Le 1er avril vers 4h du mat j’ai reçu une grâce de plus. Encore une! Comblé je suis, guérir je dois, aimer je puis. Tout se passe comme si mon destin était écrit de toute éternité : tu seras guérisseur, mon fils! Obéir. Remercier. Je n’ai plus qu’à. Et de bonne grâce je m’y soumets tant les bonnes grâces du vivant me sont acquises, si exquises.

 

Quel formidable poisson d’avril! Un pesk ebrel comme on en reçoit peu dans ses filets bleus. La prise, c’est moi. Capturé par la joie de vivre. Bateau ivre, je nage en pleine eau, celle du bonheur. Dire merci, chanter les louanges de mon bienfaiteur, celui que j’appelle le vivant, pour ne pas dire la Déesse Mère. Foin des religions qui ne relient personne. Foin des fois qui me foutent les foies.

Soyons païens, pour une fois. Soyons magiques comme autrefois. Croyons dur comme fer, croyons pour bien faire, mais croyons sans y croire.

Cette grâce tient en peu de mots : prendre le demandeur dans les bras dès l’accueil. Il m’est arrivé de le faire deux ou trois fois. Mais il fallait des circonstances particulières, connaître la personne déjà. Peut-on faire un câlin à un(e) inconnu(e) ? Oui, on peut. Ce bienfait n’est jamais perdu. Je dois le faire sans crier gare.

Tout atermoiement retarde la guérison. Douter tue la magie. Se tâter nie la vie. Je dois me jeter à l’eau quitte à prendre une baffe. D’ailleurs ça n’arrivera pas. La guérison suivra, spectaculaire. La personne le sent aussitôt. Elle s’en rend compte : quelque chose a changé en dedans, indéniable. Évident.

Ce que je viens de comprendre, et qui est devenu certitude, tient en une phrase : je dois agir tout de suite. Dire bonjour en faisant un câlin direct. C’est indispensable. Sinon on repart dans le schéma classique, imposition des mains, reki, etc.

J’ai maintenant la don de guérir en un clin d’œil. Je dois absolument l’utiliser sous peine de pénaliser le demandeur, qui verra sa guérison retardée, ou incomplète. Voire annulée si j’ai le malheur de trainailler.

 

Avis aux personnes concernées

Guérir est à la portée de chacun. Puisque tu as su te rendre malade, tu sauras te guérir. Non pas en te servant de ton cerveau, cet âne qui n’est bon qu’à braire en suivant les consignes de nos tyrans les archontes à dormir debout. 

Tu sauras te guérir le plus simplement du monde : sans rien faire. En laissant ton corps agir. Ce n’est pas si souvent qu’on lui laisse carte blanche, il t’en sera reconnaissant. Et en ôtant ta part de con, il te fera renaissant. D’où l’égalité :

reconnaissant con = re(con)naissant

 

Soleil du cœur

Tu n’as rien à faire. À part lâcher la bride à ton corps tout puissant. Il n’attend que ça depuis longtemps. Viens me voir, je te prendrais dans mes bras. C’est la première chose que nous allons faire. Un câlin.

Judas dit l’évangile a trahi son maître par un baiser. Osculo. C’est le baiser en latin. Mais quand j’allais à la messe, je comprenais : Judas trahit son maître par un baiser. Oh c’culot !!

Je ne te trahis pas, au contraire. Je t’amène à jouer ma partition, celle du corps tout-puissant. Mon énergie passe en ton corps qui secoue sa torpeur. Chakras sur chakras, l’impulsion que je donne te ranime et t’étonne. Ris, tu es guéri. Souris petite souris, ta vie terne est éteinte, brille haut le soleil du cœur.

L’amour inconditionnel accomplit des miracles. Ils se passent en silence dans la beauté du monde. Franchis mon portail, tu es le bienvenu. Je te donne cet amour et l’amour te guérit.

Cette accolade s’assortit d’une brève séance de reki d’Erquy. C’est un checkup, un contrôle pour m’assurer que tu es guéri, que cet état optimal est durable.

Rien d’autre. Qu’ajouter à cet acte d’amour? Le guérisseur t’ouvre la porte et l’amour inconditionnel te guérit. C’est tout.

 

 

Sans tête

J’avais tout ça dans la tête, mais dans la tête, ça nous bloque. Ma première erreur. D’autres suivront. C’est la loi du genre. Je le savais pourtant, qui croit sa tête, voit sa croix. Ce fut le cas.

Le 1er avril vers 11h s’est pointée la personne que j’attendais. On se connaissait de longue date. À peine arrivée, devant la vue de la baie à marée haute, spectacle rare, je l’ai prise dans mes bras pour un câlin amical. Et j’ai senti l’influx qui pénétrait en elle. L’étreinte relâchée, je lui ai dit : « Tu es guérie.« 

Le plus dur était fait, du moins je le croyais. Qui croit sa tête, voit sa croix. J’aurais dû n’écouter que mon corps. Il sait. On s’est assis. On a parlé longuement. Surtout moi, pour noyer le poisson.

 

Mon corps a frémi

Elle m’avait dit au téléphone que ses douleurs la prennent en soirée, quand elle est au boulot. Elle n’y va pas tous les jours : chez elle, les douleurs lui fichent la paix. Tout était dit. Pourtant mon corps se taisait toujours.

Dans la conversation, entre deux histoires narrées au goutte à goutte, elle est revenue là-dessus, ses douleurs intolérables, de pire en pire, tous les soirs au boulot. Je n’ai rien dit mais mon corps a frémi.

 

Checkup

Après les parlottes et une tasse de thé, on descend dans la salle de reki, je lui fais un checkup complet. Je m’assure que tout est bien parti. Elle est allongée sur la table de massage, je passe en revue chaque centimètre de son corps, en effleurant son deuxième corps subtil — sans contact physique à part les pieds nus. Je les prends dans mes mains pour envoyer de l’énergie. Ainsi je peux déceler les fuites dans ses corps subtils. Il n’y en a aucune.

 

 

La forme d’avant

Tout allait bien. Par acquit de conscience, j’ai nettoyé les zones les plus douloureuses. Elles n’étaient pas chargées. Aucun picotement dans la paume de mes mains. Le boulot était fait et bien fait. La personne rentre chez elle. On se contacte dans la soirée, tout va pour le mieux, aucune douleur.

Elle est chez elle, au repos, devant un bon livre.

Je sens que mon corps retrouve sa forme d’avant, précise la personne. Ça ne lui était pas arrivé depuis des mois.

 

Retour négatif

Le lendemain elle bosse toute la journée. Je crains le pire. Ça n’a pas loupé. Vers 16h des spasmes douloureux me labourent le corps. Je connais et ça ne me plaît pas. Vers 17h elle m’écrit : « Toutes les douleurs sont revenues. Qu’est-ce qui m’arrive? » Aucune animosité dans son mot, pourtant je crains le pire.

Ce qui lui arrive est tout simple, elle me renvoie le don d’énergie que je lui ai fait. Son corps refuse de guérir, du coup je me ramasse tout, dix fois plus fort, en version négative. Je me tords de douleur.

Vers 20h j’appelle ma copine guérisseuse comme moi. Ma copine peut me guérir à distance, je lui en sais gré. Notre diagnostic est on ne peut plus clair. La personne ne peut pas guérir tant qu’elle garde son travail qui ne lui convient plus du tout. Voilà ce que lui dit son corps.

Si elle avait accepté la guérison, elle aurait continué à travailler dans une ambiance qui ne lui convient pas. Du coup elle aurait pu développer une saloperie vraiment grave, genre cancer. Son corps le savait, il a donc refusé la guérison. Une parfaite démonstration du savoir du corps.

La peur de mourir nous fait vivre quand la peur de vivre nous tue.

Lao Surlam

 

 

Violent refus

Le problème est pour moi. Quand une personne refuse une guérison, quelle que soit la raison, je me ramasse toute l’énergie que j’ai donnée pour la guérir. Elle me revient toujours négative, et multipliée par 10. Alors je déguste.

L’amour inconditionnel que j’ai donné ne mérite pas une telle souffrance, mais c’est ainsi que les choses se passent pour moi depuis que j’assume mes talents de guérison.

Le meilleur de guérisseur ne peut se guérir lui-même. Aussi ai-je recours à ma copine guérisseuse, à charge de revanche. Il existe peut-être un moyen de se protéger des retours de flamme, éviter de souffrir sous les coups de boutoir de l’énergie négative, mais ce moyen m’est encore inconnu. S’il existe…

 

Post Scriptum

À la publication de cet article, j’ai reçu ça :  J’ai bien reçu ton message à travers ton article. C’est malheureusement la conclusion à laquelle je suis arrivée mais que je refusais de reconnaître… Va falloir envisager autre chose alors. Pardonne-moi pour ce retour de bâton et cette délicate expérience. Porte-toi bien, je t’embrasse

 

 

 

Écoute ton corps

Voilà tout ce que vous devez savoir si vous désirez venir me voir. Tâchez d’abord de comprendre d’où vous vient le mal qui vous tourmente. Quand a-t-il démarré? En même temps qu’un autre événement? Lequel? 

Votre tête vous dit que vous devez guérir, mais que dit votre corps? Soyez bien sûrs qu’il ne va pas refuser la guérison. Sinon j’y laisserai des plumes, forcément. Et c’est le genre de retour dont je préfère me passer.

Contactez-moi pour prendre rendez-vous. Nous parlerons le temps qu’il faudra.

 

Bio Énergie

 

 

Secrets de guérison

 

 

Xavier Séguin

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Xavier Séguin

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