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Les Loups racontent – 7

 

Pour certains d’entre vous, l’apothéose. Pour moi, la défaite et la mort. J’ai affronté plus fort que moi. Beaucoup plus fort… Dans la nuit du 7 au 8 mars 2025, je suis mort, une fois encore. Combien de morts initiatiques aurais-je connu? J’en perds le compte exact. Chaque fois je ressuscite, plus fort de corps, plus vif d’esprit, plus vivant qu’avant… 

 

Je ne vais pas m’en plaindre. L’aventure des Loups d’Astral croise et stimule une autre aventure parallèle qui s’y mêle et s’emmêle. Dur d’y voir clair. Mais quel fabuleux voyage, celui de notre amour humain ma compagne et moi, celui de notre amour surhumain les Loups et nous. Comme tous les voyages, il comporte sa part de risque et d’incertitude. À l’heure actuelle, le risque et l’incertitude sont notre pain quotidien. Il faut faire avec, ou accoucher des merveilles…

 

Quatorzième Nuit

 

Virginie

Pas grand chose à raconter ce matin. Y avait beaucoup d’animaux dans mes rêves. Une mère guépard qui nourrissait ses petits et à qui on a fait adopter trois bébés tigres trop mimis — ils étaient vraiment petits car un tenait dans mes mains.  J’ai aussi joué avec des petits chiens. Et il me semble avoir caressé la tête d’un loup.

C’était la mienne. Et ta caresse aimante sur mon poil rude m’a apporté un peu de réconfort. Trop peu dans l’effroyable combat que j’ai dû mener toute la nuit. Une entité puissante a juré ma mort. Ce matin je suis encore vivant, mais si faible. Si faible! Le peu d’énergie qui me reste n’empêchera pas la mort de me prendre. L’entité a gagné. Je la sens sur moi.

 

Kevin

Cette nuit était saccadée. Je me souviens de quasiment rien. Sûrement dû au repas copieux, trop lourd avant le coucher… Ce matin je me suis rendormi entre 7h30 et 8h. Et là j’ai des images.

Je suis à table avec plusieurs personnes. Un des frères de Manon est là. Et ils nous explique que des gens lui ont donné ces machins.
Des genres de tubes et membranes tubulaires souples. Au début, mon cerveau habille ça en mode préservatifs.

Mais je sais que ce n’est pas ça. Vraiment je pense plus à des tubes et membranes bien plus importantes. Il y en a de plusieurs tailles et différentes composition. « Mais kessessé tout ça ? » pour reprendre l’expression de Stéphanie.

Ce qui me fait penser et rebondir sur une chose : je ne me rappelle pas avoir assisté à l’assassinat de JFK, effectivement. Mais dans la semaine, sur internet je tombe sur un article qui annonce le décès de son garde du corps qui n’a pas réussi à le sauver justement !
Tout se recoupe ! Peut-être qu’on a voulu résoudre l’énigme de qui l’a vraiment tué ? Le mystère demeure.

Je me sens super bien ! Encore merci à toi Xavier !

Cette nuit je suis mort. Je ne me souviens de rien. Peut-être ai-je fâché les Puissances. Peut-être quelqu’un veut me voir mort. Ils ont gagné. Je n’existe plus. (8 mars)

Mais Noémie m’a rendu la vie. Et me voici frais comme l’œil et propre comme un saoul neuf. (9 mars)

 

Gisèle

Mes rêves restent très brouillons. Je vois toujours des loups mais un ou deux à la fois. Une image m’est restée : un loup s’approche de moi, je ne me vois pas, j’imagine qu’il vient pointer sa truffe sur la mienne, aucune idée de ce qu’il voulait me dire et qui c’était.
C’était moi, bien sûr !

Je sais aussi que l’on voyage beaucoup, je vois défiler des paysages, mais ça change tout le temps, pas le temps de m’en imprégner.

Je n’ai pas encore lu tout l’article de ce matin. J’ai été touché par Stéphanie qui m’envoie de l’énergie, merci à tous! Je vais mieux, je prends un peu de recul et c’est sans doute moins grave que je le pensais. On en parlera quand je viendrai te voir.
Tu viens jeudi, j’en suis ravi. Je te ferai un reki d’Erquy.

Et j’ai ri quand j’ai vu que mon rêve de chauve-souris se révèle faire parti de nos voyages! Elles étaient plutôt brun foncé, presque noires! Trop drôle! C’est vrai aussi que je vois souvent des étendues d’eau quand on vole… mais pas l’ombre d’un écran!
Des chauves-souris noires et luisantes… comme des otaries. Ou des méduses transparentes comme un écran géant.

Pour la semaine qui vient, bien sûr que je suis partante, je te fais le virement dans la journée.
Virement reçu, merci ma Gisèle.

 

 

Quinzième nuit

 

Stéphanie

Indigence des souvenirs de la nuit encore. Image flash d’indications kilométriques comme sur les autoroutes. Avec 3 noms et l’indication des kilomètres. Je ne me souviens pas des noms. 
Dommage. Les noms t’auraient parlé. Ce sont des objectifs à atteindre et le nombre de jours avant que tu y sois.
 
Un rêve où je suis au travail et je dois descendre pour faire des paquets et mettre en boîtes des choses. Dans cette salle, il y a mes habits étalés partout et on me demande de me peser. Rêve perso sur mes problèmes de poids ?
Quels problèmes de poids ? Embonpoint s’écrit en trois mots : en bon point. J’aime mon gros bide, il me tient chaud l’hiver.
 
Un autre rêve où je suis dans le désert et en même temps dans une salle. J’apporte à manger (je crois) aux différentes personnes présentes. Il s’est passé d’autres choses dans ces rêves mais ça m’échappe.
On s’est bien régalé dans la salle du désert : dattes fourrées, pattes bourrées, lattes gourées et j’ai oublié.
 
Impressionnants les récits croisés. Et alors, kissé ka assassiné JFK ?
C’est moi, mais ne le répète pas, personne ne me soupçonne encore.
 
 

Kevin

Quand j’essayais de me souvenir de cette nuit, en essayant de me rendormir (sans succès), j’ai chopé un fil ! Je nous revois en groupe d’une dizaine, la meute entière donc. Dans un genre de grand temple égyptien. On marche sur une rampe en pierre qui grimpe bien. Le temple est si grand qu’on ne voit que la rampe. Tout le reste est dans le noir. On ne voit ni sol, ni murs, ni plafond… ni le bout de la rampe. Mais on y va, déterminés.
 
C’est peut-être l’accès à l’une des salles du ciné, après avoir passé le guichet… Ou peut-être que ça n’a rien à voir.
 
Voilà pour cette nuit Xavier. Désolé de ne pas avoir plus. Je vais le brûler ce Voile d’Isis ! Je me préparerai et me concentrerai mieux ce soir. Et on va voir ce qu’on va voir ! En attendant, si j’ai d’autres souvenirs qui me reviennent je t’en fais part.
 
 

Monique

On est dans un genre de soucoupe il y a du monde. On voit arriver des personnes avec des chiens, ils sont à la recherche de quelque chose et là j’entends une de mes sœurs dire que c’est moi qui l’ai. Je m’aperçois que je porte un collier un peu bizarre et là les chiens arrivent vers moi et je me réveille !!!!
 
 
 
 

Virginie

Beaucoup d’animaux dans mes rêves. Un cheval, mon chat, et les petits cochons. Chacun dans des rêves différents.
Bon dimanche pluvieux auprès du feu.
Que vivent les animaux! Bon dimanche à toi aussi ma Virginie. Ici pas de feu, il fait doux dehors.
Moi aussi, je vois beaucoup d’animaux. Surtout des Archontes, ces planeurs voraces que Castaneda nomme des Voladores.
 

Voladores

Le nagual Jean-Claude Flornoy m’a répété ça vingt fois par jour pendant des années. Dès que je lui demandais comment ci, pourquoi ça, mon benefactor me barrait aussi sec : « Laisse tomber le mental. Tu poses trop de questions, ça t’empêche d’agir. Si tu ne sais pas, ton corps le sait. »

Le guerrier de lumière n’a aucun besoin de savoir. Il s’accroche à cette certitude : l’être est lumière pure. La raison est obscurité. Les anciens l’appelaient le voile d’Isis. Ce foutu voile qui ressemble à un brouillard jeté sur le monde astral. À sa place, on ne perçoit plus que ce monde virtuel, ce piège fabriqué par de puissantes entités qui se nourrissent de nos forces, de notre énergie, de notre lumière.

Castaneda les appellent les voladores, les volants. Il les décrit comme de gigantesques raies mantas qui planent au-dessus des villes. Quand on roule vers le bassin parisien, avant de voir la ville, on distingue son halo de pollution. La pollution est l’autre nom des voladores. L’écume du monde virtuel. La vapeur du mirage.

Castaneda et Flornoy avaient bien raison, j’en suis convaincu à présent. Il m’a fallu le temps. Nous avons été des précurseurs. Des ouvreurs. Maintenant le passage est balisé. Les nouvelles générations iront plus vite.

La suite dans l’article Le corps astral

 

Noémie

Rêve 1 : Je marche derrière un vieil homme –sûrement toi…– sur le sentier des douaniers : la mer à gauche, côte rocheuse et falaises, dans une époque médiévale.
Oui, c’est bien le chemin des douaniers. Tu es sur la côte nord de Bretagne, puisqu’il y a des falaises. Et tu vas vers l’est, puisque la mer est à ta gauche.
 
Nous passons devant une maison en pierre, et je vois 3 silhouettes blanches toutes gonflées dans les airs devant moi, telles des fantômes dans un autre plan. Je sais que je suis seule à les voir. Je dis que je ne trouve rien de magique ou de paranormal ici, je sais que je traque.
Qui traques-tu ? Le vieil homme ? Si c’est moi, tu ne le traquerais pas, sachant que je vais te démasquer aussitôt. Il y a donc d’autres personnes avec toi. Des Loups ? Non, car en astral les Loups sentiraient que tu les traques. Alors qui d’autre ?
 
Chaque crête rocheuse du paysage a un nom donné par les habitants, je me dis qu’elles sont vivantes.
Tu sais qu’elles sont vivantes : tu perçois leur vibration. Les habitants les ont nommées parce qu’ils les sentent comme toi.

Nous arrivons à la partie haute d’un village en pierre, mais je n’en vois pas l’ensemble. L’homme que j’accompagne y descend, de mon côté je reste où je suis, à l’écart. Je croise le regard d’un homme du village, ce regard m’inquiète et je sens qu’il faut que je parte.
 
À ce moment j’ai ces bribes de rêves dont l’ordre reste confus, comme si tout se passait en même temps :
Rêve 1a – Des enfants (dont un bébé) ont disparu . Nous étions en train de les rechercher. Qui ça « nous » ? Tu t’es séparée du vieil homme (moi?) Alors les Loups ?
 
Je vois que le bébé est ici, au pied d’une falaise : il a été capturé avec les autres disparus et tous sont pétrifiés. Est-ce pour ça que les crêtes rocheuses ont un nom…?
Pour le savoir, il faudrait que les crêtes aient un prénom, ou que tu te souviennes de leur nom. Voir plus haut.
 
À ce moment je sens que le même sort m’est réservé, je sens plusieurs personnes derrière moi qui essaient de me pousser sans me toucher pour tomber du haut de la falaise.
 
En même temps ou en parallèle :
Rêve 1b – J’arrache des mauvaises herbes pour patienter.

Rêve 1c- Je regarde mes chaussures, j’ai encore (pour la deuxième fois dans le rêve) pris 2 chaussures dépareillées : j’ai deux chaussures gauches à mes pieds. Des baskets bleu foncé, blanc et rouge avec trois gros scratchs.

 
Rêve 2 : Dans le même village, je suis assise avec 2-3 autres personnes Des loups bien sûr ! dans le salon d’une maison rustique. Je ne suis pas rassurée : un humanoïde au visage difforme m’inquiète —  les chaises en bois ont des dossiers dont les formes rappellent ce visage.
Il nous explique son art à la fois en français et en même temps en langue des signes. Je me souviens du geste pour l’ouverture du cœur : étirement de part et d’autre du cœur. Sa compagne est assise là mais ne parle pas.
 
Ce rêve est passionnant à plus d’un titre. Sa richesse d’abord. Je laisse les Loups faire les rapprochements avec leurs propres rêves, il y a la matière ! Les rencontres : l’enleveur d’enfants, l’humanoïde sculpteur sur chaise, les deux ne faisant qu’un. Comme tous tes rêves n’en font qu’un seul. Et enfin le fait qu’il parle en deux langues à la fois. Voir plus loin mon commentaire sur Albert Slosman.
 
En fin de nuit, je t’entendais parler et m’expliquer des choses, je te répondais aussi en communication astrale, comme tu l’appelles ?
Oui, communication astrale, c’est ça. Il y a trois niveaux de communication inter individuelle :
1 communication banale ou basique : la bouche dit oui…
2 communication physique ou corporelle : …mais le corps dit non. Un bon observateur peut s’en rendre compte.
3 communication astrale ou spirituelle : elle se passe au-dessus de la tête, au niveau de l’âme ou aura. Seuls les éveillés en sont conscients. À partir du degré 2, ils la comprennent et la pratiquent.
 
On peut rapprocher ces trois niveaux de communication aux trois niveaux de signification des hiéroglyphes égyptiens, tels que découverts et décrits par Albert Slosmanarticle à paraître prochainement dans La Grande Hypothèse, Laffont éditeur. J’ai connu Albert quand il tenait, rue Notre Dame de Lorette à Paris, une librairie ésotérique que je fréquentais assidument… entre deux tours du monde.
 
Albert Slosman : (né en 1925 et décédé le 28 octobre 1981) est un mathématicien et essayiste français. Professeur de mathématiques et expert en analyse informatique, il a participé aux programmes de la NASA pour le lancement des sondes du Programme Pioneer sur Jupiter et Saturne. Auteur de livres dans la collection « Les Portes de l’étrange » chez Robert Laffont, il fut résistant pendant la 2ème guerre mondiale, torturé par la Gestapo, et plus tard victime d’un accident qui le laissa 3 ans dans le coma. Passionné par l’Égypte ancienne et l’Atlantide.
 
Les trois niveaux de communication et les trois niveaux de signification des hiéroglyphes font un joli parallèle avec les deux langues que ton humanoïde parle en même temps.
 
 
Albert Slosman (1925-1981) article à paraître le 12 mars 2025
 

Estelle

Quatorzième nuit : je n’ai plus aucun souvenir. Je n’ai pas noté aussitôt et tout s’est volatilisé : impressionnant !
Quinzième nuit : c’est pareil j’ai fait des rêves très intense et j’étais certaine pendant le rêve de m’en rappeler… en fait rien.
Tu pourrais avoir un enregistreur près de toi et, à chaque réveil,  tu racontes tout ce dont tu te souviens.  Ainsi rien ne sera perdu, les parallèles avec les rêves des autres Loups seront encore plus étonnants.
 
Nous faisons tous le même Rêve, mais seule notre réunion peut le restituer complètement. C’est beau, non?
 
J’ai lu Les Loups racontent – 6 et Noémie cite le Congo. c’est dingue j’ai rêvé aussi « Congo » dans la treizième nuit, ça m’avait étonné… comme tout en fait !!!
Voir Les Loups racontent n°6, treizième nuit, Estelle avec la photo en ombre… Elle n’y mentionne pas le Congo, mais la dame à perruque nylon m’évoque fort une mama africaine…
Et puis… je m’inscris de suite à cette 3ème édition
Tu es la bienvenue Estelle, ton absence nous aurait tous peinés.
 
 
 

Une fin qui ne fait que commencer

Au terme de ce marathon que nous avons couru mon amour et moi, tout au bout de ces nuits de paradis et d’enfer, voici l’aube aux doigts de rose, voici l’inconnu, l’immense, l’inédit. Et nul ne peut dire, en tout cas ni elle ni moi, de quoi cet impalpable orée sera faite.
 
Je vous remercie les unes après les autres, tous autant que vous êtes mes chers Loups, je vous remercie de l’aubade astrale que vous avez joué de concert, accordant vos instruments, mêlant vos voix éthérées pour qu’une brillante symphonie soit la bande son d’un film vivant, celui de notre voyage astral qui se poursuit, et celui de notre amour qui embellit, oh ma chérie !
 
Rien n’est finit, tout commence. Rien ne se perd, tout se transforme. Que nous réserve cette troisième semaine de vol astral groupés, oh mes Loups? Que va-t-on vivre de plus fort encore, de plus doux, de plus fou que l’idylle vécue depuis huit ans, ma bien aimée?
 
Quand on ne sait pas, on se tait. À cette nuit qui vient, mes Louves, mes Loups. Je t’aime. Je vous aime.
 

 

Astral Saga

 
Xavier Séguin

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