Le cloud de l’aura

 

On reçoit à la naissance un cloud perso, gratos, stockage illimité, accessible… mais souvent verrouillé ! On l’a tous, ce fabuleux cloud. Pas seulement les savants ! Devant ceux qui me traitent d’érudit, je souris. Je n’ai rien d’un savant. Libre comme le vent, je suis assez vivant pour écouter le vent. Sais-tu comme il chante bien ? Je l’écoute et je me souviens.

 

Mémoire Utile

 Des connaissances, on en a tous, encore faut-il s’en servir. Ne soyez pas impressionnés par l’étendue des miennes. Rien d’exceptionnel. On en apprend tous les jours, j’en ai vécu plus de 26 000 !  26 000 fois 24 heures d’émotions, d’exaltation, de contemplation, de méditation, de réflexion, d’admiration. À raison d’une par heure, ça fait 624 000 expériences et découvertes fabuleuses, mais oui, même la nuit. J’allais écrire surtout la nuit. J’ai de la chance : je m’en souviens, je me rappelle de tout ! Avec les circonstances précises, les mots exacts, le moindre détail. Jouissif. Pas que de la chance. J’ai travaillé pour. Mais voyez, je ne vous en pas conté le millième. Souhaitez-moi longue vie.

On a reçu tellement d’explications, enregistré tant d’informations, pigé trop de notions, à l’école, au travail, au bistrot, au ciné, dans la vie de tous les jours. Je vais vous dire une bonne chose : si seulement nous pouvions nous en souvenir, nous serions tous des érudits. Mais oui, toi aussi. Si tu savais tout ce que tu sais !

Tout ce que tu as appris, compris, vu et vécu depuis le début de ton incarnation est enregistré dans ton disque dur. La difficulté consiste à savoir où chercher. Ton disque dur n’est pas dans ton cerveau. Il est dans le cloud de ton aura. Autant dire introuvable si tu ne connais pas le chemin.

La mémoire intégrale est là, inaccessible. Frustration. Le truc, c’est de la faire glisser de la zone MMmémoire morte vers la zone MUmémoire utile. Mais attention, je ne parle pas des zones du cerveau. Il n’a rien à voir là-dedans, le pauvre chéri.

 

L’aura

Les guerriers du nagual l’appellent luminosité. Ainsi se manifeste-t-elle aux clairvoyants. L’aura contient une infinité de données, toutes accessibles, aussi longtemps que tu vivras. À chaque instant de nouvelles données s’y téléchargent, et pas seulement par toi. Ne me demande pas comment ni par qui, je l’ignore. Mais le fait est là. Nous sommes soumis à une programmation continue, et nous intégrons d’incessantes mises à jour.

Ce qui heureusement ne concerne que le hardware standard, à savoir le cerveau et le système nerveux central. C’est seulement cette partie-là qui est sous contrôle. Pour s’en émanciper, il suffit de ne plus penser. Tête vide. C’est possible, c’est mon état depuis des années. À cet instant, j’écris, je tape des mots sur mon clavier, ma conscience claire est ailleurs, dans l’étrange dialogue astral que je poursuis avec chacun d’entre vous, chaque fois qu’il ou elle va lire cet article.

J’écris toujours à quelqu’un. Tu peux te dire que j’écris pour toi. Totalement. C’est vrai. Grâce aux ondes scalaires, l’amour que j’émets parvient à ton cœur par-delà le temps et l’espace. Après ma mort, tu le ressentiras encore. Si jamais ça n’était pas le cas, fais-le moi savoir par tout canal à ta convenance, je serais content de l’apprende, même si j’en suis mortifié. Mort t’y fier.

 

Querelle de chapelles

Les spécialistes du cerveau s’indignent et me traitent d’ignorant. Ils savent que la mémoire est stockée dans le cerveau. Ils ont identifié une zone qui s’active lorsque qu’un effort de mémoire est fait par un sujet. Ils l’ont appelé la zone mémorielle. Ils sont contents de leur trouvaille, et ils s’attendent à ce que je les applaudisse. Ou tout au moins veulent-ils que je reconnaisse mon erreur.

Mon fils a eu un grave accident lorsqu’il était petit. Il a fait une chute de vingt mètres. Il est resté huit semaines dans le coma. Les spécialistes m’ont dit que son cerveau était foutu. Que mon fils allait mourir. Que c’était mieux, parce que si jamais il s’en sortait, il resterait un légume toute sa vie. En fait il a très bien récupéré.

Les cerveauloguesnon là je déconne désolé eux-mêmes m’ont avoué qu’ils n’y connaissaient rien. Ça n’a pas changé. Propres sur eux, le regard clair, ils publient des études au poil dans des revues spécialisées, ils se ramassent des prix Nobel et gagnent leur poids en dynamite. Mais au bout du compte, le cerveau reste une terra incognita. Trente-cinq ans après son accident, mon fils est diplômé d’études supérieures et travaille dans l’informatique.

 

 

Un cloud humain

Tendez bien l’oreille, spécialistes de l’inconnu. Le cerveau est un ordinateur. Pas un gros machin démodé, non, un portable très performant, très miniaturisé, comme vos smartphones. Le cerveau ne peut se rajouter des barrettes-mémoire à l’ancienne mode. Il est branché, c’est le cas de le dire. Il stocke dans le cloud. Et tenez vous bien, ce cloud est si perfectionné, si parfait, si top, que c’est lui qui édite et modifie les programmes. Et pas le cerveau. Comme votre smartphone, le cerveau se contente d’exécuter les applis.

Ben oui, il faut bien que quelqu’un les produise, ces fameux programmes dont on se sert toute la sainte journée. Mais ça, les spécialistes du cerveau n’y ont jamais songé, semble-t-il. On se demande à quoi ils songent. Alors on va cesser de s’occuper de ces rigolos enflés de suffisance et rigoureusement bons à rien. C’est toi qui m’intéresse. Toi qui comprends très bien ce que je veux dire, parce que tu aimes ce que j’écris. Il faut aimer pour comprendre. Les spécialistes aiment surtout l’argent. Je reconnais qu’ils sont très forts en spéculation et en évasion fiscale.

Donc ton disque dur contient tout ce que tu as su, tout ce que tu as oublié. Il est dans ta luminosité. Dans ton cloud perso inviolable. Comment t’y rendre ? Comment t’y retrouver ? C’est ça qui est le plus difficile. Quand tu fais des efforts pour te souvenir, ça excite une zone dans ton cerveau, la fameuse zone mémorielle. Elle essaie d’établir le contact avec le point précis, dans ton cloud, où se trouve stockée l’info que tu cherches.

 

Avec ses bugs

Mais il y a un gros bug dans le fonctionnement de ce processus de rappel. Ou plutôt une série de bugs, les engrammes. Pour contourner ces bugs, ou plutôt pour les supprimer définitivement, il y a un truc. L’arcane XIII. La mort initiatique. La seconde naissance. Encore nommée l’initiation aux petits mystères. C’est une transe profonde qui permet de retrouver les engrammes et de les nettoyer jusqu’à ce qu’ils disparaissent. Dès l’effacement de la charge émotionnelle liée aux engrammes, la zone de l’énergie devient accessible.

 

 

Ce que Freud ne savait pas, c’est comment est foutu l’inconscient, juste en-dessous de la couche de béton qu’il appelle le surmoi.  L’émotionnel. C’est ça qui se trouve sous le béton. Ce béton que tu as coulé couche après couche pour que l’émotionnel reste bien enfoui. Et pour que les souffrances qu’il génère ne t’empêchent pas de dormir.

Tu vis, tu manges, tu dors, tu baises, tu jouis comme un zombie. Toute ta vie, tu ignores que juste en dessous de l’émotionnel, il a une autre zone inconsciente, celle qui nous intéresse ici. La vaste zone de l’énergie. Autrement dit, sans nettoyage de l’émotionnel, l’énergie reste enfouie au fin fond de l’inconscient. Gros gros gâchis. 

 

Auto réparateur

Quand la zone de l’énergie devient accessible, la Force est en toi. Sans déconner. Figure-toi que dans cette zone il y a tous les codes et tous les chemins d’accès au disque dur du cloud. Tu peux te balader à ton gré dans l’immensité spatio-temporelle de l’aura. Elle contient l’univers, le multivers et toute la ligne de temps

Connaissances, pouvoirs, secrets, tout l’inconnu est là devant toi. Pour toi. Tends la main. Sers-toi. Quelle aubaine ! Tu n’as même plus à te baisser pour ramasser.

Là je te vois venir. Tu vas me demander la clé. Tu veux savoir comment obtenir l’initiation aux petits mystères. Hélas, je n’en sais rien. J’ai fait le passeur pendant 15 ans, mais c’est fini pour moi. Peu de chances que ça me reprenne. J’avais pris la suite de Jean-Claude Flornoy qui a fait passer l’arcane XIII à des dizaines d’impétrants. Hélas, il est décédé. Son benefactor aussi. Je ne connais plus personne qui pratique encore cette régression émotionnelle. 

 

 

Auto immune

C’est dommage et ça ne l’est pas. Vers la fin de ce sacerdoce, j’ai constaté que nos bonnes vieilles méthodes commençaient à dater. Elles ne sont plus d’actualité. Maintenant l’arcane XIII se passe de passeur. Tu la vis tout seul. Les engrammes s’effacent d’eux-mêmes quand le moment est venu, sans qu’il soit besoin d’un passeur pour te maintenir la tête sous l’eau.

Mais attention. Le moment ne peut plus venir après 42 ans. L’idéal est de s’initier soi-même avant la trentaine. C’est ta vie qui s’en charge. Pour ça, évite de traînailler le cul posé comme si tu avais l’éternité devant toi. L’horloge biologique tourne depuis la naissance. Elle ne s’arrête qu’avec la mort. Personne n’est éternel, pas même les dieux d’avant.

Oui, je sais.

Ça jette un froid.

Si la vie éternelle existait, ils seraient les premiers à en profiter, pas vrai ? Oui, je me suis dit ça aussi…

 

Autoroute

En résumé, secoue-toi. Quitte ces parages sinistres. Tu veux devenir un savant, un marrant, un érudit, un dégourdi, un magicien, un pharmacien, un voyageur du temps, un guérisseur content ou acquérir tout autre pouvoir qui t’en fait voir depuis toujours ?  Ça ne tient qu’à toi. Personne d’autre ne peut mieux t’aider dans la reconquête de toi-même.

Il se trouve pourtant que je donne un maximum d’atouts à ceux qui prennent le temps et le soin de me lire. De très nombreux articles ouvrent l’éventail des pistes à suivre. Dans chacun d’eux, de nombreuses fenêtres créent les liens qu’il te faut pour suivre ton propre chemin. N’hésite pas. Fais ton choix.

Et si ça ne suffit pas, s’il t’en faut toujours plus – ce qui se conçoit dans notre anti-monde du toujours moins – bravo, j’aime ça. Dans ce cas viens me voir. Erquy rime avec reiki. Je reçois de rares élus en stage individuel. Pourquoi pas toi ? Lis la description et postule. On ne sait jamais. Tous les sélectionnés ont commencé par là.

 

 

 

Les dieux ont toujours faim, n’en ont jamais assez Et c’est la mort, la mort toujours recommencée.
Georges Brassens