Que sais-je ? Peu de choses. Qu’attends-je ? Tout le reste. Que reçois-je ? L’amour. Tant d’amour ! Je suis comblé. Tant de beauté ! Je fourmille de désir. Raconter, illustrer, décoder, relier, délier, relire, corriger, cent fois sur le métier remettre mon ouvrage… Tout ce que je fais m’emplit de bonheur.
À vous
Et ce bonheur, ce labeur pur, cette joie permanente, je vous les dois. C’est à vous que je les dédie. À vous tous, amis lecteurs. Foule anonyme de milliers d’amis, six millions de lecteurs dont certains me suivent depuis ma première publication au printemps 2008, impressionnante cohorte disséminée dans près de 200 pays, vous parlez tant de langues que j’ignore, mais vous lisez l’anglais ou le français.
La plupart d’entre vous me sont inconnus, c’est vrai, mais je veux m’adresser à tous :
– Seriez-vous très embarrassés si je vous disais que je vous aime ?
L’impérissable Joan Baez a dit ça lors d’un concert parisien quand j’étais ado = amoureux d’elle et de Bob Dylan, Pete Seeger, Leadbelly, Woody Guthrie…
L’homme riche
Je n’ai rien, je ne suis qu’un vieil homme simple, mais je suis heureux. Il y a pourtant une ombre au tableau. Je voudrais que tout le monde soit aussi heureux que moi. Hélas! Il était une fois un homme riche. Un matin, en lisant son journal, il constate le malheur du monde. Il décide alors de faire don de toute sa fortune. Il distribue ainsi 3 milliards d’Euros.
Le voilà pauvre. Il constate que le monde est toujours malheureux. Alors il va voir un médecin.
-Docteur, je voudrais donner un rein.
L’opération se passe bien, mais ensuite, le monde est toujours aussi malheureux. Il retourne chez le médecin.
-Je voudrais donner mon foie, mais pas seulement mon foie. Je voudrais donner mon cœur, ma rate, mes poumons, mon gésier, mes reins, tout. Je voudrais tout donner.
Bien sûr le médecin refuse. « Vous ne pouvez pas faire ça, ce serait un suicide! » Rentré chez lui, l’homme se fait couler un bain et se tranche les veines. Sur sa tombe est écrit: « Ci-gît l’homme qui a tout donné« .
Seul un fou peut croire qu’il va mettre fin au malheur du monde. Un fou dans mon genre.
Enfants des vents
Encore adolescent, j’ai pris la route pour la Turquie où j’ai connu celle qui allait devenir la mère de mes garçons. Tous les deux, des années d’errance autour de la grosse bille bleue nous ont mené partout où souffle la brise du large, le vent des steppes et le blizzard des sommets. Ma vie est un chant d’amour à la Terre. Terra, noble monceau de roches et d’eau qui tourne, inlassable, dans l’infini où les étoiles spiralent.
J’ai chanté, gratté la guitare, dessiné, peint — et j’ai écrit surtout. Sur tout. Scriptomane incurable, j’écris sans penser, sans répit, sans façon. Tête vide et cœur bouillant, j’écris pour vous. Je ne publie pas tout, ce site n’y suffit pas. Mais rien n’est censuré. Quand j’aurai pris du champ, mes héritiers feront ce qu’ils voudront.
Ces temps-ci l’argent n’est pas mon ami. Si j’en manque gravement, il ne me manque jamais. L’argent ! Cruel despote ! On ne fait rien sans lui, on succombe avec lui pour comprendre trop tard qu’un linceul n’a pas de poche. Dépensez, mes amis. L’argent, l’énergie, la jeunesse, la vie, tout est fait pour être dépensé. Tout ce que vous avez ne vaut que tant que vous vivez.
Ce dieu du monde a un trône, une apparence, un but. Son nom? Ialdabaoth. Il est notre Mammon. Autant d’humains sur terre, autant de dévots à sa religion.
Avant qu’il soit trop tard
L’instant dure une éternité, mais quand l’éternité s’achève, on se réveille, il est trop tard. On est déjà mort.
Pendant que je dormais, pendant que je rêvais
Les aiguilles ont tourné, il est trop tard
Mon enfance est si loin, il est déjà demain
Passe passe le temps, il n’y en a plus pour très longtemps
(…)
Pourtant je vis toujours, pourtant je fais l’amour
M’arrive même de chanter sur ma guitare
Pour l’enfant que j’étais, pour l’enfant que j’ai fait
Passe passe le temps, il n’y en a plus pour très longtemps
Pendant que je chantais, pendant que je t’aimais
Pendant que je rêvais il était encore temps
Georges Moustaki
Vivre
Mais c’est de vivre que je parle. De vivre davantage, plus haut, plus avant, plus intensément. Profiter tout l’été des plaisirs gratuits, les meilleurs. S’enrichir tout l’hiver des grelots, des grêlons, et connaître au printemps grenouilles et frelons. Jouir tout au long de l’an du bonheur des saisons. Être sage parfois, idiot de temps en temps, redevenir l’enfant qui dort en soi, jamais tout à fait mort, jamais vraiment vivant.
Chanter. Chaque émotion contient sa traîne de chansons, poèmes, sensations. Sensation, justement. Poème de Rimbaud.
Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, – heureux comme avec une femme.
Eden est devant moi
Hurleur d’évidence ou chanteur de rue. Un site est plus qu’un livre. On l’écrit au début, puis il s’écrit tout seul. Il te dicte ce qu’il veut te voir dire. À toi d’obéir, car il n’attend rien. Il te prend par la main. Les mots qu’il m’a donné m’en ont inspiré d’autres. Tout se mêle, enjôleur, et se mélange aux leurs.
Qu’ai-je écrit au début ? La géhenne, feu cosmique, séismes, cent mille ans sous terre, volcanisme et futur. Bientôt le grand Rama s’est approché de moi pour me prendre à parti. Il n’est pas reparti. Il vit toujours en moi, son sang bat dans mes veines.
Rama me purifie de sa vivante haleine. Jonas et sa baleine qui fut un sous-marin, Noé, son arche et tout le zoo sauvé, l’arche s’est envolée, Mahomet la suivait sur son cheval magique, la mystique abduction. Le Tao qui décrit un moteur rotatif et l’électricité connue des pharaons, le puissant phare à ions fouillant les pyramides, verger des Hespérides, Odyssée, l’Énéide.
Je commence en douceur, en couleurs, en fureur. La foudre qui éveille et qui tue l’imprudent. Ce grand passé remplacé par un autre qui n’a rien de vrai. Ces religions dénaturées. Ce Soleil qui n’est pas le nôtre, mais l’astre artificiel au dessus du pôle nord. Et le soleil menu d’Alcor dans la Grande Ourse. Et notre galaxie éperdue dans sa course. Tous les secrets perdus qu’à voix basse on chuchote, je les claironnés par-dessus les fossés. Hurleur d’évidence, craqueur de craques, démonteur de menteries, débugueur de blocages, déverrouilleur de cage, décodeur de message, entr’ouvreur de passage et donneur de massage.
Je le regarde vivre
Les années passant, je fus maître passant. Un chemin s’élevait en fumée dans ma tête et les amis venaient s’y promener. Ma tête s’est vidée. Les rêveries sur la rive aux reflets dorés, la géante adorée, le souvenir paré de mille fleurs sauvages et mon cœur d’enfant sage.
Jésus a dit : soyez passants.
Quand j’écris trop longtemps mon corps se paralyse. Quand je crée dans l’instant je me psychanalyse. Bonheur de composer le récit, les images. Passant par le message on attend le virage et sans se mettre en nage on atteint le rivage.
Le pays Yorouba, l’Étrurie, Edgar Cayce, les Druides et l’antigravité, Eden et l’Atlantide, hybrides, humanoïdes, le sceau de Salomon, Tiki Viracocha, nos anciens visiteurs et Nikola Tesla, la Bosnie, le Tarot, les Olmèques, Manou, printemps des cathédrales, dolmens sans sépulture, l’arc-en-ciel de Noé, l’ovni préhistorique, Phaéton le chauffard et Nietzsche anarchisant, je vous ai baladé sur mes chemins choisis, de rêve en rêve, Europe, Amérique et l’Asie que j’ai tant parcouru sur le fleuve inconnu d’un long chemin poudreux blanchissant mes pieds nus.
Et le délire a continué. Je vous ai entraînés à ma suite où le désir guidait mes pas, parlant de tout, effleurant tout, posant les bases de ce qui allait devenir l’immense saga d’Eden. Allez voir le sommaire et cliquez sur la fenêtre en haut à droite : Déplier tout. Vous serez content du voyage.
Les amis du passé
Les années suivantes, le désordre a continué, au gré de mes souvenirs, égrainant mes vies d’avant. Lugh et ses quatre fils, les Tuatha dé Danann, Enkidu, Cuchulann, Quetzalcoatl, Enlil. Tous ils m’ont fait rêver, je les ai retrouvés après de longs détours. Chacun son tour, galant, ils m’ont mené vivant sur les sentiers du Temps. Moïse et Prométhée, Kant, les terraformeurs de Sumer, les Égyptiens volants, les dieux noirs du Mexique, les Adam de Sumer et les Sept Élohim, la bombe de Shiva, la bombe de Yahweh, les Cinq Soleils Mayas, Nibiru, l’écliptique, Darwin et Gilgamesh, les Fils de l’Arc-en-ciel, la Mésopotamie, tant de héros défunts dont j’ai fait mes amis…
Marie, la Roche aux Fées, passager de lumière, channeling, Eve et ses sept filles, des gènes aliens en nous, Abzu, la terre du dessous, Slosman, l’effet Mad Max, Yonaguni c’est Mu, René Guénon, le temps, tous les aliens, les vents, l’évolution truquée, la reine de Saba, Tlaloc, Hénoch, Platon… Avebury, les géants, Isis et son enfant, le Sphinx, la nuit des temps, le bal des lunes et Teotihuacan, déclin, cités des cimes, la fureur agricole, Yod Hé Vau Hé, gourous, tsunami, crop circles, croire sans y croire, ayahuasca, science et conscience…
J’ai picoré partout, avec en règle unique aller où mon désir m’attire, aux vents du monde, au bonheur des Temps. Et vous m’avez suivi, enchantés de mes fables, heureux de mes secrets, en grand désir d’instable au passé qu’on recrée.
Mes nuits blanches
Vous savez que je vis des moments bien pénibles. Je ne sais si ce site existera demain. Vivra-t-il? Est-il mort? Je n’en sais rien encore. Tout va se jouer dans les jours qui viennent. Vos dons feront la différence entre avenir et néant. Savez-vous quel plaisir j’ai découvert à faire ainsi la quête? Ce n’est pas seulement pour l’argent que vous me donnez, oh je l’estime, cet argent vital qui va faire toute la différence. Il compte, bien sûr. L’argent sait compter, c’est même à ça qu’on le reconnaît. Mais il y a mieux. Bien davantage.
Le vrai plaisir, le bonheur plutôt, c’est découvrir tous ces amis que j’ai, moi qui n’en savais rien. Vous m’écrivez des mots si gentils, ça me fait fondre, vous êtes si proches à force de me lire, tandis que j’écris devant le mur de mon écran, sans jamais savoir qui est caché dedans. Vous me connaissez, vous m’appelez copain, ami, frère. Quelle joie! Vous existez soudain, vous sortez du néant pour prendre le thé avec moi, vieux solitaire. Sur l’écran noir de mes nuits blanches, où je me fais du cinéma… (Claude Nougaro, Le cinéma)
Vous êtes tous là, vous voilà, vous crevez l’écran. Merci pour ça, mes chéris. Tout cet amour sorti par enchantement des graines semées sans y penser pendant toutes ces années. Merci. Du fond du cœur merci!
Mes vrais amis, c’est vous: je vous découvre enfin!
Ouvrir Astral Saga
J’ai bien élucidé — mais tout me reste à faire. Reste tant d’inconnu, restent trop de mystères. Pourrais-je encore avoir la chance que j’avais ? Pourrais-je terminer au moins ce premier site ? J’en voulais un deuxième, orienté autrement. Tout reprendre à zéro. Effacer le tableau. Enfin me défaire de mes pesants défauts, trop de naïvetés. Trop de refus, de colère, de cris.
Que mon ventre s’apaise. Choisir un cadre ouvert. Pas de cadre du tout. Peindre large, plus grand. Plus conforme à mes goûts. Ma tripaille affirmait que ça vaudrait le coup.
J’avais rêvé, ce qui ne coûte rien, de faire un autre site avec d’autres données. J’avais rêvé d’écrire un tout autre passé, purifié du virtuel, sorti des faux-semblants, non conforme à nos lois, hostile à la matrice, calqué sur le quantique, hors de la mécanique, hors du monde, hors du temps. Mon petit doigt me dit que je n’ai plus le temps.
Mais l’envie me tenaille !!
Impossible est faisable
Il serait confondant de malice et de rire. Il vivrait dans un monde où tout est dans l’instant, où l’impossible arrive, où l’improbable est roi, où plus rien ne se meut selon d’antiques lois. Monde astral en un mot. Et sans maux. Astral ton lieu n’existe autrement qu’en esprit. Astral ta règle d’or est de ne plus dormir. Tout est rêve au réveil, la nuit n’a plus de borne au soleil de minuit, il fait jour en un puits qui résonne à l’envi tandis que ne raisonne aucun logicien fol, aucune dure mère, aucune fille molle. Tout se ramène à rien car ce monde ici-bas ne tient que par un fil, celui qui nous attache et qui nous tient en laisse à l’orée des prouesses, entourés de bassesses, enfants de la paresse et du mal d’exister.
L’astral est tricoté de laine ignifugée. Fais un pas de côté, tu le verras sauter. Tout doux, sans l’exciter, tu le fais pivoter pour qu’il danse avec toi et qu’il ouvre son toit. L’astral est un navire où la raison chavire. Où la logique expire. Où la mort est en deuil de son propre décès. Où le temps s’éternise au tout premier essai. Où l’on se gargarise avec ou sans abcès d’une idée qui précise enfin ce que l’on sait depuis toujours et c’est:
JE SUIS CELUI QUI SAIT
…qui sait qu’il ne sait rien.
Elle m’a dit ceci
Quand j’ai lu le dernier paragraphe,
j’ai vu cette astral saga : toi qui t’ouvres
tel un livre avec toutes les données visibles
et accessibles à qui le voudra. Peut-être ne serai-je
pas la seule à voir ça, peut-être peux-tu ajouter un clin
d’œil pour dire que l’astral saga est dans le cloud astral et
qu’avec de la chance ou une bonne connectique on peut y avoir
accès ? Bon… C’est peut-être un délire, mais je te dis ce que je vois !
Délire ? Pas sûr
Cette Saga n’est pas une utopie. Elle ne va pas donner un autre site, Eden Saga est tout à fait capable de l’accueillir dans ses pages. Astral Saga va former un nouveau chapitre de la Saga d’Eden. Il pourrait s’intituler À la recherche de l’Eden, car il n’a pas disparu, cet Eden des légendes. Vous le retrouvez quand vous voulez parmi les milliers d’articles que vous offre le présent site.
Mais vous pouvez faire encore plus fort, sans doute. L’an prochain commence demain. Il comptera 365 jours. En 2024, nous avions eu du rab, un petit 29 février s’était intercalé avant le 1er mars, ce qui fait qu’on a dû attendre les beaux jours pendant 24 heures de plus qu’en 2025. Prochaine année bissextile 2028. Une année bis sextile, comme son nom l’indique, possède deux sextiles. Qu’est-ce qu’un sextile ? Décomposer le mot en bon fils de Mère l’Oie, sextile = textile sexuel. Les sous-tifs pigeonnants, les strings, les foulards, les bas résilles sont des sextiles. Non? Je déconne? Ça m’arrive.
En astrologie, le sextile est un aspect favorable qui se produit lorsque deux planètes sont à environ 60 degrés l’une de l’autre. Il représente l’opportunité, la coopération et la facilitation. Beaucoup moins rigolo pour ceux qui comme moi n’y pigent keud. Mais revenons à l’année qui se pointe. Elle va accueillir un événement exceptionnel, la Saga Astrale en chers et en noces.
Les Astral Volants vous ont emballés, les Loups Volants vous ont subjugués, imaginez l’effet d’Astral Saga !!
Je n’en dis pas plus.
Ultime bonne nouvelle : je n’en dis pas moins.
Astral Saga
Quand le Clan du Loup a délégué ses Loups Volants dans un voyage astral…
Avatars de l’âme
Quand tu as plus que ce dont tu as besoin, fais-toi une plus longue table et pas une clôture plus haute.
MEILLEURS VŒUX POUR L’ANNÉE QUI COMMENCE
QUE NOUS VOUS SOUHAITONS TOUTE PLEINE
DE BELLES SURPRISES ET DE BONHEUR
2024
2025