule dans la vie le nez collé au pare-brise, se soucie-t-on des inconnus qui ont posé le bitume?

J’avais toutes ces images en moi qui tournaient, grisantes et vraies, quand je suis tombé sur ceci : le nuage de Oort. Imaginez un écran sphérique qui nous coupe du reste de l’univers.

Bien qu’aucune observation directe n’ait été faite d’un tel nuage, les astronomes, en se fondant sur les analyses des orbites des comètes, pensent généralement qu’il est l’origine de la plupart d’entre elles (source). Rencontrant une résistance invisible dans les meilleurs télescopes, les comètes sont amenées à modifier leur trajectoire. On n’a pas observé ce nuage, mais on peut mesurer ses effets. Comme on ne peut le voir, on l’a baptisé nuage, mais on ne sait rien d’autre à son sujet.

« Les objets dans le nuage de Oort sont largement composés de glaces, comme l’eau, l’ammoniac et le méthane » (source).

N’ayant pas observé ce « nuage », les astrophysiciens savent de quoi il est fait ? Vive la science, vraiment ! Cette grande magicienne peut décrire ce qu’elle ne connaît pas. Il y aurait donc des voyants parmi les non-voyants ?

Öpik et Oort

En 1932, l’astronome estonien Ernst Öpik émit l’hypothèse que les comètes trouvaient leur origine dans un nuage orbitant à la limite externe du Système solaire. En 1950, cette idée fut ravivée de façon indépendante par l’astronome néerlandais Jan Oort afin d’expliquer cette contradiction apparente : les comètes sont détruites après plusieurs passages à travers le Système solaire interne. Ainsi, si toutes avaient existé depuis plusieurs milliards d’années (soit depuis le début du Système solaire), plus aucune ne pourrait être observée de nos jours. Selon l’hypothèse de Oort, le nuage contiendrait des milliards de noyaux cométaires, stables car le rayonnement solaire est très faible à cette distance. Il fournirait un apport continuel de nouvelles comètes, remplaçant celles qui sont détruites. Afin de fournir cet apport, la masse totale du nuage serait plusieurs fois celle de la Terre (source).

Ce bain de noyaux cométaires forme un écran qui rend sa traversée dangereuse pour n’importe quel engin spatial. Dites donc, ça ne vous évoque pas quelque chose? Notre prison archontique, par exemple ?

Amusant de voir comment la tradition la plus antique peut se trouver corroborée par des intuitions scientifiques de pointe. Faut-il en conclure que notre époque n’a pas le monopole de la science astrologique ? Que dans des temps extrêmement reculés, des navigateurs spatiaux savaient traverser ce nuage ? Et que sans doute, ce nuage leur a bien servi à isoler du monde tout le système solaire…

Mon Vieux Théâtre

Attendez, ce n’est pas tout. Il y aurait deux nuages l’un dans l’autre, histoire de nous isoler davantage.

« Le nuage de Oort occuperait une vaste zone d’espace comprise entre la limite externe de la ceinture de Kuiper, vers 50 au, et 150 000 au ou même plus. Il serait subdivisé entre le nuage de Oort externe sphérique, et le nuage de Oort interne en forme de tore. »

Le nuage interne est également nommé nuage de Hills, du nom de son découvreur. Et il y a autre chose. Une étoile naine, encore inconnue il y a 22 ans, vient nous jouer sa propre partition dans les planètes solaires. Vous connaissez la chanson des planètes composée avec leurs initiales :

Mon Vieux Théâtre Me Joue Souvent Une Nouvelle Pièce.

Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune, Pluton.

Faudra-t-il y ajouter Sedna, puisqu’elle se nomme ainsi ? Et faudra-t-il chanter plutôt : Mon Vieux Théâtre Me Joue Souvent Une Nouvelle Pièce Surprenante ?

Surprenante Sedna

« Sedna est la déesse inuite de la mer et la mère de toutes les créatures marines. Elle récompense le peuple de la terre avec de la nourriture de la mer. Sans sa bénédiction, la chasse échoue et les gens meurent de faim. Elle est par conséquent l’une des figures les plus importantes dans la légende inuite. (source) »

Mais Sedna est aussi une planète naine, découverte par Mike Brown en novembre 2003. Sedna était alors » le plus grand objet découvert dans le Système solaire depuis la découverte de Pluton (source). »

Cette découverte est importante à plus d’un titre pour l’astronomie du système solaire et l’origine des comètes. Mais elle est déterminante dans l’hypothèse du nuage écran : « Dans l’article annonçant la découverte de Sedna, Mike Brown et ses collègues ont affirmé qu’ils observaient le premier corps du nuage de Oort. (source). »

Astro-mytho-manie

Nuage de Oort, nuage de Hills, notre système solaire est isolé, coupé des routes intersidérales. On y reconnaît la double prison archontique de l’Hebdomadaire. Nous nous trouvons emprisonnés dans un monde à part, virtuel, matériel pur et dur. Cette planète expérimentale, aménagée spécialement, doit rester exclue, à l’écart du reste de l’univers…

Le délire du mythologue prend le pas sur l’astronomie. Cette science trop ignorante suppute, imagine, propose, infère, déduit… Pourquoi l’astronomie serait-elle la seule à avoir ces privilèges ? Sous la contrainte des Archontes qui la bloque, elle fait ce qu’elle peut. Elle se trompe aussi, forcément.

Vous pensez que je me trompe également? Je ne suis pas le seul. Ce que nous voyons dans nos télescopes les plus puissants n’est qu’une imagerie composée, archi-fausse, réductrice… La vérité est une quête épuisante. Tant de faux-semblants nous égarent, tant de cul-de-sac parsèment le labyrinthe… Je me console en répétant que l’intérêt du labyrinthe n’est pas d’arriver à son terme, mais de le parcourir. C’est ainsi que nous recevons son énergie.