Sophia et Saklas

 

Pistis Sophia est l’ultime avatar de la déesse chez les Ophiens ou Ophites. En Sophia la sainte sagesse, on reconnaît le Saint Esprit, qui est d’une invention plus récente. Dans la très antique trinité celtique, la Mère et le Père ont engendré le Fils que nous sommes. Mais nous l’avons abandonné au profit de la trinité juive qui, elle, est homoparentale et n’inclut pas l’humain. Dommage !

 

Sophia la Colombe

Toutefois, dans le christianisme romain, le Saint Esprit quoique mâle est montré sous une forme féminine. On aurait attendu un aigle, non,  c’est une colombe, oh combien féminine. Paix et pureté, la Colombe douce et sans tache pérennise l’éternel féminin, source de tout bien.

Les Hébreux étaient-ils trop sexistes pour garder la Grande Déesse ? Je ne sais. Pourtant la Déesse des origines était mieux dotée: son appartenance au règne reptilien la rend auto génitrice. Elle est donc vierge et mère de façon naturelle, sans qu’il soit besoin d’inventer un miracle comme pour Marie, humaine, mammifère.

Cette figure féminine est à l’origine de tout sur cette planète. N’ayant pu complètement faire disparaître, les Hébreux ont gardé Sophia. Pourtant elle n’est plus la Mère Éternelle, mais seulement la première créature du dieu mâle. Le judaïsme est nettement le produit du patriarcat nouvellement institué. Les Patriarches jouent un rôle notoire dans l’Ancien Testament et la Torah.

Dès la première ligne, la Bible se montre résolument machiste: « Au commencement était le verbe et le verbe était dieu » aurait dû s’écrire « À l’origine était la parole et la parole était déesse.« 

Un bon exercice consisterait à remettre au féminin tout ce que les Patriarches ont masculinisé. Ces derniers se sont rendu coupables d’un terrible abus de pouvoir dont la moitié du monde supporte encore l’injustice.

 

Sophia la Sagesse

 

Dans la Bible comme dans la Torah, Sophia n’est pas la génitrice du Fils, contrairement aux trinités égyptienne ou celtique qui se montrent supérieures parce que plus crédibles. J’ai moi-même succombé au diktat macho en évoquant les dieux d’avant. J’aurais dû écrire les déesses premières, car c’est ainsi que tout a commencé dans cette partie de la Voie Lactée.

« Je suis la Sagesse, j’habite dans le conseil, et je m’appelle science et intelligence. Le Seigneur m’a formé comme commencement de ses voies en vue de ses œuvres : il m’a établie avant les siècles. Avant de créer la terre, avant de faire couler les sources des eaux, avant d’asseoir les montagnes sur leurs bases, avant toutes les collines, il m’a engendrée. Lorsqu’il préparait le ciel, j’étais avec lui ; lorsqu’il établissait les sources constantes sous les cieux, j’étais assise et j’agissais avec lui. J’étais assise là où il se réjouissait chaque jour, et j’exultais devant lui à toute occasion tandis qu’il s’applaudissait d’avoir créé la terre. »

Ainsi parle la Sagesse, première œuvre et première fille de Dieu. Le Verbe divin existait donc avant l’univers et il s’est manifesté à certains, sinon à tous.

Tout d’abord le premier homme vécut au sein du bonheur, mais il transgressa le précepte de Dieu et tomba dans l’existence périssable et corruptible qui est la nôtre. Il reçut en partage la terre maudite que nous habitons, à la place des délices divines d’autrefois. »

(Histoire ecclésiastique. Livres I-IV / Eusèbe ; texte grec et traduction française par Émile Grapin pp. 23-31)  (suite)

 

 

Planète vagabonde

Le docte Eusèbe oublierait-il que les délices d’autrefois ne sont pas humaines puisqu’elles sont divines? On ne les trouve que sur Hyperborée, la planète vagabonde chère aux Sumériens qui l’appellent Nibiru. Les humains n’y ont pas accès, pas plus qu’à la maison mère, la planète Ur, système d’Alcor, dans la Grande Ourse.

Seuls quelques rares élus comme le patriarche Hénoch a été admis chez la Déesse, et même dans sa couche divine. Il en a gardé un souvenir impérissable, à ce qu’il m’a dit. Jésus y séjourne à plein temps, dit-on de source douteuse. De droit divin, il jouirait d’une exception.

Le docte Eusèbe ne sait plus que le premier humain était une femme. Si le patriarcat a moins de 10’000 ans d’existence, le matriarcat a duré cent fois plus longtemps. Ces chiffres ne sont qu’un ordre de grandeur. Cette humanité, la cinquième du nom selon Hésiode, a été créée par une femme et pour des femmes. La plupart des Reptiliens étaient des Reptiliennes. Elles ont incarné le pouvoir durant des dizaines de millénaires.

 

Saklas Dieu

Saklas est identifié au dieu de la GenèseAlors Saklas dit à ses anges : « Faisons l’homme… »  (52,14-16).
Ce culte est rendu par les apôtres à leur dieu (« votre dieu », 34,10), le dieu des Écritures juives, assimilé à l’Archonte de ce monde, Saklas (56,12-13). Ainsi, sacrifices et offrande de sacrifices sont interprétés négativement, et il n’y a aucune raison de croire que « sacrifier l’homme qui porte Jésus » doive être interprété positivement. (source)

Saklas, le dieu aveugle, souffre d’une illusion qui lui fait croire qu’il crée le cosmos mais c’est en réalité Sophia, œuvrant au travers de lui, qui permet à cette illusion de se manifester. Ce qu’il « crée » à sa manière étrange, c’est le stéréome, le système planétaire à l’exception de la Terre, du Soleil et de la Lune – l’hebdomadaire des sept planètes. (source)

 

 

Saklas Archonte

L’aveuglement de Judas le poussera à commettre le sacrifice le plus vil qui soit : Sacrifier l’enveloppe charnelle de son maître et l’offrir au dieu Saklas

Ici il ne s’agit plus du Dieu bon, mais d’un archonte, car comme dit la gnose :« Si Dieu voulait un sacrifice humain, il serait (gonflé d’une) vaine gloire. » (52,14-16) (source)  On pourrait le croire et pourtant il existe une hypothèse gnostique qui soutient le contraire.

 

Judas réhabilité?

Très logiquement, s’agissant d’un texte gnostique, les éditeurs du National Geographic y voient une défense de Judas contre les autres apôtres et de la Gnose contre les courants chrétiens dominants. Selon l’hypothèse émise par cette équipe éditoriale, et largement reprise par les médias, le texte présenterait une interprétation originale de la trahison de Jésus par Judas, un de ses apôtres : « Tu les surpasseras tous, car tu sacrifieras l’homme qui me sert d’enveloppe charnelle. » 

En dénonçant Jésus, il aurait été le seul de ses disciples à avoir vraiment compris le message que Jésus voulait véhiculer. Disciple bien-aimé, il aurait eu la plus difficile des missions à accomplir : livrer Jésus aux Romains. En agissant ainsi, il aurait donc suivi une demande de ce dernier, qui lui permit de faire le sacrifice ultime pour la rédemption du monde. (source)

 

Saint Irénée

Cette « justification » gnostique de Judas serait donc une hérésie, car elle fut dénoncée comme telle par Saint Irénée (v.201) évêque de Lyon. « Saint Irénée de Lyon, originaire d’Orient, a exercé son ministère épiscopal en Occident : il a été un pont spirituel et théologique entre les chrétiens d’Orient et d’Occident. Son nom, Irénée, exprime cette paix qui vient du Seigneur et qui réconcilie, rétablissant l’unité », écrit le défunt pape François 1er dans un décret.

Le 21 janvier 2022, Saint Irénée de Lyon a été déclaré docteur de l’Église par le même pape, avec le titre « Docteur de l’unité ».

 

 

Barbélo

Ophites  ou ophiens (du grec ὄφις, serpent) sont les noms sous lesquels sont désignés certains mouvements gnostiques chrétiens attachés aux récits du livre de la Genèse, au rôle démoniaque conféré au Démiurge, mais aussi au rôle positif conféré au serpent de la Genèse, instrument de Révélation. (source)

 

L’Esprit et la Pensée

Les Ophites vénèrent un Éon étranger à tout vieillissement, dans un Esprit virginal qu’ils nomment Barbélo : car en cet Esprit existait, disent-ils, un Père innommable.…ou une Mère?
Les éons sont des êtres divins. Si celui-ci porte une majuscule, il doit être la Déesse des origines. Le texte lui attribue un Esprit virginal, ce qui renforce la thèse de la Grande Déesse Vierge et Mère.

Or celui-ci eut la pensée de se manifester à cette Barbélo.notez le féminin Cette Pensée, étant apparue, se tint en sa présence et demanda la Pré-gnose.
La gnose étant la Connaissance supérieure, la pré-gnose serait une pré-connaissance, la lueur qui précède la claire connaissance du Grand Tout.

Lorsque cette Pré-gnose fut apparue à son tour, elles demandèrent derechef, et l’Incorruptibilité apparut, puis la Vie éternelle. Barbélo se réjouissait de toutes ces productions ; regardant vers la Grandeur, elle conçut, dans la joie de la voir, et elle enfanta une Lumière semblable à cette Grandeur.(source)
Indubitablement Barbélo est bien la Déesse Mère : elle a conçu sans mâle, « dans la joie de voir la Grandeur. » On veut à tout prix faire intervenir un mâle avant la Déesse. C’est une version trop machiste, la faute au patriarcat qui voulait s’imposer.

 

Le Christ naît du Père

Tel est, disent-ils, le commencement de l’illumination et de la génération de toutes choses. Le Père alors, voyant cette Lumière, l’oignit de son excellence afin qu’elle devînt parfaite : c’est là le Christ, disent-ils. Celui-ci, à son tour, demanda que lui fût donné comme aide l’Intellect, et l’Intellect apparut.
Le Père intervient après la création. Autant dire pas du tout. L’enfant conçu est déjà parfait, et ce n’est pas un Christ au sens chrétien, mais le premier humain, ou plus précisément la première humaine.

Le Père émit en outre le Vouloir et le Logos. Alors s’unirent en syzygies la Pensée et le Logos, l’Incorruptibilité et le Christ, la Vie éternelle et le Vouloir, l’Intellect et la Pré-gnose.
Le Logos est ici l’Intellect. Pour le patriarcat flambant neuf, l’intelligence est forcément masculine, ainsi que la volonté. Pour ma part je suis persuadé du contraire.

Tous glorifiaient la Grande Lumière et Barbélo. Ensuite, de la Pensée et du Logos, Autogènes fut émis, disent-ils, pour représenter la Grande Lumière : il fut grandement honoré et toutes choses lui furent soumises. Avec lui fut émise la Vérité, et il y eut syzygievoir plus loin d’Autogènes et de la Vérité. (source)
Que de bafouillage! Si le Christ a la perfection, à quoi sert ce deuxième Parfait ? D’où sort-il, cet Autogènes ? L’étymologie de son nom nous renseigne : auto gène veut dire auto-engendré, sans le secours du Père. Très bien. Malgré l’usage du masculin, Autogènes serait une femelle reptilienne… Encore Elle, toujours Elle. En voulant la faire disparaître, ces Patriarches machos l’ont collée partout!

 

Syzygie

La syzygie est un terme décrivant l’union en symbiose de figures mythologiques, apparaissant notamment dans la tradition alchimique. Il s’agit de la réunion de couples de contraires, homme et femme, soleil et lune. L’androgyne hermétique en est un des exemples les plus connus.

Pour les gnostiques, les Éons du Plérôme sont regroupés selon la syzygie : chaque Éon mâle inclut un Éon femelle et réciproquement, dont chacun est nettement distinct l’un de l’autre tout en étant inséparablement uni en ne formant qu’un. Dans la gnose valentinienne, les Éons sont généralement désignés par les couples suivants, chaque fois émis selon la syzygie.

Syzygie ? Pourquoi ne pas dire union ou symbiose ? Un mot compliqué n’a jamais caché le vide de la pensée. Ci-gît la syzygie !

 

Quatre Luminaires

Par ailleurs, de la Lumière qu’est le Christ et de l’Incorruptibilité, quatre Luminaires furent émis, disent-ils, pour se tenir autour d’Autogènes. Du Vouloir et de la Vie éternelle, quatre émissions furent faites pour être au service des quatre Luminaires. Ces émissions se nomment : Charis, Thélèsis, Synesis et Phronèsis. Charis fut adjointe au grand et premier Luminaire, qu’ils prétendent être le Sauveur et qu’ils appellent Harmozel ; Thélèsis fut adjointe au second Luminaire, qu’ils appellent Raguel ; Synesis fut adjointe au troisième, qu’ils nomment David; Phronèsis fut adjointe au quatrième, qu’ils nomment Éléleth. (source)

 

Il y a déjà Barbélo, Christ et Autogènes. Avec les Quatre Luminaires, on arrive à sept. Les sept Elohim, les sept Archontes, les sept Rishis, cette croyance aux Sept Primordiaux est universelle. Peut-être justifie-t-elle le caractère sacré du chiffre Sept ? Comme Seth ?
Sept jours de la création
Sept péchés capitaux
Sept chakras
Sept degrés d’éveil
Sept Initiations
Sept Elohim
Sept Archontes
Sept Rishis
Septième Ciel
Sept fois vivant
Sept enveloppes subtiles
Sept filles d’Atlas
Sept filles d’Eve
Sept planètes, l’Hebdomadaire

Seth est patent…

 

 

Autogènes émetaimait? l’Homme

Tout étant ainsi constitué, Autogènes émit l’Homme parfait et vrai, qu’ils appellent Adamas, parce que ni lui-même n’a été dompté ni ceux de qui il est issu. Il fut éloigné d’Harmozel et placé à côté de la Première Lumière. D’Autogènes, avec l’Homme, fut émise la Gnose parfaite, conjointe à celui-ci : c’est pourquoi l’Homme a « connu » Celui qui est au-dessus de toutes choses ; une force invincible lui fut aussi donnée par l’Esprit virginal.  (source)
Encore et toujours l’Esprit virginal, c’est à dire la Vierge Mère, celle qui est apparue à Bernadette Soubirous en se présentant avec cette phrase énigmatique : « Je suis l’Immaculée Conception ». Une mammifère ne peut le faire sans invoquer le miracle bien commode. Si Jésus l’inventé est fils d’un miracle, pourquoi lui a-t-il fallu une mère? Pourquoi n’est-il pas descendu des Cieux (d’Alcor) par ses propres moyens? Si c’est Marie qui l’a conçu, comment aurait-il pu exister au Ciel (sur Alcor) avant Marie? Bien avant Marie, on dirait

 

 

Les régions célestes

Au-delà de l’Hebdomadaire, il y a les régions super-célestiales qu’une âme doit atteindre par gnosis ou connaissance pour échapper à la domination des archontes. Cet endroit est considéré comme la demeure de Sophia (Sagesse) dite Barbelo, également appelée Ogdoad. (source) (Site espagnol) 

Pistis Sophia signifie Sagesse Fidèle. Voir Le don d’Isis.

 

Un autre passage biblique qui mentionne les régions célestes se trouve dans le livre d’Éphésiens 6:12, dont on parle de lutte spirituelle contre les forces du mal. Dans ce verset, il est mentionné que notre lutte n’est pas « contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les gouverneurs des ténèbres de ce monde, contre les hôtes spirituels du mal dans les régions célestes ». Ici, les régions célestes sont décrites comme le lieu où ces forces spirituelles maléfiques opèrent. (source)

 

Dormance reptilienne

Il y a donc bien des puissances maléfiques attachées à notre perte. Que fait le Bon Dieu ? J’ai bien peur qu’il ne fasse rien.

Et si vraiment Dieu existait ?
Il faudrait s’en débarrasser.

Comme disait Bakounine,
Ce camarade vitamine.
(Léo Ferré)

On me dira que la Déesse ne fait rien non plus. C’est que nous sommes en kaliyuga. Tous les 58’000 ans, en fin de cycle, la Déesse doit dormir. Les Reptiliens comme les serpents ou les dragons sont astreints à cette pause obligatoire, nécessaire pour se régénérer, la dormance

Contrairement à l’hibernation des mammifères, la dormance reptilienne n’est pas liée aux températures. Elle est vitale pour permettre une vie normale. Rappelons que la Grande Déesse va sur ses 4 milliards d’années, et qu’elle soit obligée de dormir quatre mille ans de temps en temps n’a rien d’étonnant. 

Essayez donc de vivre quatre milliards d’années, vous comprendrez ce que je veux dire. Pour la Déesse, les quatre mille ans de la dormance passent comme un clin d’œil. Les détails individuels ne sont pas perceptibles pour Elle : les vies humaines sont beaucoup trop brèves à l’échelle de sa longévité. C’est pourquoi des intermédiaires sont nécessaires entre Elle et nous : les dieux d’avant ou les anges, par exemple. Ils vivent deux mille ans : certains ne connaissent même pas la Patronne s’ils vivent pendant une dormance…

Les anges ont enfanté des géants et des monstres. Ils ont enfanté et toute la terre a été corrompue.

la Bible

 

Aujourd’hui on les appelle anges ou démons, demain on les appellera autrement.

Aleister Crowley

 

 

 

Le Matriarcat

 

 Nos Maîtres Reptiliens

 

 

Il n’y a qu’un seul coin de l’univers que vous pouvez améliorer à coup sûr, c’est vous-même.
Aldous Huxley