Deux principales écoles de construction sont à l’œuvre dans les cathédrales, l’art roman et l’art gothique. Si l’art roman doit bien peu aux Romains, l’art goth ne doit rien aux Allemands. La différence majeure entre ces deux techniques tient moins à la forme des arcs, en ogive ou plein cintre, qu’au traitement de l’énergie polarisée dans les lits de pierres.
Sacré ou barbare?
Je voudrais revenir ici sur la curieuse appellation art gothique. Malgré une erreur tenace, cet art n’a rien à voir avec les Goths ou Allemands. « D’aucuns ont prétendu, à tort, qu’il provenait des Goths, ancien peuple de Germanie. D’autre ont cru qu’on appelait ainsi cette forme d’art par dérision, en lui imposant le sens de barbare. Telle est l’opinion de l’école classique, imbue des principes décadents de la Renaissance. » (Fulcanelli, Le mystère des cathédrales, Jean Schemit Libraire, 1926)
Grand spécialiste de l’ésotérisme et de l’époque initiatique des cathédrales, Fulcanelli considère à juste titre la Renaissance comme un déclin. Et je souscris sans restriction à ce point de vue. Fière de son retour au classicisme gréco-romain, la Renaissance est un tragique retour en arrière sur le plan spirituel. Tant de techniques sacrées ont alors disparu! Tant de savoir-faire se sont perdus, comme celui de l’éveil par l’art de construire.
« La vérité, qui sort de la bouche du peuple, a pourtant maintenu et conservé l’expression d’Art Gothique, malgré les efforts de l’Académie pour lui substituer celle d’Art ogival. » (Fulcanelli, op.cit.) Cette fidélité à ce qui leur semblait une erreur historique a consterné les savants linguistes de l’époque. « D’où vient donc que si peu de lexicologues aient rencontré juste? De ce fait très simple que l’explication doit en être recherchée dans l’origine cabalistique du mot plutôt que dans sa racine littérale. » (op.cit.)
Toute mon estime
Oh que j’aime lire des vérités de ce calibre! Et quelle estime je porte aux savants qui osent sortir des sentiers battus! Pour tourner le dos à la pensée dominante en cette époque conformiste à l’extrême, il faut une sacrée dose de courage. Et Fulcanelli n’en manque certes pas.
Voilà qui résume la grande passion que je lui porte. Ce savant-là me transporte, il me séduit, il m’enchante. Fulcanelli n’est pas son vrai nom qu’on ignore. C’est juste le pseudonyme d’un alchimiste français dont l’identité exacte demeure incertaine. On lui connaît deux ouvrages majeurs : Le Mystère des Cathédrales (1926) et Les Demeures Philosophales (1930).
Le mystère dont il s’entoure et le secret bien gardé de son identité font preuve de sa prudence comme de sa modestie. Quand il est question d’ésotérisme, ce savoir ultime totalement méprisé, seuls quelques imprudents de mon calibre et de mon âge s’avancent à visage découvert.
L’art goétique
« Quelques auteurs perspicaces ont pensé qu’il devait y avoir un rapport étroit entre l’art gothique et l’art goétique ou magique. » poursuit Fulcanelli. Mais il ne s’attache pas à cette hypothèse pour la simple raison qu’il n’y a rien de malfaisant dans l’art gothique, tout au contraire : il s’agit d’un savoir sacré qui vise à l’élévation de l’assistance. Tandis que la goétie est l’art d’invoquer les démons, les esprits malfaisants, afin d’en obtenir des avantages matériels. Qui sont ces démons?
Des archontes, encore et toujours eux, comme en témoigne cette citation de João Guimarães Rosa à propos d’un sorcier oublié : Il devait certainement pratiquer la goétie, il communiquait avec l’antre de ceux qui n’ont pas pu être des hommes. (Poésie, 2008)
Oui, des Archontes, ceux qui n’ont pas pu être des hommes, ceux à qui la Déesse a refusé une âme, ceux qui errent sans espoir ni élévation à la surface matérielle du monde, loin de l’amour, loin des progrès, loin du plérôme. À cet égard, la Renaissance a été leur période royale. Les vertus nécessaires à l’élaboration du grand œuvre, à l’épanouissement intérieur du Mat ou de Bouddha, toutes les humbles pratiques des bâtisseurs sacrés du Moyen Âge ont disparu à la Renaissance. Elles ont laissé place au culte factice de la valeur personnelle, à l’avènement de l’individu, à la toute-puissance de l’ego.
L’ego est la seule partie de l’être humain qui ne connaîtra jamais l’éveil.
O(i)sons la Cabale
Qu’entend donc maître Fulcanelli dans l’art gothique? Le titre de cet article le révèle à demi. « Pour nous, art gothique n’est qu’une déformation orthographique du mot argotique, dont l’assonance est parfaite, conformément à la loi phonétique qui régit, dans toutes les langues et sans tenir aucun compte de l’orthographe, la cabale traditionnelle. La cathédrale est œuvre d’art goth ou d’argot. » (op.cit)
Le génial auteur nous donne du même coup une parfaite définition de la langue des Oisons. « L’argot est un langage particulier à tous les individus qui ont intérêt à se communiquer leurs pensées sans être compris de ceux qui les entourent. C’est donc bien une cabale parlée. » (op.cit.)
Je n’aurais pas mieux dit. Un siècle après l’illustre cabaliste, moi qui suis tout petit, je marche avec bonheur dans ses pas de géant. Et quand il flatte ma marotte, quand il souligne la grandeur initiatique de la Langue des Oisons, j’ouvre un large bec et laisse passer ma joie. Mieux encore, il me sert la soupe quand il écrit : « Dans la conversation courante, ne sont-ce pas des équivoques, des à peu près, des calembours ou des assonances qui caractérisent les gens d’esprit, heureux d’échapper à la tyrannie de la lettre, et se montrant à leur manière cabalistes sans le savoir? »
La Mère l’Oye
La langue des Oisons est celle des petits de la Mère l’Oye, tous les bâtisseurs de nos cathédrales romanes ou gothiques. Et l’argot, comme l’explique Fulcanelli, est une des branches de cette langue verte, à moins que ce ne soit le contraire. En effet, l’art goth étant l’origine du mot, dans la langue que parlait les bâtisseurs, les fils de l’Amère Loi…
Gageons que si les doux fils de la Mère l’Oye étaient bel et bien cabalistes, ils le savaient pertinemment. N’ont-ils pas montré l’étendue de leur Gay Sçavoir en manipulant des lois physiques dont le reste des gens ignore encore tout? Les lois qui ont permis aux églises romanes comme aux cathédrales gothiques d’écarter toute négativité cosmo-tellurique des nefs et des cryptes qu’ils ont bâties?
Les grandes choses exigent que l’on se taise ou que l’on en parle avec grandeur.
Jasons sur Jason
Fulcanelli ne s’arrête pas là, il enfonce le clou. « Les argotiers, ceux qui utilisent ce langage, sont les descendants hermétiques des Argo-nautes, lesquels montaient le navire Argo, parlaient la langue argotique, — notre langue verte — en voguant vers les rives fortunées de Colchos pour y conquérir la fameuse Toison d’or. »
J’ai raconté cet épisode, montrant que le navire Argo était un engin conçu pour fendre les lames, mais aussi pour y plonger tel un sous-marin moderne et enfin pour s’élever dans le ciel jusqu’à la stratosphère, version antique de l’Espadon du professeur Mortimer, si bien décrit par Edgar Jacobs.
Qui est Rama ?
De plus, la Toison d’Or n’est pas n’importe quel trésor. C’est la toison de Ram le Bélier. Qui est-il ? Ram ou Ramos, tel est le nom du druide divin descendu du grand vaisseau mère appelé le Soleil par tous ses Fils. Ramos a choisi les terres celtiques pour affronter les puissantes druidesses d’Avalon qui rendaient la vie impossible aux habitants, surtout s’ils étaient de sexe masculin.
Chez les Égyptiens, il s’appelle Ra, le Soleil c’est à dire le prince commandant le grand vaisseau mère en vol stationnaire au dessus du pôle nord. L’animal de Ra l’Égyptien est le Bélier, précisément. D’où l’on peut conclure que sa descente sur Terra s’est déroulée à l’orée de l’ère astronomique du Bélier, soit au troisième millénaire avant l’ère actuelle. L’ère commence par une série de trois conjonctions de Jupiter et de Saturne dans le Bélier entre 2388 et 2269 avant le Christ : Le 24 janvier 2388 av. J-C. Le 30 avril 2329 av. J-C (source)
L’ésotérisme
Ces faits que j’énonce comme des évidences résultent des travaux cachés des ésotéristes comme Fulcanelli ou Fabre d’Olivet que je cite plus loin. Adolescent, leur lecture m’a passionné comme le plus beau des contes de fées, car je n’y voyais rien d’imaginaire. J’ai tout pris au pied de la lettre. Le passé qu’ils décrivaient me semblait bien plus réel que celui, bancal et petit, de nos manuels scolaires.
L’ésotérisme et ses auteurs m’ont emballé. À leur suite, j’ai gambergé, ajoutant tel détail, modifiant telle conclusion, et mes visions amplifiées par les leurs m’a doucement amené jusqu’ici. J’ai 75 berges et le cœur est bon, comme l’a chanté Maurice Chevalier. Moi non plus, je ne vais pas m’arrêter de sitôt.
«Dans plusieurs occasions importantes, Ram se montra digne de sa haute réputation. Son active sagesse prévenait tous les besoins, aplanissait toutes les difficultés; soit qu’il parlât, soit qu’il agit, on sentait dans ses paroles comme dans ses actions quelque chose de surnaturel. Il pénétrait les pensées, il prévoyait l’avenir, il guérissait les maladies; toute la nature semblait lui être soumise. C’est lui que les Hindous honorent encore sous son propre nom de Rama; c’est lui que le Tibet, la Chine, le Japon et les immenses régions du nord de l’Asie, connaissent sous le nom de Lama, de Pa, de Pa-pa, de Pa-di-Shah, ou de Pa-si-pa. C’est lui que les premiers ancêtres des Persans, les Iraniens, ont nommé Giam-Shyd, à cause qu’il fut le premier monarque du monde. » nous dit Fabre d’Olivet. (source)
Mystérieuse toison d’or
La Toison d’Or est la peau du Bélier. Il faut y voir l’habitacle de l’astronef à bord duquel le premier monarque du monde se déplaçait pour visiter ses possessions innombrables. Cet astronef était recouvert d’une couche d’or qui lui servait à emmagasiner l’énergie solaire. Il pouvait voguer sur les flots, au fond des mers, dans les airs comme dans l’espace. Il pouvait fendre la terre et la roche pour s’enfoncer dans les entrailles du globe. S’il rencontrait des laves volcaniques, il n’en souffrait aucunement, car un dispositif inconnu protégeait sa coque de toute atteinte.
Durant la période de conquête, la Toison d’Or est le vaisseau amiral à bord duquel Rama le conquérant a dirigé ses troupes de fer et de feu, les Peuples de la Mer, fendant parfois les flots, parfois les airs, parfois les profondeurs marines et parfois encore d’autres éléments, comme le précise le Mahabharata, ce fameux poème épique de l’Hindouisme primitif qui apparaît au lecteur subjugué comme un récit de science fiction.
Tandis que nous jasons sur Jason, fidèle admirateur de Rama le géant d’avant, gardons-nous de perdre le fil d’Ariane, Fulcanelli nous embarque vers d’autres merveilles.
La trace des Dieux du Ciel
« On dit encore aujourd’hui d’un homme très intelligent, mais aussi très rusé : il sait tout, il entend l’argot. » souligne Fulcanelli. Tous les Initiés s’exprimaient en argot, aussi bien les truands de la Cour des Miracles, — le poète Villon à leur tête — que les Frimasons, ou francs-maçons du Moyen Âge, « logeurs du Bon Dieu », qui édifièrent les chefs-d’œuvre argotiques que nous admirons aujourd’hui. Eux-mêmes, ces nautes constructeurs, connaissaient la route du Jardin des Hespérides… »
Ce Jardin réputé imaginaire, j’ai montré qu’il existait bel et bien et qu’il est resté longtemps dans le paradis d’Hyperborée avant de repartir dans le ciel à travers l’espace intersidéral d’où il était venu. Cette tranche de la mythologie gréco-latine nous conte à mots cachés les divers épisodes de cet âge doré où les dieux marchaient parmi les hommes, les surhommes descendus sur Terre à bord du grand vaisseau-mère Hyperborée, les dieux d’avant venus d’Alcor dans la Grande Ourse…
Ce dialecte maudit
« De nos jours encore, les humbles, les misérables, les méprisés, les insoumis avides de liberté et d’indépendance, les proscrits, les errants et les nomades parlent l’argot, ce dialecte maudit banni de la haute société, des nobles qui le sont si peu, des bourgeois repus et bien pensants, vautrés dans l’hermine de leur ignorance et de leur fatuité. » (Fulcanelli, op.cit.)
Ces méprisés, ces bannis dont je fais partie avec fierté entendent la langue verte, cette langue de vérité, de droiture et d’humilité. Quant à nos mauvais maîtres au langage fleuri, ils sont des ânes et des démons.
Oui, ils sont fats, oui il sont ignorants, mais ce sont eux qui nous dirigent, disciples corrompus de l’archonte Mammon, dieu de l’argent, prophète planétaire de la religion unique, celle de l’or, des biens matériels, du dollar, celle dont le signe de croix se dit :
« Au nom du Pèze et du Fric et du Saint Bénéfice, Amène!!! »
« L’argot reste le langage d’une minorité d’individus vivants en dehors des lois reçues, des conventions, du protocole, auxquels on applique l’épithète de voyous, c’est à dire de voyants, et celle de Fils ou Enfants du Soleil. L’art gothique est en effet l’art got ou cot, l’art de la Lumière ou de l’Esprit. » (op.cit.)
Les Fils du Soleil
Les Fils du Soleil qui n’étaient autres que les héritiers géants des Déesses et des Dieux d’Avant, ou Dieux eux-mêmes, comme Lug le cyclope lumière, comme Apollon l’ultra-lumineux, Bélénos qu’on nomme aussi Bel ou Baal, Prométhée de Grèce qui fut Enki de Mésopotamie, Orphée, Hermès, Phaéton, Cuchulann, Quetzalcoatl et cent autres. Les Védas nous disent qu’à bord du Soleil les dieux d’avant étaient 30 millions !
Ce Soleil qui a longtemps détrôné notre astre du jour tant sa lumière était puissante, les Grecs l’ont appelé le vaisseau-mère Hyperboréeau-dessus du pôle nord parce qu’il était en vol stationnaire au-dessus du pôle nord.
Tous les dieux venaient d’Hyperborée.
Je lui ai consacré de très nombreux articles, pâle reflet de l’énorme littérature mythologique de tous les pays, toutes les races et tous les continents, car les dieux d’avant ont occupé toute la planète, après avoir consacré plusieurs millions d’années à la terraformer…
Conclusion
Au moment de refermer ce court voyage en Fulcanie,le monde de Fulcanelli je me dois de préciser que je n’ai repris ici et commenté que trois pages (17, 18 et 19) sur les 149 que comptent son Mystère des Cathédrales. 146 pages tout aussi novatrices et porteuses d’élévation que celles que j’ai scrutées ici. Aussi ne saurais-je trop recommander la lecture de l’ouvrage complet, si vous avez la chance de mettre la main dessus en bibliothèque, par exemple. Voici quelques extraits de sa conclusion.
« La Nature n’ouvre pas à tous la porte du sanctuaire. Nul ne peut prétendre à la possession du Grand Secret, s’il n’accorde son existence au diapason des recherches entreprises. Ce n’est pas assez d’être studieux, actif et persévérant si l’on manque de principe solide, de base concrète, si l’enthousiasme immodéré aveugle la raison, si l’orgueil tyrannise le jugement. »
Il faut dans cette recherche une grande largeur de vues, et par dessus tout une humilité à toute épreuve, que ni l’étendue ni la portée des découvertes ne saurait amoindrir. « Je suis tout petit, cherchez la route avec moi ». (source)XS, chanson, mai 1978
Révéler ce qui est caché
« La Science mystérieuse veut que ses aspirants apprennent davantage à penser avec leur cerveau, moins avec celui des autres. » (op.cit.) Et j’ajouterais ceci : Au lieu de votre cerveau bugué, pensez plutôt avec vos tripes, avec votre chair qui palpite, votre corps tout-puissant, le grand oublié de notre sombre époque.
Fulcanelli termine son ouvrage majeur par cette suite magique en lettres capitales:
SAVOIR > POUVOIR > OSER > SE TAIRE.
Comme on en jugera, je respecte les trois premiers. Quant au dernier, je ne puis. Je ne me tais point. Si j’ai choisi de parler, c’est à l’imitation de ce grand homme et de ses deux livres exceptionnels. Le temps est venu de révéler ce qui était caché.
L’information n’est que des bribes de données. La connaissance, c’est les mettre ensemble. La sagesse, c’est les transcender.
Le temps n’est plus de se boucher les oreilles, de se voiler la face ou de garder un silence contraint. Je parle donc je suis. Je sais donc je révèle.
Les Fils du Soleil
- Le Grand Soleil du nord
- Les Fils du Soleil
- Les Cinq Soleils Mayas
- Phaéton, fils du Soleil
- Mitra l’Ancien
- Mithra fils de Dieu
- Mithra Soleil Vainqueur
- Soleil Invaincu
- La fin du Taureau
- Les chants d’Ivésus
- Héliogabale, bouddha idiot
L’île volante Atlantide
- L’Atlantide selon Platon
- La géologie contre Platon
- L’écliptique
- L’Atlantide selon Edgar Cayce
- L’Atlantide aux Bermudes
- L’Atlantide selon Eden Saga
- Une Atlantide futuriste
- Osiris prince d’Atlantide
- L’erreur d’Atlas ?
- Ainsi périt l’Atlantide
- L’exploit d’Atlas
- La chute de l’Atlantide
- L’héritage atlante
- Souvenirs d’Atlantide
- Les sept filles d’Atlas
- L’île de la Tortue
- Le Pays de Pount
- La Lémurie
- La civilisation de Mu
- Yonaguni est-elle Mu ?
- Retour vers les étoiles
- De l’Atlantide à Sumer
- Longer Boats
Si l’existence de l’Atlantide est sujette à caution, ça vient surtout de sa localisation impossible.
Cette île-continent n’a laissé de trace nulle part !
Un mystère encore plus grand entoure un autre continent disparu, la mythique Hyperborée, la terre au-dessus du pôle nord.
Le vaisseau-mère Hyperborée
- Après l’Atlantide, Hyperborée
- « Les dieux venaient d’Hyperborée »
- Nibiru planète vagabonde
- La vérité sur Nibiru
- Omniprésente Hyperborée
- Souvenirs d’Hyperborée
- Le paradis retrouvé
- L’Arche Solaire
- Merkaba
- L’île volante
- L’île des Quatre Maîtres