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Les Loups racontent – 2

Au début, les récits des Loups sont hachés. Le vol astral est entrecoupé de rêves ordinaires. Il faut dépasser les blocages pour que les images se précisent. Peu à peu, les sensations sont là, avec une impression de réalité qui caractérise les vols astraux. Rendez ces vols encore plus réels : inscrivez-vous pour la deuxième saison !

Les témoignages qui suivent décrivent les nuits 2 et 3. La première nuit est (surtout) ici.

Première nuit (suite et fin)

Aymeric

Je nous vois tous en cercle autour d’un feu et tu nous contes l’histoire. Je vois des aurores boréales mais je ne ressens pas le froid.

Ma réponse : Bon, il manque encore le contenu, mais le lieu et l’ambiance sont exacts. Il s’agit de la première nuit, on reconnaît le bivouac indien au pied des Montagnes Rocheuses. Patience, le voile d’Isis va se lever, bientôt elle t’apparaîtra dans sa nudité splendide et là tu raconteras sans t’arrêter.

Virginie

J’étais un loup parmi d’autres. Nous étions dans une forêt clairsemée. Y avait des grands poteaux en bois très hauts. J’étais dessus, tout en haut et je m’amusais à taquiner les autres en bas. Après les loups sont devenus des humains. L’histoire a continué mais je l’ai malheureusement oubliée.

Hélas, tu ne te souviens que de la fin de l’histoire ! Quand les Loups sont devenus des humains, on a cette transformation qui caractérise les rêves ordinaires.Voir plus haut Par contre le début est prometteur. Les vrais souvenirs commencent à affluer. Si d’autres te reviennent dans la journée, note-les moi s’il te plaît.

Deuxième nuit

Estelle

J’ai rêvé que j’accueillais une jeune collègue. Elle a passé la nuit à la maison et dans mon rêve je me suis réveillée sans souvenir de mes rêves. Ma collègue se trouvait au pied de mon lit avec un téléphone à la main où elle avait pris des notes et un cahier sur lequel elle transcrivait son rêve en collant son téléphone à la page. Et dans ses retranscriptions, ressortaient une image et son texte. J’ai pensé qu’ils t’étaient adressés car il était écrit XS.

L’image représente un personnage qui avait des excroissances vertes au niveau du crâne, comme des trognes d’arbres quand les branches repoussent. Et derrière ce personnage il y en avait un autre qui se confondait avec un grand rayon lumineux blanchâtre venant du ciel. J’avais très envie d’évoquer les Loups Volants, ce que je n’ai pas fait. Voilà mon démarrage cahin-caha…

Ma réponse : Ne te décourage pas, il y a déjà peine de choses : la jeune collègue, c’est toi, bien sûr. Toi qui restes à l’extérieur de l’action pour une raison mystérieuse. Timidité ? Peur de ne pas voir ? Désir de te rabaisser ? Sois plus détendue — je sais que c’est difficile avec ton dos en vrac ! — et dis-toi que ça ira mieux la prochaine fois.

Eric

Je me tiens au milieu d’hommes qui me font penser à Conan le barbare, casques d’airain ou têtes rasées avec une queue de cheval au sommet, vêtements de peau, de cuir et de métal. Il n’y a que des hommes, des guerriers, pas de femmes, d’enfants, de vieillards ni d’animaux.

Ah si ! L’un d’eux monte une sorte de bœuf aux longs poils et aux longues cornes. Il n’y a pas de chevaux. Cette foule ne se bat pas, elle cherche un pâturage.

Je veux me rendre ailleurs parce que ce spectacle n’offre que peu d’intérêt mais je n’arrive pas à m’en aller. Ça me réveille, je suis dans mon lit. Je referme les yeux, je suis dans la foule, yeux ouverts, le lit, yeux fermés, la steppe. Je me demande comment sortir de cette boucle quand apparaît un être gigantesque à la peau olivâtre avec des ailes dans le dos qui écrase tout sur son passage, c’est la panique chez les barbares.

J’ouvre les yeux, le lit, je les referme, le monstre. Je m’adresse à mon double : « Faut qu’on se tire de là! » Aussitôt je me retrouve dans l’espace à bord d’un vaisseau avec des filaments lumineux. Près de moi passent des silhouettes ressemblant à de grosses fourmis mécaniques lumineuses. Le vaisseau est piloté par un barbu à la peau bleue et au crâne allongé. Il rigole. Je réalise qu’il n’est pas bleu et qu’il te ressemble beaucoup. Les fourmis lumineuses sont nos compagnes de voyage.

Un voyage spatial, peut-être vers Alcor ? Ce n’est qu’un début, mais il est prometteur. Tu n’as pas réussi à convoquer les autres Loups, dommage. À moins que ce ne soit les guerriers du début, avec le yack ? Oui, cette sorte de bœuf est un yack, déjà hier tu t’es cru dans l’Himalaya avant de rectifier pour les Rocheuses, en Amérique. Cette fois tu y es, dans l’Himalaya. Au Ladakh, au Tibet, en altitude en tout cas.

Là je fais une parenthèse pour expliquer la double nature de ce rêve. Le fait de se réveiller dans son rêve caractérise les rêves astraux, ceux où on vit une réalité plus réelle que la vie ordinaire. J’ai connu ce type de rêve au cours du travail effectué avec Yesaëlle.

Par contre, dans l’astronef, le pilote barbu à la peau bleue qui se transforme en quelqu’un d’autre, moi en l’occurrence, nous met dans le rêve ordinaire, celui qui est trituré au réveil par les programmes archontes. Idem pour les guerriers qui se révèlent des éleveurs, pour l’absence d’animaux qui devient yack…

Noémie

Hier soir en m’endormant, je te sentais à ma gauche. Dans un demi sommeil, tu étais un loup qui m’invitait à te suivre dans un paysage montagneux sous un soleil couchant.

Sinon cette nuit a été encore peuplée de rêves ordinaires, à part celui-ci : je suis en train de coudre dans mon atelier, et je me mets dans un état second, comme en transe, pour te rejoindre dans un autre rêve. En quittant ce second rêve, ma fille arrive paniquée (c’est peut-être elle qui m’en fait partir), je la prends dans mes bras mais elle a une tête bizarre, c’est comme si ce n’était pas elle ! Serais-je prisonnière pour ne pas de te rejoindre comme je le voudrais ?!

Ma fille s’est réveillée avec un rêve en tête aussi, avec des ponts et de l’eau, trop contente elle l’a raconté deux fois ce matin ! J’y étais, mais son rêve ne me dit rien.

Là aussi, on retrouve les caractéristiques du rêve ordinaire : ta fille aînée avec une tête bizarre, c’est à la fois elle et quelqu’un d’autre, signes caractéristiques de l’habillage au réveil. Ce qui n’a pas été habillé, par contre, c’est ton rêve dans un demi sommeil, moi qui t’invite dans un paysage montagneux au soleil couchant. Si tu lis l’article publié ce matin, tu verras que les montagnes ont joué un rôle important dans les rêves de la première nuit. Autre chose : on dirait que c’est ta cadette qui fait des rêves astraux. Elle semble si pénétrée par son rêve !!

Alain

Ça ressemble à l’Agartha décrite par l’amiral Byrd. De nombreuses galeries dans les profondeurs de l’intra-terre et des montagnes à perte de vue. Un groupe de loups serpentent avec moi le long d’une voie ferrée au cœur des montagnes. Nous sommes piégés et cherchons une issue.

Après une longue marche, nous apercevons un wagon abandonné là depuis longtemps. Euréka, me dis-je. Un train doit circuler sur cette ligne. Il suffit d’attendre dans le wagon que le train arrive et nous pousse vers la sortie. Seulement la voie est endommagée, il nous faut la remettre en état dans les plus brefs délais. Une discussion s’engage entre nous car les avis divergent.

Une lueur apparait à l’horizon, sur les versants opposés. C’est un train qui roule à grande vitesse tous feux allumés. Dans quelques heures il sera là. Il faut nous mettre à l’œuvre sans tarder pour réaliser une réparation de fortune. Nous procédons à quelques essais après avoir achevé les travaux mais nous perdons deux membres lors de ces tests.

Ils sont tombés de la falaise dans une sorte de boue nauséabonde qui flotte en surface. Ma première réaction est d’y plonger aussi pour aller les chercher. Je m’apprête à le faire mais j’abandonne l’idée, par lâcheté ou parce que le groupe a besoin de moi ? Je ne sais pas.

Ensuite, je me retrouve dans la chambrée où nous dormions, mon frère et moi adolescents. Je suis allongé sur le lit et pourtant j’entends un léger bruit de moteur et sens une odeur d’essence ! De la main, je tâte le vieux sommier, je saisis un Neiman et des clés de contacts ! Ce n’est pas mon lit, c’est un véhicule ! Locomotive ? Engin spatial ? Je coupe le contact pour ne pas asphyxier mon frère qui dort à coté.

C’est parfait, tu situes très bien le décor, ce n’est pas l’Agartha de Byrd même si ça y ressemble beaucoup. Son Agartha était une partie d’Hyperborée. Il avait cru s’enfoncer dans les profondeurs de la terre sous le pôle nord, en fait il avait été abduit à son insu et se trouvait dans le sous-sol d’Hyperborée la planète artificielle, le vaisseau-mère des dieux d’avant.

Tous les dieux venaient d’Hyperborée.
Platon

Nous avons fait un tour en Alcor dans la Grande Ourse, sur la planète Ur qui est l’origine de la Déesse Mère. Tu n’en vois qu’une partie, que tu décris très précisément. Vivement la suite ! Du coup tu me fais comprendre que des témoignages d’autres Loups que je situais dans le Rocheuses ou dans l’Himalaya sont en fait d’autres parties du même voyage sur Ur en Alcor… ou sur Hyperborée ! À suivre attentivement.

Puis tu te retrouves avec ton frère, enfants tous les deux, ça c’est un habillage par le cerveau au réveil. Et pourtant… Tu tâtes le sommier, tu es encore en astral!

Gisèle

Je vous ai retrouvés dans une caverne, bien claire avec une lumière bleutée, les parois étaient dans les mêmes teintes, on est sorti et on s’est retrouvé dans une forêt de conifères un peu parsemée, et recouvertes de neige, beaucoup de neige… Un souvenir de la nuit précédente m’est revenu, à la lecture de ton article, j’avais vu des tipis dans ce même paysage de neige! Les tipis étaient étroits, et l’image fugace.

Ensuite, des images dans tous les sens d’un vaisseau spatial, il devait être grand, je n’en voyais que des petites parties. Un chose m’est venue à l’esprit, l’atterrissage du fameux vaisseau de l’Atlantide! habillage mental? je ne sais pas…

Bon, tu m’as fait une proposition… Tu me connais, j’ai moins confiance en moi que toi en moi, je ne vois pas le groupe dans son ensemble, je sais qu’il est là, je sais que Noémie est là et j’ai reconnu effectivement Aymeric, il semble que c’était bien lui…Toi, je te vois, tu ressembles à Gandalf! (rires) Tu as des longs cheveux!

Quand tu vas lire les rapports précédents, tu verras que tu as tapé dans le mille. Bravo! Tu vois que j’avais bien raison d’avoir confiance en toi… Quant à voir tout le groupe, peu de Loups en sont capables à ce stade. Deux nuits seulement se sont écoulées…

Troisième nuit

Petite nuit, beaucoup d’insomnies, peu de résultats. Il y a des nuits comme ça…

Daniel

J’explique à plusieurs Loups qu’il ne faut pas se méprendre sur les filles du nord. Ce n’est pas parce qu’elles sont belles, blondes, attachantes avec un fort caractère, ni parce qu’elles ont un parler atypique (l’assemblée s’exclame en chœur »Ch’ti biloute ! ») …que ce sont des filles légères et inconséquentes !

Hé bin ?? T’as flashé sur une Lilloise ?

Stéphanie

J’ai eu du mal à m’endormir hier soir. Du coup, il me semble avoir senti éveillée les montées d’énergie que tu nous as transmises pour le décollage. Sensation étrange. J’ai rêvé que nous étions dans le temple,la grande pièce où se passent les stages à Erquy, assis à t’écouter. Je n’ai aucun souvenir de tes paroles. Ni combien on était. C’est le seul rêve qui semble en rapport avec le vol astral.

Mais je me souviens assez nettement de mes rêves de la nuit. Ce qui ne m’arrive quasi jamais depuis très longtemps. J’ai rêvé d’ une amie qui m’est précieuse et que je vais voir dans 15 jours, puis d’un retour à la fac. Il y avait eu un dégât des eaux sur des archives et je faisais un rapport à ma directrice.

Parfois le demi sommeil qui précède l’endormissement est très favorable aux souvenirs astraux. On est sorti du corps, donc hors de l’atteinte du cerveau et de ses programmes, qui ne pourront donc pas effacer ce qu’on vit. Les rêves qui ont suivi ne sont pas si ordinaires que ça. Le dégât des eaux me semble une piste intéressante, victime de l’habillage des perceptions à ton réveil. Voyons plus loin si cette piste en est vraiment une.

Gisèle

Je suis dans une bande de loups qui court dans la neige profonde. Ils sont très beaux, dans les tons gris et blancs. La neige vole, tout est blanc. On était au moins 6, 7… ou plus. Tu apparais au milieu de deux Loups, c’est bien les Loups Astral! On court et on vole un bon moment, c’est grisant.

Le paysage se transforme, la plaine de neige se fracture en blocs, puis en pics pointus, qui ont la taille de montagnes.

Image très brève d’un vaisseau spatial. Nous survolons une ville, ça ressemble à l’Atlantide, elle forme un ovale divisé en quatre quartiers… De beaux bâtiments, les détails s’effacent.

Ah enfin la meute de Loups ! Ils courent, ils volent, ils sont blanc sur blanc, ils s’envolent dans un vaisseau spatial qui pourrait bien être l’Atlantide ou Hyperborée. Je suis complètement d’accord avec toi, bien content que quelqu’un ait vécu la même chose que moi. Continue Gisèle, ne lâche rien, c’est toi la plus branchée cette nuit.

Virginie

Je n’ai pas gardé de souvenir de notre voyage de cette nuit, désolée.

Oui. Moi aussi. Merci de ton honnêteté en tout cas.

Estelle

Nous fabriquons comme des pièges de forme un peu rectangulaire avec des brindilles. Tout tombe bien, les rebords s’ajustent, ça colle tout seul. Milieu plutôt vallonné, terre humide avec de la végétation verdoyante. Il y a des petits mammifères genre fennecs avec des oreilles souples. J’en vois un qui court et saute sur les épaules d’un jeune homme.

Je fais des tours en bas, et je me retrouve en haut en passant par la fenêtre. Je vois, dans l’immeuble d’en face par une fenêtre, le même monsieur aux cheveux roux à chaque fois que je passe par la fenêtre. On est dans un centre-ville trépidant avec des enseignes lumineuses.

Nous sommes cinq dans une salle autour d’une table, un peu tendus. Je ressens comme une onde magnétique dans le dos pourtant nous sommes tous d’accord sur le texte d’un document commun. L’ambiance se détend.

Trois environnements : de jour, une nature verdoyante et humide (des inondations ? voir plus haut) tropicale, avec des petits animaux qui évoquent l’Amérique du sud (le Pérou ? voir plus loin) ; puis une ville agitée, la nuit tombe et tu voles comme un acrobate aérien ; enfin dans une salle, toujours en ville (?). On voit bien qu’il manque des liens entre les séquences. On dirait trois rêves différents. Stéphanie a rêvé aussi de plusieurs Loups dans une salle, et Daniel aussi.

Alain

J’ai passé une très mauvaise nuit et peu dormi à cause d’une lombalgie qui me fait souffrir même en position allongée. J’ai juste discuté avec une vieille femme portant un bonnet péruvien, c’est tout.

Retenons donc le Pérou. Voir plus loin…

Eric

Le compte rendu d’aujourd’hui est assez décevant. J’avais la ferme intention de voir la meute car lors des vols précédents je ne distinguais pas les autres membres. Comme d’habitude je me suis réveillé vers 3 heures, je me suis mis en condition pour le vol et lorsque j’ai cru apercevoir la meute, j’avais l’image de Peter Pan devant moi avec sa petite troupe d’enfants !!!

J’ai engueulé mon mental qui s’ingéniait à habiller la vision mais celle-ci ne semblait pas vouloir s’effacer. Au bout d’un temps interminable, l’image s’efface et je me retrouve dans Star Wars chevauchant les motos volantes, habillé d’un poncho couleur sable. Un groupe se trouvait à mes côtés vêtus de la même façon mais ne distinguais toujours pas les visages …

Demain je compte m’inscrire pour la saison 2 des loups volants.

Tu as raison de t’inscrire, … Je note tout de même les ponchos à rapprocher du bonnet péruvien.

Saison 2

Semaine du 28 février au 7 mars 2025

Comme lors des précédentes saisons en 2021, 22, 23, la saison 1 est d’abord un tour des chauffe. Les récits des Loups nous donnent des miettes en guise d’apéritif. La saison 2 sera plus intense et les souvenirs des Loups plus complets, plus affirmés. Ne manquez pas cette occasion de vivre des nuits exceptionnelles.