Nous appartenons à un autre monde. Celui-ci n’est qu’un terrain d’entraînement. Épais et dur, il nous résiste pour nous permettre de nous améliorer. Avec chaque jour de nouvelles bagarres, un défi inédit. Que nous menions nos combats ou pas, cela importe peu. Tôt ou tard, il faut prendre les défis à bras le corps et les résoudre pour passer au suivant. Stagner revient à régresser.
À lire en écoutant: Elle est d’ailleurs
Stagnation régression !
Ce monde épais et dur est un ring de boxe. Une lice de tournois. Un champ de manœuvres. Un camp de concentration. Un marché aux esclaves. Un plateau de cinéma. Une scène de théâtre. Ailleurs, nous sommes au repos. Un répit bienvenu qui nous rend notre énergie perdue, voilà l’apport du sommeil, voilà le bénéfice des rêves.
Quel que soit l’état d’éveil ou de sommeil que nous avions atteint dans notre vie matérielle, nous allons le conserver sans changement tant que nous sommes ailleurs. Cet endroit-là n’est pas un autre monde : il est en dehors du multivers. En dehors du créé. Il est ailleurs, comme le Plérôme*. Pour moi, le Plérôme est l’astral, ou le Grand Ailleurs.
*Plérôme est un terme provenant du grec ancien pleroma, plénitude. Chez les gnostiques, plénitude divine dont les êtres spirituels sont l’émanation. Par extension, il désigne l’ensemble des êtres spirituels.La gnose est la connaissance du plan divin incarné par la Déesse. Cette connaissance supérieure nous fait accéder de plain-pied au plérôme, à la plénitude de l’être, au Grand Ailleurs.
La stagnation offre l’illusion d’un répit. On regonfle nos batteries, certes. Mais ce repos n’est pas une solution définitive. Qui n’avance pas recule. Impossible de rester immobile dans un monde en mouvement perpétuel. Pour progresser, il faut descendre en lice. Se bagarrer contre la pesanteur, la gravité, la connerie, l’ineptie, le non-sens et le sans-objet. Être à nouveau un sujet sans verbe, un employé sans emploi, un combattant sans cause.
Tout ce que nous faisons ici ne compte pas ailleurs. Notre vraie nature n’est pas d’ici. En vérité, sous le manteau de chair mortelle qui n’est qu’une apparence, nous sommes immatériels, immortels, impossibles à concevoir avec notre cerveau matériel et bugué.
Une dure lutte
Oui, bugué. L’outil ne serait pas mauvais si nos créateurs ne l’avaient pas sciemment bugué. Le meilleur pc ne peut rien faire avec des programmes merdiques. Notre cerveau contient des séquences fausses. Comparables à des ritournelles, voyez comme elles tournent et retournent et vous tourneboulent, voyez comme elles vous tournent en bourrique, comme elles vous barattent jusqu’à ce que vous soyez tourné comme du vieux beurre, quitte à devenir aussi dangereux que lui.
L’existence humaine est une bataille. Struggle for life,Lutter pour vivre a dit Darwin, sur ce point il a raison. La vérité n’est pas donnée d’emblée, c’est une conquête de toute une vie. L’erreur est partout, sciemment étalée à la vue de tous, et la plupart s’en contentent. Ils vivent comme si la matière seule existait; alors qu’elle n’existe pas. Ce faisant, ils renoncent à l’éternité.Voir plus loin
Ce que nous appelons matière est de l’énergie dont la vibration est si basse qu’elle peut être perçue par les sens. Il n’y a pas de matière.
Le mental et l’Esprit
J’ai l’impression récurrente d’enfoncer le clou toujours plus fort, sans résultat sensible. Parce que le clou est matériel, comme Madonna qui chante « I’m a material girl in a material world. » Madonna est dans un monde matériel, oui. Comme tout le monde. Mais elle n’est pas matérielle. Personne ne l’est. Ce qui est matériel, c’est le corps physique. Et nous ne sommes pas notre corps physique. Notre aura n’est pas matérielle, elle est 100% spirituelle. Et nos corps subtils ne sont matériels qu’en partie. La matérialité n’est que la densification des ondes. Tout est ondulatoire, mais nos sens grossiers ne perçoivent que bien peu les ondes.
Toute cette confusion parce que notre époque épaisse confond l’esprit et le mental. Le mental, pour un sportif, c’est le petit plus qui assure la victoire. Le sportif se trompe. Ce petit plus si utile, si nécessaire, n’est pas le mental. Pas du tout. C’est l’intention du guerrier.
L’intention et la volonté
Mise en garde : il ne faut pas confondre l’intention et la volonté. La volonté permet d’arrêter de fumer, de se faire obéir, d’obtenir des avantages, et dans ce dernier cas elle se confond avec le culot. L’intention fonctionne autrement: on ne l’utilise pas directement, elle n’est qu’un simple déclencheur.
Nous pouvons mobiliser notre intention pour atteindre un but, obtenir un résultat, réaliser un exploit. Comment notre intention fonctionne-t-elle? En appelant à l’aide une puissance universelle, l’Intention avec un grand I. L’intention individuelle donne un signal. Ce signal est capté par l’Intention universelle qui vient à son secours.
Ce que je vous raconte ici est du nagualisme, du pur Castaneda. Je m’en sers parce que ça marche. Ça se vérifie dans tous les cas. Comme Nietzsche.
Pour Nietzsche, la volonté de puissance est un mix entre intention et volonté. J’aime Nietzsche mais j’adore Castaneda.
Dieu est mort, dit Nietzsche. Nietzsche est mort, dit Dieu.
Énergie et Intention
Selon Castaneda et les sorciers du Nagual, il n’y a que deux puissances universelles, l’Intention et l’Énergie. Notez les majuscules. Notre intention individuelle a son siège dans le ventre, elle envoie un signal à l’Intention universelle qui vole à son secours. Ou pas…
Les sorciers ne peuvent jamais construire un pont pour rejoindre les personnes de ce monde. En revanche, si les personnes le désirent, elles doivent construire un pont pour rejoindre les sorciers.
L’énergie circule dans notre corps physique. Elle le parcourt en tous sens, si jamais elle s’arrête, nous sommes morts. L’énergie est mouvement, l’intention est désir. L’énergie personnelle vient d’une Énergie plus vaste, universelle, multiverselle même. Sa source pourtant n’est pas dans l’univers ni dans le multivers. L’Énergie vient de l’Ailleurs, du Plérôme. L’Intention aussi.
L’âme ou l’aura
L’Énergie et l’Intention imprègnent nos corps subtils. Ils forment un pont entre notre aura purement spirituelle et notre corps physique purement matériel. L’âme est réputée immatérielle. Elle l’est sans aucun doute. Je préfère parler de l’aura. C’est un autre nom pour l’âme qui est devenue un mot valise, largement récupéré par toutes les religions, chacune y mettant un sens différent.
De nos jours peu de gens se soucient de leur âme, même si leur âme agit sans cesse pour eux. Nous avons un corps, nous avons un esprit, mais nous n’avons pas d’âme : notre âme nous a.
L’aura est neutre, peu connue, peu déformée par l’ignorance. Sa réalité indiscutable ne doit rien à telle ou telle idéologie. Si on ne sait pas trop ce qu’est l’âme, l’aura en est la trace visible –pour les voyants– et la présence palpable –pour les sensitifs.
Mais quant à toi, initié aux mystères sacrés, prends confiance car divine est d’origine la race des mortels et à ceux qui savent éveiller en leur âme le divin qui y sommeille, la nature dévoile toutes choses.
Principes ou dieux?
Il existe plusieurs moyens de reconstituer notre énergie. Se nourrir est le plus connu. On peut aussi puiser directement à la source universelle d’Énergie. Les guerriers de lumière, les éveillés, les sorciers et les naguals procèdent ainsi. Ils peuvent rester sans se nourrir plus longtemps que l’homme ordinaire.
L’Intention et l’Énergie sont infinies. L’une comme l’autre sont libres et gratuites. Elles se donnent plus volontiers à celles ou ceux qui les connaissent et les respectent. Les autres doivent se nourrir d’aliments physiques et se servir de leur volonté.
Ces principes universels sont souvent pris pour des dieux. Les dieux sont vivants, donc mortels. L’Énergie et l’Intention sont des principes, comme la Gravité, une forme d’énergie qui dépend d’une Intention suprême dont je ne sais pas grand chose. Est-il besoin de comprendre ce qu’est l’électricité pour s’en servir? Toutefois aucune personne sensée ne se mettrait à genoux pour honorer l’électricité, pas plus que pour prier la Gravité.
Délicate intention
L’Intention semble nous écouter et nous exaucer, parfois. Si elle peut venir à l’aide, soyez certains que le mental n’y est pour rien. En écho à la toute puissante intention nous possédons en nous son image affaiblie, l’intention sans majuscule. À ne pas confondre avec la volonté, qui devrait venir du ventre, mais qui bien souvent est issue du mental, produite par un cerveau aberré, castré, limité. Alors que notre intention est infinie comme l’Intention principielle, la volonté est bien timide. Issue du mental, elle n’a aucune puissance comparée à l’intention.
Seulement voilà le hic: l’intention est beaucoup plus délicate à mettre en œuvre. Certains y arrivent du premier coup, d’autres ont besoin de s’entraîner à émettre une intention sans l’émettre, à vouloir sans vouloir, à agir sans agir.
Le mental est l’ego
Pour monsieur tout le monde, le mental c’est l’ego. Pour le sportif aussi, bien souvent. Son ego lui donne l’orgueil de ne pas perdre. Qu’importe les moyens face à la victoire? se dit-il. Oui et non. Il a tort et il a raison. Tant que ce subterfuge le pousse à se dépasser et lui donne la victoire espérée, rien à redire. Mais il y a un revers à la médaille. À force de booster la volonté, on développe le mental qui n’est que trop envahissant. Et l’ego devenu tout puissant ne laisse pas le champ libre à l’esprit. Dommage. Car si le mental ne vaut pas grand chose, l’Esprit est tout-puissant.
Et si l’esprit se retire, ne reste que l’ego dont le destin est de pâlir et disparaître. Notre corps meurt avec lui.
Le subtil ou l’épais
Je voudrais bien savoir par quel prodige tout le monde s’identifie à son corps alors que personne n’habite vraiment ce corps. Personne ne se sert des possibilités infinies de son corps. L’éveillé possède une aptitude réelle pour le faire, mais le doute l’empêche d’y parvenir la plupart du temps. Parmi l’immense foule des endormis, les éveillés ne sont que quelques-uns. Des Loups Volants, le plus souvent…
Ils se sentent anormaux, alors qu’ils incarnent le destin supérieur de l’humain. Ils se sentent rejetés, eux qui devraient être chéris, cajolés, imités par les autres, tous les ronfleurs, tous ceux qui pioncent en pleine lumière comme si la nuit, pour eux, était éternelle. Ce qui pourrait bien être le cas…
Atteindre l’infini est une gageure pour la plupart. Nous vivons dans un monde fini, notre corps est fini, mais notre rayonnement, lui, est infini. Le fini et l’infini s’appellent aussi l’épais et le subtil, c’est ainsi qu’on les nommait il y a quelques siècles.
L’âme est l’aura
Ce rayonnement subtil s’appelle l’aura ou l’âme. Les deux mots sont interchangeables. L’âme est associée au corps physique. Mais certains corps physiques n’émettent pas d’aura. La dimension physique peut exister sans l’âme, preuve en est des Archontes. Ils ne sont que matière et mental. Ils pratiquent l’hypnose, la possession, la sorcellerie noire, le viol des corps et des consciences. Mais ils nous sont largement inférieurs. La lumière de l’âme leur reste inaccessible, et elle le restera.
Ce qui explique pourquoi les archontes languissent de cette lumière qui est la signature de l’espèce humaine. Entités démoniaques, les Archontes sont pourtant les créateurs de notre corps physique.
Beaucoup d’humains sont possédés par ces démons. Maintenus dans un état de soumission et de bassesse, ils sont des bêtes somnolentes ou perverses. Pour notre humanité, cinquième du nom, c’est devenu la norme en cette fin de kali yuga. La plupart des humains ne connaissent que la matière.
L’humanité est contrôlée mentalement et à peine plus consciente qu’un zombi moyen.
De leur point de vue, ceux qui comme moi croient en l’âme purement spirituelle sont des cinglés, des affabulateurs, des inadaptés. Les trois ensemble. Je suis intimement persuadé du contraire.
Le corps est l’inconscient
Ceux qui ne croient qu’en la matière ne connaîtront jamais rien d’autre. Quant à moi, je crois en l’existence d’une âme qui nous guide vers le sommet de nous-mêmes. J’y crois parce que je la vois à l’œuvre en chacun de nous. Même chez ceux qui n’y croient pas, l’âme palpite et les tire vers le haut.
L’homme qui peut faire la différence entre l’âme et l’esprit atteint la suprématie sur toutes conditions et devient omniscient.
La première chose que je vois chez une personne, ce n’est pas son apparence physique, encore moins ses vêtements. Je vois à l’intérieur d’elle sa source immortelle. Je vois sa perfection réalisée. Cette personne peut avoir des défauts, des aberrations, des mauvaises habitudes. Comme nous tous, elle a été gauchie par la vie stupide et mécanique qu’on nous force à vivre dans ce labyrinthe pour courses de rats. Des puissances obscures nous contraignent. Elles nous forcent à stagner dans l’épaisseur matérielle. Nous aspirons à bien autre chose. Les enfants le savent. L’école les fait entrer de force dans le moule de l’homme.
Fini l’ici, fini le maintenant
Ce moule contraignant qui rend pire qu’idiot : incohérent. Ceux qui ne croient qu’en la matière devraient au moins habiter leur corps physique. Eh bien non, ils ne l’habitent pas toujours. Et même très rarement. Ils peuvent être sportifs, entretenir leur forme physique, travailler leurs muscles, leur souplesse, rien de tout ça n’est habiter son corps.
Ce corps synonyme d’inconscient compte plus pour nous que le mental synonyme d’ego. Notre ego nous domine, occultant l’inconscient qui s’en moque et nous guide avec autorité. Il nous rend malade quand il faut, comme il nous guérit quand la crise intérieure est finie. Notre corps est un maître que la plupart traitent en esclave. Erreur fatale qui entraîne moult tracas et qui mène au trépas.
Toutes ces notions peuvent sembler abstraites, j’en conviens. Ne croyez surtout pas que je coupe les cheveux en quatre. Regardez un cheveu au microscope électronique. Comme toute matière grossie deux millions de fois, ce cheveu est constitué de plus de vide que d’atomes. Ce vide est animé. Ce n’est pas un néant, sinon rien ne vivrait. De même, le plan astral n’est pas le néant, puisque des êtres y vivent. Je passe le plus clair de mon temps en astral, dans le Grand Ailleurs, je m’y trouve mieux qu’ici bas.
Avatars de l’Âme
- Portrait d’un monde perdu
- Merci l’Immense
- La gnose et les arts
- Gratitude pour mon pilote
- « On » me guide
- Les deux loups
- La nuit noire de l’âme
- Le sens de la douleur
- Mon Graal
- La princesse en sa tour
- L’amour inconditionnel
- L’effusion mystique
- Le Grand Ailleurs
- La porte étroite
- Ton double, ta mort et toi
- Parole d’âme
- L’Or du silence
- Le corps glorieux
- Les voix intérieures
- Le moi supérieur
- La fêlure entre les mondes
- Le mensonge universel
- Ceux qui s’en vont
- L’origine du racisme
- Creuser la vie
- Quand la mort vient
- Soyez passants
- Le couple alchimique
- On s’endort
- Spirales
- Expérience de Mort Imminente
- L’éternité en face
Les leçons de Castaneda
- Carlos Castaneda
- La pratique de Castaneda
- La volonté et l’intention
- Déplacer son point d’assemblage
- Le guerrier impeccable
- La réalité non-ordinaire
- Une réalité séparée
- Efface ton histoire
- Stopper le monde
- Cette immensité là-dehors
- Benefactor
- La Règle et le Nagual
- La porte du nagual
- L’art de rêver
- L’art de voir
- Les sept degrés du voir
- L’usage du point d’assemblage
- Homme de connaissance
- Le sens du timing
- Savoir et devoir
- Les découvertes émotionnelles
- Tes quatre ennemis
- Guerrier sans importance
- Le masque du guerrier
- Le pouvoir personnel
- Le second anneau de pouvoir
- Le chemin qui a du cœur
- Le cœur des sorciers
- L’habillage des perceptions
- L’inventaire humain
- Le Ne-Pas-Faire d’Écrire
- Mes lieux de conscience
- Ici et ici
- Le centimètre-cube de chance
- Petits tyrans
- Le tyran et toi
- Le complot de la bien-pensance
- Auto-contemplation
- Les anciens voyants
- Ta mort pour conseillère
- Les options de sorcier
- Le moule de l’homme
- L’après-vie des sorciers
- Le don de l’Aigle
- La folie contrôlée
- Le lieu sans pitié
- L’art de la traque