Loup Gris Chante - Eden Saga

Il y a des nuits, on oublie qui on est. On ne sait plus ni son nom, ni son âge, ni ce qu’on fabrique ici et maintenant. Il y a des jours, on se souvient. D’un détail, un chouïa perdu qui tout éclaire et soudain tout est clair. Il y a des moments rares qu’on n’oubliera jamais. Et il y a des instants qu’on n’a pas vu venir. Ouvrez grand l’œil fée!

Au seuil du Loup

Il est venu me voir pour que je l’aide à se comprendre. Je me sens perdu dans ce monde qui n’est pas le mien, m’a-t-il dit. J’ai lu certains de tes articles et je sais que toi, tu peux m’aider. Nous parlons la même langue.

Oui, toi comme moi nous parlons la langue des Oisons, tu as raison. La langue qui ne vient pas du monde, mais de nos mémoires lointaines, ces souvenirs enfouis que tout le monde s’efforce d’enterrer plus profond. La langue du corps, des coïncidences et des synchronicités. Les initiés sont trop évolués pour penser.

Je ne pense pas, je suis trop intelligent pour ça.
Albert Camus

Ils laissent le corps leur dire ce qui importe. Ils parlent une langue qui explique, qui souligne et qui rajeunit.

Amnésie collective

Les coïncidences n’existent pas. Il n’y a pas de hasard heureux, mais un enchaînement implacable de faits et d’actes qui visent à nous élever. Nous sommes sur terre pour grandir. En face des armées d’imbéciles qui s’acharnent à nous endormir, il y a une force cosmique d’éveil. Une puissance universelle s’évertue à guérir notre amnésie collective.

Plus le monde va mal, plus cette force grandit. Plus les humains déclinent, plus les initiés surgissent et révèlent. Les vases du bien et du mal communiquent, pour que les contraires s’équilibrent. Plus il y aura d’imbéciles, plus il y aura de révélations.

L’humanité est contrôlée mentalement et à peine plus consciente qu’un zombi moyen.
David Icke

Quand les gens sont bornés, abêtis, zombifiés, la parole des prophètes se fait plus forte et plus convaincante.

Et leur chant devient très alléchant.

Le premier chant

Au soir de la vie
Le vieux loup se dit
Ai-je assez grandi?
Ai-je bien rempli
Le vœu qui me lie
Au Clan du Loup qui
Autrefois se fit
Pour six cents petits
Enfants du Loup Gris
Et pour tous ceux qui
Sont issus de Lui.

Fus-je un bon Loup Gris?
Mon âme aguerrie
M’a-t-elle guéri
De tant de folies
Qu’on attrape ici?

Dans ces lieux futiles
Mon astral fut-il
Sensible et ductile
Dans ce corps subtil
Pour que soit utile
L’action du bétyle
Au terreau fertile?

Pas un traître mot

Le temps que je reprenne mon souffle, il m’a dit: J’ai rien compris. C’est beau, j’avoue. J’ai tout écouté, j’ai vibré, j’ai presque bandé, mais j’ai rien compris.
-Tout doux mon Loup! Laisse aller jusqu’au bout.

Méfiage, méfiage. Je dirais même plus : méfiment et méfiation.

Le second chant

Dans l’entre-deux-vies
Comme avant
Le Loup marchera sur le vent
Dis-moi, la vie,
Si j’ai grandi?
Dis-moi si j’ai mûri?
Me suis-je assez assis
Sur les rochers d’ici?
Ai-je assez déguerpi
Par les vents poursuivi
Par avant pour ma vie
Plein de fougue et d’envie?
Ma Louve, ai-je grandi?

Ai-je assez mûri?

Les cris, les délits, les nombreux soucis
M’ont-ils aguerri face à l’ennemi?
Ai-je assez ri? Où suis-je admis?
Ai-je acquis pour merci mon poil gris?
Est-ce ainsi que finit le Loup Gris?
Plein de vie jusqu’ici a-t-il pris
IIIIII… DÉBEUTT’ NEU!
IIIII… IIIIIIII… DÉBEUTT’ NEU! DÉBEUTT’ NEU!
WÉÉÉÉÉ TÉGUELL TOU!
TÉGUELL BÉ! TÉGUELL BÉ! TÉGUELL TOU!

Higher / Ailleurs

– Au début ça va, dit-il. Mais la fin déconne grave…
– T’as rien bité c’est ça? Débeutt neu pour toi c’est du noich?
– Du kwa?
– Laisse béton. Wesh. Téguell Tou, t’as pas la réf.

Loup Gris chante aussi

Tu parles pour toi, c’est ça
Moi je voulais juste te dire
Le rêve que j’ai fait

Tu étais un loup comme moi
Tous tes amis étaient loups
Il n’y avait rien que nous
Les loups
Sans bestiole sans humains
Sans rien à grignoter

Mais on s’en foutait grave
On n’avait pas d’ailes et pourtant
On touchait plus terre
On volait

Oui sans déc
On volait comme oiseaux
Mieux même
Comme fusées immobiles
Sans flamme et sans fumée

On pouvait aller où on voulait
Sans courir
Sans bouger ni pied ni patte
N’importe où

Tu décidais pour nous
On te suivait comme un seul loup
Toujours sans remuer
Patte ou pied

Tu faisais venir les endroits différents
Qui couraient vers nous
Sans qu’on les voit bouger

On aurait dit un monde immobile
Qui bougeait sans arrêt
Sans rien manger on n’avait pas faim
On buvait rien
On dormait jamais
Sauf qu’on dormait tout le temps

Comme les images dans ma tête
Quand je tétais Maman Louve
Des rêves oui c’est ça

On rêvait tout debout
En dormant
Bien réveillés pourtant
On rêvait tout le temps

Ça s’appelle l’Astral

Loups de l’Astral 2025

On y est, les Loups. Cette nuit même, aura lieu le grand décollage. Ne loupez pas l’événement ! La première meute de douze loups va s’envoler sans bouger. Pendant que vous dormirez, les mondes de l’astral viendront à vous, les Loups.

Il est encore temps de vous inscrire : plus on est de Loups, plus on rit. Plus on vit. Et on s’en souvient au matin.

Ceux qui reviennent savent trop bien ce qui les attend. Ils n’oublieront pas de me raconter leurs souvenirs tous les matins, tant que les souvenirs sont bien clairs. Les nouveaux y penseront aussi ! Je publierai extraits et commentaires sur votre site préféré.

Mmmmmh !! Vous avez très bon goût, dit le Loup en se pourléchant.

Pour s’inscrire, il est encore temps !

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